DERNIERE INFORMATION: grace à Marc LAMBERT ,membre de
l'HISTORIAL, l'Association s'enrichit d'un deuxième "POU DU CIEL" . Son neveu en était propriétaire ,mais est obligé de quitter le pays pour raisons professionnelles. Un
article sera consacré à cette acquisition .
Pour évitez les répétitions , une page de liens et adresses a été créée.Si vous trouvez un oubli ou une
erreur ,bien vouloir m’ informer :
Nous vous rappelons qu'en cliquant sur "liste complête" ,vous pouvez lire l'article que vous
recherchez. Amélie DESSE ,responsable du fond ancien de la Médiathèque ,prépare
le mois de la Caligraphie (en mai).Vous êtes intéressé(e),contactez la :
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A la révolution française , les Amandinois s'attaquent à la tour et son église qui représentent , à leurs
yeux , les symboles de l'opression . On connaît l'histoire , la Tour fut préservée ainsi qu'une partie de son contenu ; notamment le carillon .
L'histoire de l'Abbaye nous
apprend qu'il existait un carillon dans la 1ère Abbaye. Les cloches servaient à appeler les habitants à se rendre aux offices ou à prier sur place lorsqu'ils entendaient le carillon
(Angélus).
La seconde Abbaye de par la volonté de l'Abbé DUBOIS , la tour fut dôtée en 1640 par un
carillon composée de 48 cloches . Certaines sont ,de nos jours , disparues .
Les amandinois , les touristes ,les personnes qui viennent en notre ville pour
des liens commerciaux ou autres , connaissent ou ont la possibilité de connaitre et d' entendre le carillon installé dans la tour.
Chaque jour , le carillonneur
gravite les marches (environ 300 installées dans la tour gauche) pour accéder à la tour contenant le carrillon .On accède à cet escalier ,en colimançon ,par le Musée
.
Tous les amandinois ,et moi même, ont accédé au carillon et à l'horloge ,les
installations ayant été jugées dangereuses et les montées interdites. Il y a une cinquantaine d'années , on passait par l'habitation du concierge qui était située au bas de la tour droite
. Le concierge était MR.LASSER .....Cet appartement a été transformé en bureaux .
La rénovation actuelle permettra ,peut être , l'autorisation d'accéder au sommet de
la tour centrale . Le passage entre la
tour gauche et la tour centrale se fait par un passage , à ciel ouvert . Par tous les temps , le carillonneur vient nous faire plaisir .
Le carillon se fait entendre à midi , dix huit heures .Un concert a lieu durant
juillet et août, pour la grande joie des mélomanes ,des curistes ,des touristes ou simplement des passants .
UN PEU D'HISTOIRE : par
Françoise VILLE(ancienne enseignante):
Selon un article publié dans la Voix du Nord dans les années 80/90
“Dans un poème du XIè siècle Gislbert, moine d’Elnon, raconte que, lors du terrible incendie de 1066, le feu
s’éleva jusqu’au sommet des tours et fondit les cloches, qui étaient au nombre de 17.....
Il parait que, dès le milieu du XIVè siècle, les tours du cloitre renfermaient un carillon ??? .....mais il a
fallu attendre le XVIIIè pour voir la rénovation d’un véritable carillon, composé d’un jeu de 38 cloches actionnées par un clavier comprenant un pédalier. (7 cloches fondues en 1784 et 31 en
1785)....sur chaque cloche, les armoiries de l’abbaye et celles du grand prieur. La plus grosse cloche était le bourdon AMANDA ,de 6OOO KG. Comment ces cloches sont elles parvenues au sommet
de la Tour ?????
Jusqu’à la Révolution, ce fut le moine Ambroise GATTE qui joua du carillon, puis
le carillonneur aveugle J.B. Gelatte devint titulaire du clavier de St Amand (1798) ; ensuite ses petits fils lui succédèrent François(DE)LANNOY (1831 à 1843) et Jean Baptiste (DE)LANNOY (de
1843 à 1883). La relève fut assuré par le fils de Jean Baptiste : René qui débuta à l’âge de 11 ans....
Quatre des cinq fils de René LANNOY carillonnent ensuite : Marcel, Emile, Robert et surtout Maurice de 1945 à
1958. C’est le neveu de Maurice, Jacques LANNOY, qui poursuivit ensuite cette impressionnante tradition familiale. Puis ce fut au tour d’Alfred DUBOIS, Gilles LEROUGE, Bernard
MICHEL.......
Depuis 1963, une classe de carillon a été créée à l’école de
musique.L' école de carillonneur est dirigé par Gille LEROUGE Directeur de Musique .Des élèves préparent la relève
pour assurer la tradition musicale instituée depuis maintenant plus de trois cent ans.
Jean Baptiste Joseph GÉLATTE , né à Valenciennes en 1756, a
été carillonneur de l'Eglise ST NICOLAS et du beffroi de Valenciennes , de 1798 à 1809 , il était aveugle. On le conduisait à la Tour ,il gravissait alors ,seul, les 300 marches qui le
séparaient du carillon .Il ajustait ,sans l'aide d'une personne étrangère , les fils de fer qui relient les battants des cloches au clavier à pédales et à chevilles qu'au met encore en
mouvement de nos jours à coups de poing et de pieds.Cela doit être fatiguant. Il avait la mémoire musicale si fidèle et doté d'une oreille si juste qu'il reproduisait fidèlement les morceaux
écoutés une seule fois.
Si l'on gravite les 108 marches qui mènent du carillon au sommet de la tour ,on jouit de là haut
d'une vue imprenable sur l'ancien pays du Pévêle et l 'amandinois. Par beau temps , on aperçoit Notre Dame de TOURNAI et autres lieux.
Les quatre grosses cloches qui étaient mise en branle les jours de fête ,nationales et
religieuses et au renouvellement du Magistrat (une fois l'an),formaient la mélodie:fa dièse ,fa ,ré dièse ,do
dièse.
En 1737,on paie aux sonneurs et carillonneurs de la tour de l'Abbaye:2 florins de bière au cabaret de
Laurent MOUCQUE , pour avoir sonné et carillonné pendant la procession de la Pentecôte;3 florins ,4 patars aux sonneurs et carillonneurs de la paroisse ,lors de la paix entre Sa Majesté et
le Roy d'Angleterre et les Etats généraux des Provinces Unies (23 février 1749);et 7 florins et 4 patars ,et 2 florins ,3 patars lors de la naissance du Dauphin le 4 novembre
1781.
Photos :lucien
Entre les tours,ci-dessous , on remarque ce passage à ciel ouvert .Les carillonneurs devaient l'emprunter par tous
les temps ,pour accéder à la tour centrale .Ils empruntent un escalier de bois (si ma mémoire est bonne )pour accéder au tableau de commande du Carillon .
La Vie Amandinoise des années 29/40 (médiathèque), nous fait part d'un graffiti laissé par un carillonneur
JEAN Pierre François Joseph né vers 1700 et décédé le 04/05/1772 .(il était alors jardinier)(source Yvette
DESSAINT).
René LANNOY
LANNOY Maurice et son épouse . BASIER Etienne (le barbu)qui a été le
joueur d'orgue en l'église ST MARTIN; photos de Françoise RICO ,documentaliste de
l'historial.
De nos jour , ST AMAND a de la chance d'avoir de nombreux carillonneurs .Charles DAIRAY
en fait partie .Il nous fait part que des sites parlent des carillonneurs et leur histoire . Charles DAIRAY et son ""piano""Ci-dessous.
http://www.saintamand.atconsultants.fr/topic1/index.html sur ce
site ,vous le retrouvez , n'hésitez pas à regarder et écouter la vidéo . Il joue ""Je cherche aprés titine"".Tout un symbole du Nord. Voir sa vidéo .
(pas sur qu'elle fonctionne correctement ,mais en allant sur son site ,c'est un plaisir de l'entendre.)
Il nous invite à nous rendre sur le site de Vincent DUSSEIGNE sur le carillon de ST
AMAND ..Charles DAIRAY nous a autorisé à publier quelques photos :
http://tchorski.morkitu.org/10/stamand-01.htm Vincent DUSSEIGNE comte l'histoire du carillon mieux que je pourrai le faire .Sur son site
trouverez de magnifiques photos de l'intérieur de la Tour et son
carillon.Il
s'agit d'un documentaire sur le carillon de St-Amand Les Eaux (Fr).
La moitié des photos a été réalisée par Sandy
De Wilde.
Retrouver Le nom d'anciens carillonneurs ,les grafitis des uns ,des unes ; peut être l'un des votres, qui sait .Bref ,que du bonheur pour les anciens amandinois et une superbe
découverte pour les jeunes générations .A faire connaître autour de vous.Avec son autorisation , nous publions quelques photos de son site . 
la
Une partie du carillon et de " la tringlerie
"
En été ,la ville organise un concert de carillon qui ravise les amandinois et les visiteurs .
LA SIGNATURE DES ANCIENS CARILLONNEURS
La cloche Sidonie rappelle qu 'au carrefour de la rue d'Orchies et de la
rue des Murs il y a la fontaine Sidonie. Cette statue a t'elle été faite avec la fonte d'une cloche ????
En général , un carillon se trouve en hauteur .Le Nord-Pas de Calais ,la Belgique ,la Flandre ,
possèdent de nombreux beffrois .Certains sont devenus célébres ,comme celui de BERGUE avec le film "les ch'tis". Ce films a permis a la France et l'étranger de découvrir les CARILLONS qui
représentent l'âme d'une cité.
La ville de DOUAI possède un carillon ambulant .Il est déjà venu en notre ville lors d'un mariage d'un
carillonneur et à d'autres occasions .C'est en 1978 ,que Jacques LANNOY ,de ST AMAND mais demeurant à DOUAI , lance cette idée .Depuis sa création , il en a parcouru des kilomètres pour le
plaisir des gens.(à voir sur Internet) .
Le 7 novembre 1981, le premier carillon ambulant français est inauguré dans le cadre du festival de Lille, il est alors le
plus grand carillon ambulant du monde. Composé de 48 cloches (2.860kg) il a été construit par la fonderie PACCARD d’Annecy-le-Vieux. La création de ce carillon revient à Jacques LANNOY,
Maître-carillonneur de Douai. L’entreprise est un succès et le carillon est agrandi par la fonderie savoyarde en 1989 .
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UNE CLOCHE VOLEE
: dans les années 90 (si vous connaissez l'année ,contactez moi)une
cloche imposante fut déposée à l'arrière de la tour , pour des réparations . Une belle nuit ,elle a disparu . Partie à ROME ou dans l'escarcelle de voleurs ??????
UN AUTRE CARILLON: Ce journal édité
par les anciens mutilés de la guerre 14/18 ,paru quelques années.Le fond ancien de la Médiathèque en possède quelques rares exemplaires.
LES PETITES CLOCHETTES DU CARILLON: Les
anciens se souviennent d'avoit goûté ces petites clochettes ,dont s'était inspiré La famille THUROTTE-ANAR .Cette patisserie se trouvait rue Thiers.
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