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15 juillet 2006 6 15 /07 /juillet /2006 17:24

 

 

    

  Poursuivant nos recherches sur les anciennes industries de St AMAND - LES-EAUX , il apparaît que notre ville a eu des Sucreries ,des vinaigreries , des distilleries de vinaigre et de Genièvre.

                                                                     I- LES SUCRERIES

    A) HISTORIQUE : Le sucre est tirée à partir du jus de betterave ou de la canne à sucre , cette dernière est plutôt cultivée dans des pays chauds (Martinique ,Guadeloupe ,Cuba,etc.... En France ,le sucre est produit à partir de betteraves.              

     

(1)betterave sucrière(photo:M.JORION).2),champ de cannes à sucre,3) sucre en morceaux:blanc pour le sucre de betterave et roux pour la canne à sucre.°

 La betterave était cultivée ,en France ,depuis le XVII ème siècle. Il faut attendre le blocus continental ,décrêté par NAPOLEON ,par le décret de Berlin de novembre 1806, pour trouver le moyen pratique d'en extraire le sucre. Les terres de la région de ST AMAND convenaient à la culture de la betterave.Des sucreries ne tardèrent pas à s'élever un peu partout ,chaque village en avait une( source  :L'éclair ST AMAND,N°47 du 23/11/1947)

  Rappelons que le blocus continental avait pour but d'isoler l'ANGLETERRE du reste de l'EUROPE :  Sans contestation, la France est la grande bénéficiaire du système continental. Les pays alliés et conquis devaient acheter des produits bruts ou transformés venant des manufactures françaises. Ce système entraîne, parallèlement, le développement de plusieurs grandes inventions telles que la fabrication du sucre de betterave, la filature mécanique du lin ou la préparation de la garance et du pastel. (source WIKIPEDIA)

         Sous Louis PHILIPPE ,une lutte s'engage entre le sucre de canne ,dit sucre indigène et le sucre de betteraves. Pour mieux vendre le sucre de canne ,ce dernier fut détaxé. Au XXème siècle ,pour cette cause , en particulier ,et pour d'autres causes liées à la politique d'alors ,on assista à plusieurs crises de l'industrie sucrière. De nombreuses sucreries disparaissent ,puis de nombreuses autres furent détruites au cours de la guerre 14/18. Elles ne se sont jamais relevées de leurs ruines. Par la suite ,les sucreries se sont regroupées pour constituer des grands groupes.

       1) A ST AMAND, a existé la sucrerie ""BAYARD"";ce dernier était un grand financier.Il fut propriétaire jusqu'à cinq sucreries,y compris celles de MARCHIENNES et ST AMAND . Dans cette ville ,la sucrerie se trouvait à l'emplacement de la Faiencerie de la gare de la Société Amandinoise.      En 1852,l'usine enploie 110 hommes la nuit et 120 hommes le jour.Elle traite ,par an, 10.080.000 KGS de betteraves ,provenant de 252 hectares.Ce qui donne: 486.637 Kgs de sucre et 79.900 de mélasse.

     Aprés la guerre de 1870,la sucrerie est vendue à un dénommé MOTTEZ qui l'exploite durant quelques années.Son frère possède une sucrerie à HAMAGE. Par la suite , la sucrerie de ST AMAND fut vendue à DAIX .En 1890 , DAIX crée une socièté anonyme et finalement cesse l'exploitation. Un sieur DUSURQUET fut nommé par les créanciers de DAIX pour reprendre l'exploitation.Il n'y parvint pas et finalement la fabrique fut vendue à la SOCIETE AMANDINOISE DE FAIENCERIE.

     2)La sucrerie du THUMELART : EN 1857 ,DESSE ,TALMANT et Cie ont fondé une sucrerie à peu de distance de la Scarpe. En 1876,elle occupe 250 ouvriers , à l'époque où MOTTEZ en avait 300. L'affaire fut continué par LEMER-TALMANT, mais les industriels durent renoncer. Un nouveau systhème de traitement de la betterave , les obligeait à rénover entièrement leurs matériels. Hélas ,les finances n'étaient pas au rendez vous.

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 B) CHOCOLATERIE: En 1828 un sieur FASSIAUX fait une demande d'autorisation de créer une fabrique de ce genre ,mais elle ne fut ,sans doute ,jamais réalisée, car on n'en trouve plus aucune trace aprés cette date.

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                                                                        2 )VINAIGRERIE

      (source Journal ECLAIR ST AMAND)  Dans le Nord, on fabrique généralement le vinaigre avec des vins de faible degré et en leur adjoignant un ferment le ""mycoderma aceti"". Cette industrie fut introduite ,à ST AMAND, par un chimiste :Georges MESSERCHNITT .Sa vinaigrerie fut d'abord installée rue des Anges, puis rue Davaine en 1853, dans un immeuble situé à l'angle de la ruelle Desbonnet exploité autrefois comme brasserie par PETIAUX-BARBIEUX et J B BARBIEUX..

     MESSERCHNITT a pris un brevet en 1852 pour un appareil à distiller et en 1853 il prend un autre brevet pour la fabrication du vinaigre double. Il eu de nombreux successeurs :VALLEZen 1868, DEBOVE qui était distillateur , DELFOSSE Louis ,QUESNOY ET HERBO et enfin BIREMBAUT qui céda la vinaigrerie à MR.CAPPIAUX vers 1919. Ce dernier rebatit l'usine complêtement. Il fut tué en 1939 à DOUAI ,par les balles allemandes . La vinaigrerie passe alors à son gendre .DUCOUROUBLE.

  ( Photo:source Historial Amandinois)

   A l'entrée de la rue du WACQ existait également une vinaigrerie tenue par M.QUAREZ ,en 1853.En 1914, tout le matériel fut emporté par les Allemands.

                                                                                  3)  INDUSTRIE DU BATIMENT

    La région Valenciennoise possède des gisements importants d'argile à briques qui permettent l'installation de fours continus à grand rendement. Il n'en est pas de même à ST AMAND où l'argile se présente en simple poche  vite épuisée.(Eclair amandinois n°47 du 23/11/1947 ,Paul FASSIAUX directeur).   Le briquetier amandinois est obligé de cuire ses briques dans un four dit ""Four Flamand"".On constitue un tas énorme de briques à cuire au milieu duquel on aménage des ouvertures.On allume un feu dans chaque ouverture, que l'on continue jusqu'au moment où l'ensemble des briques a subi le degré de cuisson voulu. Le procédé est onéreux ,il donne des briques trop cuites ou pas assez.C'est la seule façon d'xploiter les pauvres gisements d'argile de ST AMAND.

   (briques rouges )              (ci-contre une cimenterie moderne)

    Il n'ya pas de grandes exploitations de fabricants de briques. Vers 1870, on relève les noms de :BARBIEUX-JOSSON, ce dernier est aussi fabricant de tuiles ,BARBIEUX-DESAUW, BEAUBOUTIQUE et plus près de nous la famille HOUZE ,Emile DAVAINE. Généralement ,il est reconnu que les grandes entreprises de maçonnerie  fabriquent leurs briques eux même. BARBIEUX-JOSSON fabriquait des tuiles vers 1839, prés de la scarpe et au lieu-dit ""La pannerie"".La terre provenait de FLINES LEZ MORTAGNEet elle arrivait par péniche.Cette fabrication continua de père en fils jusque 1900.La concurrence de la tuile mécanique fut la plus forte.

    Un gendre de MOTTEZ ,fabricant de sucre, BERTECHE, a construit ,rue de la Scarpe ,une tuilerie mécanique.Mais handicapé ,par rapport à ses concurrents,il  doit faire venir l'argile de FLINES, le coût de la tuile se révele trés élevé. Il doit vendre son immeuble à la famille DREYFUS de Valenciennes, qui en fit une malterie pneumatique.Cette malterie passe sous le contrôle de René BOUCHART ,puis à la manufacture de faience du Moulin des Loups.

                                                                              4)CHAUX ET CIMENTS

   La ville de ST AMAND a connu des industriels qui traitaient ,eux-même, dans des fours,la pierre à chaux de TOURNAY. Ils fabriquaient du ciment. L'Eclair de ST AMAND cite notamment: Joseph FOUCART 58 rue de Condé, qui en 1656 ,avait deux fours coniques ,rue du Marillon. BLOQUIAU Casimir ,qui était installé rue de Condé vers 1862-1870. DEBAISIEUX-GOUY,installé à ses débuts ,rue de Condé ,transporte son affaire en 1872 rue de Valenciennes ,il y adjoint une fabrique de carreaux. En 1913,il cesse ses activités. Henri de BETTIGNIES ,aprés la fermeture de sa faiencerie ,s'installe rue de Condé  dans l'ancienne maison des SENELAR (la Maison et les bâtiments sont toujours existants),c'est là que nait Louise de BETTIGNIES la célèbre héroine. SOUFFLET-LEBLOND  avait une fabrique de chaux en 1893,il occupait 6 ouvriers. La famille ROSSIGNOL de 1868 à 1893?IL était entrepreneur en batiements. Nous citons également :POUTRE en 1902 à l'Avenue du Clos; DHERBOMEZ au faubourg d'Orchies ; LEBACQZ , Fernand LEMAIRE  et enfin VION au Faubourg de TOURNAI .

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                                                                                      5)L'AMEUBLEMENT

      La proximité de la forêt permit  à certains métiers du bois de voir le jour , notamment dans l'ameublement. La fabication des meubles prend une grande extention à ST AMAND. Parmi les fabricants ,nous citons: DELCOURT Henri qui succède à son père Casimir  né en 1816.Ils sont ébénistes et installés rue d'Orchies. LEMAIRE est également installé rue d'Orchies,ainsi que DESPINOY,LESNE. THIEBAUT-THURU place du Jet d'eau; GARDIN Frères rue Thiers, BEAUREPAIRE, LESAGE ,BRIEZ ,CUVELIER-CARLIER furent des grands noms dans l'ameublement des familles.   Cet ameublement est pratiquement le même pour tous: lit ,garderobe ,table ronde,chaises, commode ,Le tout était généralement en cerisier verni.   

 

 

 

                                                 

 

      D'autres métiers liés au bois virent le jour .La capitation de 1746(AD LILLE) signale 6 scieurs de bois,petits patrons travaillant seuls ou avec un ou deux ouvriers. En 1830,à ST AMAND ,on signale 20 hommes désignés comme ""scieurs de long "". 

Une statistique de 1852 mentionne comme patrons de scieries :DUBIEZ et MOLIMEZ ,occupant 4 ouvriers. DORCHIES-MASSEZ avec 5 ouvriers, rue Nationale. MALINGRE-DESILVE travaillait avec 2 ouvriers.Il eut également la scierie NIEUVIART au faubourg d'Orchies ,La scierie MIOT le long de la scarpe dans l'ancienne fonderie PERIN.  Le peublier et le bois de chêne étaient également utilisés, surtout le chêne pour la construction des péniches en bois. Pratiquement ,les scieries disparurent lorsque cessa la construction des bateaux en bois.

  

                   

                                                                             

        Des scieurs de long                                                      

        

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     6)LES TORDOIRS-LES SAVONNERIES

 

  ( Extraits de L'ECLAIR n°51 du dimanche 21 décembre 1947,Directeur Paul FASSIAU. Sources de l'intéressé : Archives départementales à LILLE , Bibliothèque de VALENCIENNES .) 

    

    Nous savons que la commune de SAINT -AMAND possédait de nombreux moulins ; de nos jours ,il reste le Moulin Blanc dans le quartier du même nom et une reproduction du Moulin des Loups sité à l'intersection de la rue Henri Durre et la rue de la Collinière. Les moulins servaient à broyer les grains de blé ,d'orge et autres céréales , pour obtenir une farine. Certains moulins ont été voué à la production de l'huile , pour cela on écrasait  les graines à huile  :chanvre , lin ,généralement.

  

le Moulin en cours de rénovation ,et le Moulin de nos jours.le Moulin  blanc est la propriété de la commune de Saint Amand les eaux   La partie du moulin appelé "Tordoir " était utilisé  pour la fabrication de l'huile. Cette dernière était employée pour la fabrication de savons .  (photo:un tordoir ) huile   

L'ECLAIR cite notamment les tordoirs suivants:

1)Route de LILLE c'est le "Moulin Blanc" construit par VANLOOY qui possèdait une savonnerie-salinerie 17,rue Thiers. Son industrie fut prospère de 1810 à 1840. L'affaire disparue à la mort de VANLOOY. Le moulin fut affecté au broyage du blé. Abandonné par ses propriétaires ,le moulin fut l'objet de dégradations et de pillage. VANLOOY était un flamand qui s'est établi à ST AMAND au début du XIXè siècle.Outre le moulin ,il possédait deux salinerie-savonnerie ,situé rue Thiers et avec une sortie rue des Anges. Il éprouva des déboires avec ses fils et l'affaire fut liquidée en 1840.

2)Faubourg de Roubaix: Ancien moulin de la Maillerie qui appartenait à ses débuts à la famille D'AIGREMONT; ce tordoir broyait surtout le chanvre. La famille NICOLLE en fut le 2ème propriétaire. Le moulin revient au broyage du blé avec son 3ème propriétaire :la famille DUPREZ-PICARD.

3)Les tordoirs de NICOLLE: Nicolle DESPRINGALE ,tordeur et salineur ,avait fait construire deux moulins à vent ,en bois , de chaque côté de la route de Lille ,à mi route entre le moulin blanc et le moulin BOUCHART. A droite ,en allant vers Lille le moulin était appelé "Suzanne".Ces 2 moulins disparurent quand l'industrie de l'huilerie s'éteignit dans notre ville.

4)Le tordoir de la ruelle Crassier:BARBIEUX-JOSSON possédait le tordoir de la rue WACQ,mais également un moulin du même genre au Moulin des loups ,dans la ruelle CRASSIER; il fut démoli vers 1870.

5)Le tordoir de la route de TOURNAI :il était situé en face des Tanneries  du Nord ,il appartenait à un certain sieur DERECQ.Par la suite il devint par la suite la propriété de Ve DUPREZ.Il disparut vers 1870 également.

6)L'huilerie de la rue du Marillon:   TRIBOUILLET,directeur de la porcelainerie de la rue du Marillon ,vend son affaire et vers 1839,dans la même rue ,il crée une fabrique sur les parcelles 1122,1131,à 1134.Pratiquement à coté de son ancienne propriété.Il y exploite un brevet de son invention .Il crée la société TRIBOUILLET et Co.Celle ci est citée à l'exposition universelle de PARIS en 1839, TRIBOUILLET est reconnu comme exploitant ,à ST AMAND et TOURCOING, u, procédé pour extraire l'huile des eaux du lavage des draps et laine huilés. La Société expose alors des savons qu'elle avait pu fabriquer avec l'huile récupérée et des engrais préparés avec des résidus de sa fabrication.(Sté d'Agriculture ,Sciences et Arts de Valenciennes 1863,page 443).L'affaire ne fut pas prospère,l'usine fut vendue ,en 1846 ,à sieur EVRARD de DOUAI .Il continua la même industrie en installant une machine à vapeur de 6 HP:  ""L'IMPERIAL" du 22/11/1848,reproduit une annonce de DEFFRENNE et Co fabricant d'huile à ST AMAND,exploitant le procédé EVRARD et offrant de l'huile pour machines,de l'huile pour horloges,de la graisse à piston, Dépôt: 31 rue de Paris à VALENCIENNES.On distillait dans cette usine des matières grasses pour récupérer de la graisse à voiture.En 1863 ,EVRARD cède son affaire à une Société travaillant le pétrole.On appelait alors cette affaire :la fabrique MALINGRET ,du nom de son directeur. Devant la dangérosité de cette fabrique ,le conseil municipal ,dans sa séance du 13 novembre 1863,interdi à la Société de continuer son exploitation pour laquelle ellen'avait pas les autorisations suffisantes.L'ordre du Conseil fut négligé. Une nuit un alambic prit feu causant un immence incendie  qui amena la disparition définitive de l'usine. Sur son emplacement ,on construisit ,en 1867,une école.

6bis)Précisions de QUENEHERVE David(généalogiste):Il y avait une famille d'huiliers qui n'est pas citée dans votre liste. Ce sont les CROMBEZ au début du 19e siècle.Louis CROMBEZ époux de Agnès DAVAINE était huilier et trois de ses fils ont excercé cette profession. En 1806 au côté droit du Moulin des Loups, je relève : Jacques CROMBE, 52 ans, huilier

 6ter):Précisions apportées par WIRTGEN DEVAUX, Chistine(généalogiste)  En complément des informations généalogiques données sur certains huiliers de Saint-Amand, j'apporte quelques notes concernant ce métier glanées au cours de mes lectures, vu que certains de mes ancêtres ont pratiqué ce métier.Voici d'abord un extrait de mon livre :
Outre le fait qu'il était agriculteur à Bléharies, Jean-Baptiste Drappier était aussi, d?après
les différents actes d'état-civil que j'ai consultés, renseigné comme étant fabricant d'huiles, profession qui lui venait de son beau-père, Jacques François Baisieux.
(N.B.
Jacques F. BAISIEUX (dont la famille était originaire de Lecelles) est décédé le mardi 3 décembre 1839, à l'âge de 44 ans, à Tournai. Il mourut d'un accident de cheval. Il avait acheté le moulin du haut arbre (celui de droite), moulin à moudre les graines pour en récupérer les huiles.
En menant les huiles chez Pollet à Tournai, un accident de cheval le tua rue St Brice. (Notes de Marie Bouchart)). Au XIXe siècle, dans le Nord de la France, on produisait de l'huile de colza pour s'éclairer et de l'huile d'oeillette, pour la bouche.

 ( photo:ici un "bec de gaz"" ,aprés 1815,servant à l'éclairage public)

 Ensuite, le gaz de ville et le pétrole ont fait disparaître l'éclairage à l'huile de colza. Durant la guerre 1914-18, du matériel, qui avait servi bien des années auparavant à produire de l'huile, a été retrouvé dans les fermes. Et les gens se sont remis à en fabriquer de nouveau à partir de graines de navette, de cameline. Cette production avait disparu face à la concurrence des huiles venues des colonies. Ces huiles servaient à l'éclairage et l'alimentation. Pendant la guerre 1940-45, à la ferme Dombrie à Lecelles, on a recommencé la culture de l'oeillette pour l'huile de table.
À l'heure actuelle, dans toute l'Europe, on cultive du colza pour l'huile de table. Et en France, des cultivateurs presse le colza chez eux ; l'huile ainsi obtenue est utilisée comme carburant dans le tracteur et remplace avantageusement le fuel, le reste, c'est-à-dire le tourteau, est donné comme aliment au bétail.
(N.B. Célèbre dans le Nord de la France, l'huile d'oeillette est extraite des graines de pavot blanc
.      

 L'huile d'oeillette, de première pression à froid, est une huile comestible de couleur jaune pâle ou jaune d'or clair, de saveur très douce et agréable à condition d'être obtenue à partir de graines très fraîches. Sa teneur en acides insaturés aide à la dissolution des boues cholestéroliques, à l'assouplissement des artères ; elle est donc recommandée à ceux souffrant de troubles circulatoires ou cardiaques. Sa teneur en triinsaturés et diinsaturés (65%) fait qu'elle surpasse l'huile de tournesol (58%) et la rend comme précieux facteur d'immunisation contre le cancer et les maladies cardio-vasculaires.)
Voici enfin des définitions :

Huilier : Fabricant et marchand d'huile de table ou d'usage domestique (aussi olieur ou tordeur d'huile)
Olieur : Fabricant d'huile dans un moulin à huile (fréquent dans le nord de la France et en Belgique). Marchand d'huile. Voir Huilier et tordeur d'huile.

Tordeur d'huile : Fabricant d'huile (aussi  huilier et olieur). « Comme son nom l'indique, le « tordoir » est une usine (moulin) où l'on « tord »(après broyage) les graines de lin, de colza, d??illette, de navette, de camomille et de cameline pour en extraire l'huile. Cette opération consiste à presser des sacs remplis de « farine » au moyen d'un pilon agissant sur un coin qui, en s'enfonçant, serre les sacs d'où l'huile finit par s'écouler. Cette méthode est utilisée dans tous les tordoirs sur pivot. Quelques moulins-tours utilisent une presse hydraulique, procédé plus moderne et plus performant. Il existe deux pressions, la première à froid pour en extraire une huile de première qualité, la seconde à chaud. C'est pourquoi on remarque toujours la présence d'un chauffoir dans le moulin à huile. Mais avant de subir cette pression, la graine est broyée par des pilons, remplacés plus tard par deux meules verticales. Parfois, un aplatisseur préparait la graine avant le passage aux pilons. Toutes les huiles pouvaient servir à fabriquer du savon. L'huile de lin était principalement utilisée dans la  fabrication de peintures, de vernis et de mastic. Le colza servait à l'éclairage, loeillette à la consommation domestique. L'huile de colza servait aussi pour la fabrication du savon. Le résidu, appelé « tourteau » était utilisé pour l'alimentation animale. » Travailler au moulin - Jean Bruggeman.Ce métier était pénible et obligeait le tordeur à courir entre la presse, les pilons et le chauffoir au milieu d'une chaleur et d'un vacarme importants. NOTA:histoire des moulins du nord par Jean BRUGGEMAN ;site internet :

http://asso.nordnet.fr/aramnord/jean-bruggeman  (ou tout simplement: jean bruggeman)

 7)LES SAVONNERIES : conjointement aux huileries ,il y avait les savonneries portant les mêmes propriétaires:NICOLLE,VANLOOY,STERLIN ,DOUTRIAUX.  NICOLLE Albert(1800/1870)exerçait aux n°6 à 12 rue du Grand REPAS (sa salinerie se trouvait place de l'Eglise)),il possèdait 2 tordoirs sur la route d'Orchies en 1815.Son fils Pierre NICOLLE cessa toute activité industrielle en 1874.

STERLIN-DUBOIS : exerçait rue Thiers, ayant émigré ,sa veuve Célestine BARBIEUX remonta l'affaire, puis la céda à son fils Ange STERLIN. Vers 1857,c'est DUVILIEZ -STERLIN qui succède et en 1870 c'est DUSART-BOURGOGNE qui fabriquait alors 100.000kgs de savon par an vendus aux environs de 47 francs(de l'époque)les 100 kgs.DUSART cessa son industrie et revendit l'immeuble à MELLE STERLIN.

8) LA MOUTARDE : l'exploitation des vieux journaux détenus à la Médiathèque nous apprend qu'une famille DUPIRE fabriquait de la moutarde. Les agriculteurs de notre région devait donc cultiver cette graine.

 


 

 

 

 

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     Le Genièvre et les distilleries de Genièvre feront l'objet de notre 16ème article.

 

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Vous avez constaté des erreurs, vous voulez ajouter un commentaire , vos ancêtres figurent parmi les noms cités : vous êtes susceptibles d'améliorer cet article en nous faisant part de vos observations . (ptitloup6@hotmail.fr

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       Rappel: vous désirez assister l'HISTORIAL AMANDINOIS ,devenir membre de l'Association ,contacter la : 42 rue Henri Barbusse 59230 SAINT-AMAND-LES-EAUX .       Vous appréciez ce blog ,communiquer son adrese à vos amis et connaissances

NOTA:
  Si vous aimez la généalogie ,si vous désirez commencer votre généalogie ,vous recherchez vos ancêtres amandinois ou dans les communes environnantes, vous pouvez trouver de l'aide sur

le site : http://fr.groups.yahoo.com/group/saint-amand-les-eaux/

                                                      

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                                                                                            ptitloup6@hotmail.fr

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6 juin 2006 2 06 /06 /juin /2006 21:38

 

 

 

                      TANNERIES , RUBANNERIE,CHARBON DE BOIS                  

  Dans la page réservée à la Tannerie ,nous avons parlé trés largement de la Tannerie du Nord crée par les membres de la famille EGO . Hors ,nos recherches nous permettent d'affirmer que d'autres tanneries ont été présentes à ST AMAND LES EAUX ; ainsi que des activités annexes à ces industries. (Source: Journal L'ECLAIR ,édition du dimanche 28 décembre 1947)                       

                                               Photo:un corroyeur ou fabricant de courroies                                                 

   Rappelons que la Tannerie tire son nom du TAN ou écorce du chêne qui servait ,autrefois,à conserver les peaux des animaux tués.(voir la page sur la page sur le tannage). Le tanneur , àl'origine ,était aussi CORROYEUR ( fabricant de courroies) finissant le cuir jusque son dernier stade de fabrication. Les courroies servaient aussi bien à l'homme , à la machine ou à l'animal.                           

   Avant la Révolution ,on trouvait trois petites tanneries -corroieries à ST  AMAND  . Leurs fabrications suffisaient aux besoins locaux. Il faut attendre environ le milieu du XIXème siècle pour voir se développer ,dans notre ville,des affaires plus importantes. Nous vousprésentons les tanneries et autres activités oubliées :

  1) Tannerie de la Ve JOLY: le cadastre de 1821 indique que son établissement était bâti à l'emplacement des N°41 à 43 de la rue Thiers(courd Delfose).Son établissement figure sur une statistique de 1828.Aucune autre trace sur les autres états. Photo:un corroyeur au travail   :    2)Tannerie de la rue d'Orchies: Installée à l'angle de la rue d'Orchies et de la rue de la Paix.La Capitation de 1744 nous révele qu'elle appartenait à Sieur Guillaume Georges DUBAC ou DUBACQUE. Devenue corroierie ,l'établissement semble avoir été repris parPieters CHARLES et transporté au n°59 de la rue d'Orchies .Il eut comme successeur ,en1851 ,SEMAL-LEDRU qui céda son affaire en 1857 à son gendre LEGRAIN-SEMAIL qui devait s'installer au n°22 de la rue d'Orchies.

  3)Tannerie de la rue de MARILLON : S'élevait à l'emplacement de la maison de MME ACHILLE LECLERCQ ,cet endroit que l'on appelait ""LE CHATEAU DU BEURRE "",suivant une tradition que le journaliste n'a pu retrouver l'origine. Cette tannerie appartenait à LouisDECAMPSqui émigra pendant la Révolution. Ses biens furent vendus comme biens d'émigrés. Quelques années plus tard ,JB Druon DESCAMPS est signalé comme propriétaire,il devait être le gendre de Louis DESCAMPS. Le moulin Demeulin ,rue de Marillon devait être une dépendance de cette tannerie.( citation du journaliste)  En 1841 ,la tannerie passe à Joseph CUVELIER-TAQUET qui occupait trois ouvriers jusqu'en 1843,date à laquelle Antoine CUVELIER ,Alexandre CUVELIER ,lui succédèrent. En 1851 ,l'affaire passe à DUSSART-CUVELIER et BASSEZ-BORDEAUX jusque1877, date à laquelleun certain POCHET installa une fabrique de papier dans cet immeuble.

 4)Tannerie de la Place de L'église: Il a été impossible de trouver son emplacement exact.Elle ne devait pas être sur la place elle-même, dont les constructions ,bien connues ,disparurent en 1783,lors de l'édification de l'Eglise ST MATIN. Elle a appartenu ,en 1827 , à DORCHIES-CHEVAL et a occupé 3 ouvriers .Elle serait disparue en 1837.Aprés la Révolution ,le nombre de tanneries augmente .

 5) TANNERIE EGO : Druon Ego , né en 1800,créa une tannerie-corroierie à l'emplacement de la Maison de MR.BROCHART ( MR.BROCHART exploitait une imprimerie à l'entrée de la rue de Valenciennes-lucien) .Il avait 2 ou 3 ouvriers. Il a transporté cette tannerie rue de Condé et l'a exploité ,jusque sa mort en 1874. Ses fils Gustave et Léon EGO reprirent la Tannerie à la mort de leur mère et la développèrent jusque 1897 .A cette date ,Gustave EGO se retira et fit place à son fils Paul qui resta associé de son oncle Léon jusque 1913.En cette année là ,Léon EGO s'étant retiré , Paul EGO continua seul jusque 1923,date à laquelle il fusionna avec les tanneries du Nord.

  6) TANNERIE FLECHER : une autre tannerie existait rue de Condé ,au n°43.Elle appartenait àJB CHOTTEAU-LABY et à Louis FLESCHER. Cette tannerie semble avoir été poursuiviepar le malheur: en 1830 elle est est en faillite.Jules FLESCHER la reprend,mais son successeur ,Louis FLESCHER ,du la vendre le 25 octobre 1841 , il a occupé 4 ouvriers. Elle disparaît pour toujours.

  7) TANNERIE DE LA RUE DAVAINE: DECOURRIERE-BOUCHART au début du XIX ème siècle avait installé une tannerie ,en sus de sa ferme et ce dans la maison voisine de la Distillerie DAVAINE. Il l'exploita jusque 1830 .Il la remplace par une fabrique de clous.

  8)TANNERIE DE LA RUE DES FEVES: Elle se trouvait dans la rue du Petit Faubourg de TOURNAY et rue des Féves. En 1833 , elle est la propriété de TALMANT-DAVAINE,elle occupe 4 ouvriers. En 1857 , elle devient propriété de JB PLOUVIER , pour passer ensujite ,vers 1893, à WUILBAUT Hyppolite. Ce dernier vend l'immeuble ,vers 1920,aux demoiselles DUBOIS qui en font un pensionnat. La tannerie possédait un moulin pour broyer les écorces de chêne , c'est "le Moulin à Ratte".

 9)TANNERIE DE LA LONGUE SAULX: elle était  la propriété de Pierre NICOLLE ,en 1855 elle appartient à Laby LECOEUVRE qui semble en avoir été le créateur( note du reporter).l'affaire passe aux mains de Isidore GODSCHALK . 

  SUIF ET CHANDELLES: cette activité ne semble pas avoir tenté les Amandinois. Sur la liste des émigrés on trouve comme fabricants : DENISES (frère et soeur) ,A.DESBLEUMORTIERS , LECLUSELLE (frère et soeur) .En 1835, on voit Charles DEROUBAIX ,originaire d'Orchies ,qui se déclare fabicant de chandelles ,dans un atelier sis rue d'Orchies . En 1850 ,on trouve Olivier ALEXANDRE ,né en 1815,qui aura comme susccesseur de 1858 à 1870 Olivier RAVEZ installé 19 rue Davaine.L'affaire se poursuit  , en 1884 , avec RAVEZ Albert , et en 1892 par Ghys RAVEZ. On peut encore citer Vaillant BERQUIN qui était installérue des Anges , Jules DUBOIS , en 1887, rue de la Scarpe.Le développement de l'éclairage au pétrole ,au gaz et à l'acétylène ,devait faire disparaître l'industrie de la chandelle qui ,subsista encore avec TAQUET          

                                                                            

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                     MANUFACTURE DE TRESSES,LACETS et FILS GLACE

                         TRULLEMANS ET CIE A ST AMAND LES EAUX

Par G.DASSONVILLE (membre de l'historial) (voir photo)

        L'histoire de la rubannerie ,à ST AMAND- LES- EAUX ,est celle d'une activité industrielle qui y fut anecdotique , tandis qu'à COMINES(BELGIQUE), par opposition à COMINES-WARNETON(FRANCE), où elle prit son essor en 1719, elle continue de nos jours à y prospérer:  L'histoirede la rubanerie à St Amand les eaux (Nord) est celle d'une activité industrielle qui y fut plutôt anecdotique, tandis qu'à Comines (-Belgique, par opposition à Comines-Warneton, en France), où elle prit son essor en 1719, elle continue de nos jours à y prospérer. C'est à cette date que Philippe Hovyn, un manufacturier originaire d'Ypres,  héritier de la tradition drapière installée des deux côtés de la Lys depuis le XIVè siècle, créa la première manufacture de rubans de lin à Comines-Belgique.  Rappelons qu'avant le Traité d'Utrecht en 1713, lequel mit fin à la guerre de succession d'Espagne, les deux communes belge et française de Comines séparées par la Lys,  ne formait qu'une seule  entité .               

                                                                                                                                                                        

                                                                                                                         

 . C'est en 1920 que Jean Trullemans, âgé d'à peine plus de vingt ans, arrivant de Comines, vint la Longue-Saulx, sur les parcelles 2351, 2352, 2353 et 2354 du plan cadastral de 1886, installer un atelier de rubanerie sur les deux niveaux d'un bâtiment qu'il fit construire au 2 rue de section B3. Bâtiment important dont une grande partie est visible encore (voir photo) qui témoigne de la confiance de Trullemans dans l'avenir de son entreprise.  C'est l'eau du Manquet, rivière qui passe en souterrain de nos jours, qui servait à cet usage et c'est le même Manquet qui évacuait les eaux de la teinturerie. Simon Trullemans, frère cadet de Jean, travaillait sur les métiers et l'on voyait parfois aussi leur père dans l'usine.Il nous a été rapporté que la manufacture fabriqua aussi des chapeaux de paille?  En 1930 cet atelier cessa toute activité et J.Trullemans s'en retourna avec sa famille d'où il était venu, pour reprendre une activité salariée dans l'industrie textile traditionnelle. La main d'oeuvre féminine eut vite fait de se faire employer dans les nombreux ateliers particuliers de bonneterie de St Amand et de l'usine Devaux. Hormis à son tout début où les ouvrières étaient nombreuses, on en compta une petite centaine vers 1925-26, la rubanerie n'occupa guère plus de dix à vingt ouvriers vers la fin de sa brève existence.....La création d'une rubanerie à St Amand peut s'expliquer par la production relativement importante de lin cultivé dans la vallée de la Scarpe entre Marchiennes et St Amand. Cette culture a quasiment disparu de nos jours, alors qu'elle contribua non seulement à l'approvisionnement d'usines textiles au XIXè siècle entre Armentières et Courtrai, mais aussi à celui de moulins à huile dont témoigne le Moulin blanc à St Amand. Le rouissage du lin fut pratiqué dans les eaux de la Trétoire et du Décours, comme il le fut dans celles de la Lys; ces eaux étant d'une qualité particulièrement appropriée parce qu'elles y ruissellent sur des formations géologiques argileuses tandis que dans les vallées au sous-sol crayeux, elles sont beaucoup trop riches en bicarbonate de calcium et ne conviennent pas.


Rubans, lacets, tresse et cordage                

  

Le charbon de bois et la forêt de Saint-Amand  

 

Par G.DASSONVILLE (de l'historial):   


          

            La forêt de SAINT-AMAND-LES-EAUX a alimenté ,en bois de chauffage ,toutes les industries et les ménages  de la ville ,pendant trés longtemps. Ce n'est qu'à l'exploitation des mines de charbon ,que la forêt a  été ,un peu ,oubliée .Néanmoins ,il a subsisté une petite industrie de charbon de bois:  

L'activité qui a consisté pendant des siècles, sinon des millénaires, à couper et débiter des arbres dans les forêts  pour en faire du charbon de bois, a totalement disparu  après la deuxième guerre mondiale dans notre région. Parmi nos anciens, il en est encore peut-être qui se  souviennent , du côté d'Hasnon ou de Marchiennes, de  ces rares tumulus fumants, recouverts de terre ou d'argile, sous laquelle se  produisait ce que l'on nomme  aujourd'hui  pyrolyse.A St Amand le charbon de bois servit aux XVIIè  et surtout au XVIIIè siècle dans les ateliers métallurgiques, notamment dans la fabrication de clous.

 Quand a pu naître cette activité ? A cette question, les témoignages des archéologues  sont très prudents : « il y a très longtemps ?peut-être sitôt que les premiers hommes eurent découverts le feu ».                                                      

                                                                                               

   

       Quoiqu'il en soit, Jules César,  dans son ouvrage sur la Guerre des Gaules  (Bellum Gallicum liber sixtus)  laisse  à penser qu'il a pu rencontrer des charbonniers dans la sylva hercynia, la forêt hercynienne.Les historiens ont désigné par  cette expression l?immense forêt qui s?étendait à travers toute l?Allemagne centrale, depuis la Forêt Noire jusqu?aux Carpates. Or César en parle après avoir décrit ses expéditions contre les Nerviens, les Sénons et les Ménapiens, après avoir passé le Rhin. Il est probable que, toutes les forêts rencontrés jusqu?à Boulogne, c?est à dire jusqu?à la mer, faisaient partie pour lui de la forêt hercynienne, dont celle de St Amand., beaucoup plus étendue alors que de nos jours. 

Celle-ci reçut aussi le nom d?antique forêt charbonnière dans certains ouvrages d?histoire..

  Sur Internet il y a de nombreux sites traitant la manière de faire du charbon de bois.Mais à quoi sert le charbon de bois ? : de nos jours le charbon de bois est plus connu pour son usage dans les barbecues :   


 Dans l'Industrie pharmaceutique,certaines préparations liquides sont filtrées sur du charbon de bois en grain.Des granulés ou des gellules de charbon en poudre sont indiquées pour traiter le météorisme. C?est surtout le traitement de l?eau qui est grand consommateur de charbon végétal lorsque l?on produit de l?eau potable à partir d?un cours d?eau. C?est l?étage ultime de filtration, à l?issue de traitements de clarification, de manière à éliminer en particulier les mauvais goûts qui pourraient subsister. On utilise alors le plus souvent du charbon actif en grain, charbon de bois ou charbon de noix de coco,  dont la surface spécifique est très grande, plusieurs centaines de m2 par gramme.En Afrique, le charbon de bois est utilisé pour le chauffage.

 

 

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  SUCRERIES-CHOCOLATERIES-VINAIGRERIES-DISTILLERIES  Ces activités feront l'objet d'une page particulière.

                                               

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    Rappel de l'adresse du blog:http://historial.amandinois.over-blog.com ou sur  
http://www.francegenweb.org/blog/?2006/08/05/159-l-historial-amandinois (clic sur ""à visiter sans modération"")

         Vous souhaitez obtenir des renseignements sur l'association,adhérer à l'association ,contacter la : le mercredi matin au 42 rue Barbusse à ST AMAND LES EAUX, 

 

                                                              ptitloup6@hotmail.fr

                                                                                                          

                                                                                        

 

 

 

 

 

 

 

 

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5 juin 2006 1 05 /06 /juin /2006 15:54

 

                                                                  

 

        J. C.BOERAEVE , membre de l'Historial ,nous rappelle que la bière est une boisson   légèremental coolisée ,obtenue par fermentation du sucre de l'orge germée (Malt) sous l'action de la levure et parfumée avec du houblon.

            La bière se consommait en Mésopotamie(IRAK) vers 4 à 5000 ans avant Jésus Christ, elles'appelait ""SIKARU"".L'Egypte des pharaons (1400 avant JC) consommait le "ZYTHOS ou ZYTHUM" L Et nous l'avons vu ,les celtes de l'Europe et nos Gaullois l'appelait ""La Cervoise"",dont nous vous avons parlé précèdemment.

          C'est en 1070 que STE HILDEGARDE (abbesse bénédictine)1098/1179)conseilla l'utilisation du Houblon qui donne une fraîche amertume agréable qui ,de plus ,combattait certaines fermentations nuisibles et permettait une meilleure conservation . C'est à cette époque que le houblon devint le seul ingrédient aromatique utilisé dans la production de la bière.

         Dans les Provinces de l'Europe , on brassait la bière dans les "CAMBES" d'où le nom de CAMBIER donnait aux brasseurs . Ceux-ci afin de se distinguer par un produit plus courant "LA GOUDALE" (de l'anglais ""GOOD ALE"". Dans le meme temps , une bière plus alcoolisée appaelée    ""LA CUYTE"" ( d'où l'expression ""avoir une cuite "") est élaborée.

      Au 19ème siècle , l'innovation bat son plein ,les découvertes : Thermomètre ,machines à vapeur ,trains ,etc...) modifient les structures et l'industrialisation s'amorce. Les travaux de PASTEUR initient les brasseurs à la FERMENTATION BASSE et à LA PASTEURISATION ,ce qui a pour conséquence de faire de la bière ,un produit fin et stable en qualité. La conservation et le transport en sont facilités.

      Au cours des siècles ,on observe que le Brasseur cultive ses champs où il obtiendra l'orge nécessaire à la fabrication. Bien souvent ,le brasseur est  en même temps ""CABARETIER"".

     A ST AMAND LES EAUX , selon ""l'ETAT DES MARCHANDS,NEGOCIANTS,ET DES ARTS ET METIERS""   il y avait en 1697 : 8 brasseurs , en 1746 :22 brasseurs , 36 cabaretiers  et 4 aubergistes(ce qui répond à notre question précèdemment posée dans le précèdent article)-en 1815 ,il reste 10 brasseurs qui employent ,en tout , 25 ouvriers ,leur salaire journalier 1 franc de l'époque

   A ST AMAND, en 1908 , PASTEUR et Georges Auguste RIF (1857-1922) mettent en oeuvre ,pour la 1ère  fois dans le Nord de l'Europe , LA FERMENTATION BASSE ET LA CULTURE PURE DE LEVAIN 

                                 Photo :"Historial" :Plaque en l'honneur de PASTEUR ET RIF

         ( PASTEUR ,Louis , 1822-1895  )                                      

     
Cette plaque se trouvait   apposée à l'entrée de la Brasserie BOUCHART 
                         

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                                                    LA BRASSERIE BOUCHART      

        

   Nous vous rappellons que la Brasserie BOUCHART était située entre la rue Thiers , la ruelle du cinéma(1947) et la vieille Scarpe. La maison d'habitation se trouvait à l'emplacement du Crédit Lyonnais. En remontant ,bien avant la Révolution Française ,on trouve une lignée de BOUCHART qui la possèda successivement: Allart BOUCHART , BOUCHART-LESAGE, BOUCHART-DERECQ, BOUCHART-DUFLOS, et enfin BOUCHART - DEMORY,dont la fille unique épousa Colmban-BASSEZ ,meunier. A la mort de BOUCHART-DEMORY ,vers 1860 ,la brasserie fut vendue et démolie pour faire place à des immeubles particuliers.                                                                   

       Les BOUCHART-MIDOUX achetère un terrain et une habitation rue du 2 septembre à SAINT-AMAND -LES-EAUX ; Ils y construisent une brasserie qui prend très vite une extension et une bonne réputation. En 1944 ,l''habitation et une partie de la brasserie subissent des gros dommages .Courageusement ,les BOUCHART reconstruisent et se lancent dans la conquête de la clientèle:


 

 Les nouveaux bureaux.                                                                              Les anciens batiments

               Vite,Vite ,nous livrons la bière

                                   

                                 

      Une nouvelle résidence vit le jour ,pas très loin de l'entrée de la Brasserie :

 




                                     

   Une publicité parue en 1925 .Ci-dessus les livreurs de bière et les véhicules de livraison.(collection
personnelle de Michel BOULOGNE de ST AMAND LES EAUX
brasserie_bouchart.jpg 



 brasserie-bouchart12.jpg
                                                       


brasserie bouchart17

  

      Photos adressées par JM LESCOL de RAISMES(ancien brasseur des Etablissements BOUCHART

filtration.jpg      henri.jpg
gerard.jpg

freddy.jpg jean-marie2.jpg

21-03-2010-11-00-22-robert-gerard-jmarie.jpg 
trois brasseurs,dont JM LESCOL


brassage.jpg
                       Photos adressées par JM.LESCOL et publiées avec son autorisation.C
i-contre ,la salle de brassage.Photo:JM LESCOL


     




   

 

 

 

 

 

 

image002.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un brasseur et la limonade de BOUCHART

 

Ci-dessous ?les tonneliers de la Brasserie BOUCHART en 1924.(Photo :collection familiale de Michel BOULOGNE de ST AMAND LES EAUX)tonneliers_bouchart.jpg                                  

  Un camion de livraison de la Brasserie DOREMIEUX -LECLERCQ  à l'hôtel-restaurant de la Place.Il s'agit de l'ancienne façade de l'actuel ""HOTEL DE PARIS"".(Photo de la collection familiale de Michel BOULOGNE de ST AMAND.                    

 

  Suivant l'évolution , la direction de la Brasserie se lance dans la Publicité pour promouvoir leurs
produits. Distributions de gadgets publicitaires (montres ,buvards, crayons , calendriers , etc.....) Pour assister un dépositaire ,demeurant aux deux Alpes, elle n'hésite pas à organiser un critérium .

        Ceci ,faisait partie d'un vaste plan publicitaire  destiné à sensibiliser les dépositaires de la marque. Outre un thème accrocheur destiné aux consommateurs ,la totalité des dépositiaires était invité On n'hésitait pas à faire venir ,en l'occasion ,de convier une vedette du show-biz ,pour animer la journée d'ouverture de la campagne d'année . Les vedettes étaient invités à dire un bon mot pour vanter la bière :

Anne-Marie CARRIERE dira: ""QUAND IL S'AGIT D'UNE SYLVER,TOUJOURS TROP PETIT EST MON VERRE . "    (ci-dessous ,la SYLVERT aurait elle un effet dépuratif ?????)                 

                                                

 LES  FRERES ENNEMIS démarrèrent un jeu concours  où chaque semaine était remis aux gagnants 2 ""Dyane Citroen"",durée du concours 6 semaines.DUPONT ET PONDU participèrent à l'""HEURE DE PLAIRE"".A cette occasion des milliers de montres de plongée furent distribuées. 

    Chaque année à la ST ARNOULD , Saint Patron des Brasseurs était fêté . C'est l'occasion pour la Direction de la Brasserie de remettre les Médailles du Travail .

   L'ADMINISTRATION investit de gros moyens pour mieux produire . Mais rien n'y fit ,la concurrence passe et la brasserie a jeté l'éponge. Les brasseurs ont été reclassés soit dans des Brasseries situées dans la Région d'ARMENTIERES ,soit dans des usines de leur choix .

                                                                                     xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

  Peut être qu'à cette occasion ,les brasseurs chantaient cette vieille chanson retrouvée dans les Publications et Annonces du VALENCIENNOIS (de 1825)

EL'CANCHON DEL'BIERE


 Air de l'Habit d'min vieux Grind'Père


In a biau dir',in a biau faire Del'bièr' in                               n'in bot chez les Bêches,


El cite,el vin n'y pourront rien                           Chez les All'minds, chez l'z'Ollandais

A ceuss' du nord, faura del' bière                      In in bot in Suète ,in Norwèche,

Jusqu'au jour du dernier jug'mint                     Chez l'z'Autrichiens, chez les inglais.

Del jeun', del' vielle,                                                  Eunn' bonn' pratique, 

Chope ou bouteille                                                    Ch'est l'Amérique, 

Mes camarades in n'in buvra toudi,   Mais chell' du Nord, mes fieux, vous 'comperdez

Et si l'dimanche                                                         L'Giographie 

In bot del' blanche                                                     In'est rimplie 

Pour sur a l'brune in arvéra l'lundi         Y a cor l'Hanof' et l'Saxe ...et pis...cachez

Car ch'liqueur là,si ch'nest l'prumière,    Mais quoiss' qué j'fais! J'laiss'là l'Bavière,

All'armontt bn a quieuq'mille ans,          Duss qu'in in bot des vrais ruissiaux ;

Et si qu'in n'da bu si longtemps             Qu'les ru sont pleinn' et d'grinds tonniaux

Ch'est qu'chétot bon del bière (bis)        Oùs' qu'on met fauque d'el bière (bis) 


Chu qué j'vas dir' vos povez l'coire,        Quind in a so , y a point s'parelle,

In n'in buvot chez les Hébreux                Pou l'digession , all'a l'dessus ;

Arwétiez peu ed'dins l'histoire,               All' rind l'frimouss rosse et vermelle,

Vos verrez qu'je n'sus point minteux.      Ya des buveux qu'all rind pinchus;

Vo verrez core                                                       Pour la malates 

Equ'Diodore                                                         Ya point d'panates 

El'Sicilien, disot que l'z 'Egyptiens         D'bouillon , d'potion qu'in pourrot comparer .

f'sott' un vin d'orche                                             L'apothicaire 

Qui flattot l'gorche                                               Ne l'la point querre;

Et qu'avot l'forche et l'goût des meilleurs vins    Gravelle, carculs,rin n'li peut résister

Pour brassiner,int'leu manière                Des gins plins d'mau, qu'sus leu derrière,

Et l'not ej'cros qu'y-a des cang'mints;               In arot dit qui z'allott' fonflir,

Mais,malgré cha,mes bonnés gins                     I n'a fallu pou les guérir

Ch'étot pas moins del'bière(bis)             Qué d'leu donner d'el bière(bis) 


Gif boisson biere 39701   

      

 

A votre santé,mais n'oubliez pas "l'abus d'alcool nuit a la santé et est cause d'accident(s).

Ouvrier-DAVAINE.JPG

        En 1890, René BOUCHART était propriétaire d'une Malterie . Il n'hésitait pas a mettre la main "a la pâte" pour faciliter le travail . Les accidents de travail pouvait survenir

en sa présence. A l'époque ,cela se relatait dans les faits divers des journaux de l'époque :

 

                            &&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&


        Vous pouvez participer à l'élaboration de ce blog en nous faisant part de vos constations  ,de vos commentaires ,en nous adressant des photos en rapport avec le sujet traité, contacter nous : ptitloup6@hotmail.fr 

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30 mai 2006 2 30 /05 /mai /2006 21:46

 

                                                                                

 

          
           
               LA BIERE  

Notre douzième article , avec l'aide de MR.Jean-Claude BOERAEVE,secrêtaire-adjoint
    Nos ancêtres ,les gaulois , consommaient une boisson "" LA CERVOISE"", cervesia en gaulle.Il s'agissait d'une bière faite avec de l'orge et autres céréales ,déjà consommée dans l'antiquité et au moyen age . ( dictionnaire Larousse) lien internet :
www.culturebiere.com  )

  

Dessin: Jean RISACHER ,illustrateur à  SELESTAT (67),avec l'autorisation,écrite (31/05/2006) de SophieLA CERVOISE)  :  .                              propriétaire de L'IRISHPUB à SELESTAT-site

   """"La fabrication de la bière a évolué à travers les âges. Ce que l'on considérait comme de la bière il y a 8000 ans est sans aucun doute très éloigné de ce que nous connaissons aujourd'hui. Les « migrations » de ce breuvage à travers le Monde et le temps ont obligé les brasseurs à adapter le mode de fabrication en fonction des évolutions techniques et des matières premières disponibles. Ce qui n'était autrefois qu'une sorte de « bouillie » alcoolisée plus proche des aliments solides que des boissons, est devenu, notamment grâce aux progrès de la micro-biologie et des techniques industrielles au XIXe siècle, la boisson limpide que l'on connaît aujourd'hui. Les méthodes de fabrication actuelles sont cependant très proches de celles de ces derniers siècles ce qui dénote une normalisation dans le processus de fabrication."""

   Un peu d'histoire:  Au 1er siècle ,l'Empeur DOMITIEN fait arracher les pieds de vignes , en Gaulle. Dés lors ,la consommation de la ""Cervoise "" prend une grande extension. Cette boisson est sucrée ,car pour faire cette sorte de bière ,les Gaulois ajoutaient du miel à l'orge.

   Sous St Louis     en 1268,un réglement particulier des Brasseries de PARIS précise qu'il ne doit entrer dans la fabrication de la bière que de l'orge     du houblon   et naturellement de  l'eau   

  Trés longtemps ,la fabrication de la bière est réduite à une technique très simple qui fait plier de rires nos brasseurs actuels. En 1715 , en Flandre Française ,un certain PIGNOL de la FORCE donne une certaine idée de cette fabrication : ""La boisson ordinaire est la bière. Cette liqueur se fait avec de l'orge hatif appelé ""sucrion"".On fait germer à l'eau.On ajoute 1/8 ème d'avoine courte que l'on fait moudre sans germer. On fait bouillir le tout pendant 24 h,aprés quoi on verse la liqueur dans des 1/2 muids(tonneaux)où elle fermenteCette préparation est en état d'être bue 15 jours aprés qu'elle a été faite . Le houblon sert aussi à faire de la bière ""

 (Source : journal L'ECLAIR ST AMAND,N°43 du dimanche 26 octobre 1947,Directeur Paul FASSIAUX, l'imprimerie se trouvait 138-140 Rue Roger SALENGRO à ST AMAND)


                                                                        &&&&&&&&&&&&&&&&&&


""Pour produire de la bière, il faut certaines matières premières qui vont être transformées tout au long du processus de fabrication. Il est nécessaire de disposer :d'eau de très bonne qualité ,de malt (fabriqué à partir d'orge),de houblon ,de grains crus (des céréales non fermentissibles qui donneront leurs sucres).Pour transformer ces matières premières, on va utiliser diverses techniques de chauffage, de trempage et utiliser des levures afin de permettre la fermentation du moût (production d'alcool).Les étapes de fabrication sont les suivantes :

   1) le Maltage , 2) la saccharification ,3) l'aromatisation (appelé houblonnage ou cuisson),  4)la fermentation ,  5) Le conditionnement  le conditionnement (pouvant être précédé d'une mise en garde et suivi d'une pasteurisation).

                           Les principales étapes de la fabrication de la bière.

                                             

                        Nous nous étendrons pas sur la fabrication de la bière.

De nombreux sites ,sur internet ,traitent le sujet ,en voici quelques adresses :

 www.culturebiere.com , biere.jg-laurent.com ,www.bieremag.com , et ROBERT .S

des Séniors de ST AMAND en a fait une trés bonne présentation , dans son blog:

http://seniors03.over-blog.com

 

 LE PROCESSUS DE LA BIERE

 

 

 L'ORGE:  devient du Malt ,   LE HOUBLON :

 

  Aprés nettoyage ,l'orge est mise à tremper à une température de 15° et ce durant 2 à 3 jours.

Ceci permet la germination.   Le HOUBLON aromatise la bière  .Visiter les sites de :

                               biere.jg-laurent.com/theorie/maltage

 

   Et : www.brasserie-graindorge.net/houblonnage   Une multitude de sites traitant la fabrication, artisanale ou  industrielle  ,voir familiale , de la bière se trouve sur Internet . A vous de les découvrir.

 

                                                                 &&&&&&&&&&&&&&&&&&&

 

                                          LES BRASSERIES A SAINT-AMAND -LES-EAUX:

 

  SAINT -AMAND-LES-EAUX a connu de nombreuses brasseries que nous pouvons ici rappeler ,grâce au journal l'ECLAIR :             

 

lA brasserie N.RICHART a été détruite en

1783,pour permettre la construction de

l'église à l'emplacement actuel.

 

Citons également la Brasserie de PETIAU-BARBIEUX

elle se trouvait à l'angle de la rue Davaine et de la

ruelle Desbonnet.Elle fut mise en vente le 12 mars

1853 et l'immeuble fut affecté à une vinaigrerie.

 

 

   François RICCO ,documentaliste à l'Historial Amandinois ,se fait un plaisir de vous communiquer sa recette de bière . Si vous l'essayez , dites nous vos impressions  ,A votre santé, merci:

 

Bière domestique

 

500 g d'orge ,50   g de houblon ,700 g de sucre, 2 cuillères à soupe de chicorée en grains,10 g de levure de boulanger l'été ;20 g l'hiver,20 l d'eau de source

 

mettre l'orge dans un linge noué ,mettre la chicorée et le houblon dans un autre linge noué ,mettre dans l'eau et faire bouillir 45 minutes ,attendre que le mélange tiédisse pour retirer les nouets ,incorporer le sucre ,couvrir ,laisser reposer une nuit ,mettre en bouteille et laisser fermenter 24 h ,évacuer la mousse ,boucher ,consommer une semaine plus tard    

 

cordialement Françoise Ricco 

 

 

 

                                                                  &&&&&&&&&&&&&&

 

 

  Vous désirez assister "l'HISTORIAL AMANDINOIS" ,devenir membre de l'association ,contacter la: 42 rue Barbusse ,59230 SAINT-AMAND-LES-EAUX (les mercredi matin), Vous appréciez ce blog, communiquer son adresse à vos amis et connaissances: 

http:historial.amandinois.over-blog.com ou sur :htpp://www.francegenweb.org/blog,2006/08/05/159-1-historial-amandinois(clic sur "à consommer sans modération) 

LIENS UTILES :   Vous aimez la généalogie ,amandinois et habitants des villages des environs, consultez et faites vous aider sur le groupe: http://fr.groups.yahoo.com/group/saint-amand-les-eaux/    Nicole ,Yvette,David ,Raymond ,Pascal,Alain et tous les autres membres se feront un plaisir de vous aider .   
SITE DE LA VILLE:
 
http://www.saint-amand-les-eaux.fr/home.cfm

LES AMIS DE CUBRAY:   http://www.acces59230.org 

AMI(E)S DU POU DU CIEL:    ,n'hésitez pas à visiter le site de Thibaut CAMMERMANS   http://pou.guide.free.fr/index.htm      

 

      

                                                                                            

                                                                                     ptitloup6@hotmail.fr  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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29 mai 2006 1 29 /05 /mai /2006 21:37

 

                                                              

                                       

         Ce 11ème article est toujours facilité par MR.BOUILLY ,secrêtaire de         L'historial.

               ""Nous avons appris , qu'un collectionneur , de ""vieux coucous"", mettait en vente une partie de sa collection . Renseignements pris , parmi les appareils mis en vente ,se trouvait un ""POU DU CIEL"" ,lequel  était équipé d'un moteur AUBIER-DUNNE "".  Quelle aubaine !

              Aprés concertation , l'association décida l'achat de ce petit avion .  Il était la propriété de Nicolas QUICHTO ,natif de ROUBAIX ,mais demeurant à CHALON/SAONE.             

      Le premier avril deux mil cinq (01/04/2005) . Aprés avoir réglé les détails techniques de transport , ce POU DU CIEL arriva à SAINT-AMAND-LES-EAUX .  

 

         Les membres de l'HISTORIAL l'ont accueilli à bras ouverts. De nombreuses heures de travail lui furent consacrés ,pour vous le présenter sous son meilleur jour /

                                  

 

 

 

 

 

 

         Sur 160 ""POU DU CIEL"" construits , un seul a été la propriété d'un amandinois .

               (Photos :HISTORIAL :Journal L'OBSERVATEUR du 2 décembre 2005)   

        L'HISTORIAL PARVIENT A ACHETER L'UN D'EUX ; UNE CHANCE,IL EST EQUIPE D'UN MOTEUR "AUBIER-DUNNE fabriqué à ST AMAND ;Sa conception est assez simple :une carlingue ,un moteur actionnant une  hélice ,deux ailes ,un empennage ,un tableau de bord réduit à sa plus imple expression:( Photo:Fulbert QUILLET)


                                              ( photo ci-dessous:Historial,l'Observateur du 2 décembre )2005

        Malgré la fatigue ,les membres de l'Association  ont été fiers de présenter LEUR ""POU""  

  

                                              

 

 

            NOTA: le "Pou du Ciel" est remisé dans les ateliers municipaux de la ville. est Sur demande auprés des responsables de l'association ,il peut être visible en dehors des programmes prévus.

                                          


 


(  Photo: Dessin:   Ewen NEDELLEC,avec   l'autorisation  de Mathieu BARREAU)

                                                           

 

                                                                 

                                                                

                                                            TEMOIGNAGE    SURPRISE   



                                                            

    Notre secrêtaire ,MR.BOUILLY , a vu l'aboutissement de ses recherches de témoins de l'époque des premiers "POU DU CIEL" ,qui n'ont pas tous été équipés d'un moteur "AUBIER-DUNNE. Une surprise de taille lui est parvenue ,non pas d'une contrée lointaine , mais tout simplement de notre bonne ville de SAINT-AMAND-LES-EAUX.

   Il s'agit d'une amandinoise ,MME Jean MAZELLA ,née Marie-Antoinette FOURNAISE ,qui eu en 1936 ,le rare privilège ,en ce temps là ,d'effectuer au grand dam de sa mère ,un baptême de l'air.Elle était alors âgée de 4 ans.    (Photo :de MME MAZZELLA enfant ,il s'agit d'une copie d'une photo originale )   A l'époque ,la fillette habitait avec ses parents en ALGERIE; le décollage a eu lieu à partir du terrain d'aviation d'ALGER MAISON BLANCHE. MR.BOUILLY a eu plaisir de recueillir son témoignage. MME MAZZELLA  se souvient trés trés bien ayant en mémoire la vision des bâtiments de et autour de l'aérodrome tous petits. Ci dessus ,on peut la voir dans le cockpit d'un "POU DU CIEL",équipé d'un moteur inconnu de nous. Cette a certainement été prise certainement avant le décollage ,le visage de sa mère trahit une certaine inquiètude. Son père était passionné par la mécanique et les choses nouvelles , le "Pou du Ciel" en était une. D'aprés ses souvenirs ,cet appareil avait été construit en France et amené en Algérie par con pilote.   Aprés enquête d'amis "pouducielistes" et en particulier JJ.LEGRAND de SOISSONS, on peut préciser ce souvenir, document à l'appui: ""L'AVIATION LEGERE EN ALGERIE DE 1909à 1962,auteur Pierre JARRIGE. Le "Pou du Ciel " visible sur la photo est le numéro 115,fabriqué par André VANONI ,viticulteur et conseiller municipal de KOLEA , sportif accompli .Il pratique la course automobile au volant d'une Amilcar 1100cm3. Cette voiture lui a certainement été vendue par MR.FOURNAISE qui ,parmi d'utres ,représentait la marque en Algérie.MME MAZZELLA se souvient que son père avait du faire venir de France ,à l'occasion d'un mariage ,une Almicar toute argentée pour des jeunes mariés: 

(originale de la photo détenue par MME MAZZELLA)Bien que n'ayant jamais volé , André VANONI  se procure le livre d'Henri MIGNET et avec l'aide de sa femme Marguerite ,il entreprend ,dés l'été de 1935,la construction d'un Pou du Ciel.Il achète un moteur de 25 cv de la marque POINSARD . Jean NEVEU ,pilote certifié vient le tester le 10 novembre 1935.Le Président du Club d'Aviation lègère Amateur d'Alger , Henri DETTVEILER ,demande alors son homologation officielle. Ce Pou du Ciel  est conduit ,aprés des vols d'essais effectués à partir d'un champ voisin de la propriété de VANONI , à l'aérodrome de BLIDA-JOINVILLE où ses amis effectuent de nombeux vols d'essais. Ce Pou sera vendu à un amateur  quelques temps plus tard , mais lors d'un atterrissage ,il sera brisé.      

   MR. BOUILLY recherche d'autres témoignages , contacter le ,via l'Historial ,si vous possèdez des photos ,un souvenir ,bref tout ce qui concerne le Pou du Ciel et notamment dans le ciel amandinois.


Dernière information en date du 31.07.2007,Mr.Thibaut CAMMERMANS nous informe qu'il détient des informations sur le Pou du ciel et qu'il a créé un site qui lui est consacré:http://pou.guide.free.fr/connaitre/moteur_aub_dunne/moteur_aub

Ami visiteur ,nous attendons vos renseignements complêmentaires ,voir vos photos.

   




   DERNIERES INFORMATIONS DU 19 MAI 2009: c'est avec plaisir que le journal SUD OUEST nous apprend que ce 19 mai 2009 un Pou du Ciel a pris son envol a CAUDERAN(33). Le pilote JARRIL Bernard qui donne son accord pour faire paraître cet article:


         


                                                                      










                                         &&&&&&&&&&&&&&&&&&&&  
  


      Vous souhaitez nous faire part de vos suggestions ,vous avez constaté une erreur dans 
cet article , contacter nous.  SI VOUS OU UN MEMBRE DE VOTRE FAMILLE POSSEDEZ DES  PHOTOS DU POU DU CIEL ,PRETEZ LES NOUS . NOUS LES EXPOSERONS ,  AVEC VOTRE AUTORISATION , DANS CETTE PAGE.

 

                                                      &&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&    

Vous désirez assister l'HISTORIAL AMANDINOIS ,devenir membre de l'association,contacter la:  42 rue Henri Barbusse ,59230 SAINT-AMAND-LES-EAUX (les mercredi matin)            Nos prochains articles : LA BIERE et LES BRASSERIES   ,Les annexes concernant les Tanneries et les faienceries .                                                             

  NOTA: Tous nos articles sont susceptibles d'être modifiés,suivant l'avancée de nos recherches.   

                                                     

                                                                                        ptitloup6@hotmail.fr   

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27 mai 2006 6 27 /05 /mai /2006 21:43

 

 

 

 

   ...........Suite de notre article  ,toujours avec l'aide du secrêtaire MR.BOUILLY

               Dans notre précèdente page ,nous disions que Henri MIGNET ,ingénieur en aéronautique ,avait conçu un petit avion appelé ""LE POU DU CIEL "". Il  a ""planché"" surce projet de 1929 à 1934. ( voir les détails ,dans son livre "Pourquoi j'ai créé le Pou du Ciel "".

               Ce petit appareil était léger ( 150 kilos environ)et avait besoin d'un moteur léger et fiable.

               En octobre 1932 , il se rend au salon de la Motocyclette ,à PARIS . Là , il découvre un bloc moteur conçu par les sieurs AUBIER et DUNNE , dont il fait connaissance . AUBIER et DUNNE sont associés dans une une petite entreprise d'équipements motorisés , à ST AMAND //                                                                   

 

 

 

 

 

 

 

 

Henri MIGNET expose sont projets et parvient à convaincre AUBIER ET DUNNE. Ces dernier acceptent d'équiper le POU DU CIEL avec le moteur qui , à l'origine , devait normalement être montersur des motocyclettes  :            

                         



 Cette collabAUBIER-2.jpgoration va durer quelques années . Le moteur a été perfectionné au fur et à mesure de cette  entente .Henri MIGNET a conçu différents ""POU DU CIEL"".

           A l'origine de l'Entreprise AUBIER & DUNNE , on trouve Georges AUBIER . Il est né à EVRY-SUR-SEINE , le 10 avril 1873. Son père :Hyppolyte est forgeron .Sa mère ,Léontine DIMPRE ,est sans profession. Il se marie , à 20 ans,à ARMENTIERES(NORD) ,le 06 janvier 1894 avec Marie HOUZET,sans profession . Marie est née le 29 avril 1876 à LA CHAPELLE D'ARMENTIERES (59).        Hippolyte ,le père a consenti au mariage par devant MTRE GAZON ,notaire à CORBEIL ,le 18 décembre 1896 .Son fils étant mineur .

          On ignore la date exacte ,ni les circonstances ,de l'arrivée de la famille à SAINT AMAND . On sait seulement  qu'il se déclare ,dans une lettre datée du 31 mai 1919 ,habitants de la ville. Leur passage dans la ville d'ARMENTIERES (Nord) est connu . Georges AUBIER a exploité plusieurs commerces de cycles ,dans cette commune .

          En 1921 ,Georges AUBIER exploite un garage ,dans les locaux de l'ancienne filature MACQUET ,achetés par l'entreprise DUBOIS qui s'y trouve encore .( voir photo ci-dessus:l'inscription DUBOIS ). En 1923 , une publicité parue dans ""LE LIVRET DES MANIFESTATIONS"" de ST AMAND, fait apparaître qu'il est devenu vendeur de voitures en tout genre et spécialement des FORD neuves et occasions. Mais ,parallèlement ,il s'intéresse toujours aux bicyclettes .

         Le 19 septembre 1922,il dépose  un brevet pour un moteur 2 temps au nom de Georges AUBIER et John DUNNE ,résidant en France.  Ce moteur va équiper désormais des motocyclettes : (ici,une libéria) Quand et comment se sont connus ces deux hommes ??

                                                                                  

                                                                           &&&&&&&&&&


 

Rappel: une suggestion , une remarque sur cet article , vous voulez ajouter un commentaire , nous communiquer une photo ,contacter nous  :    ptitloup6@hotmail.fr                                                      

 Vous désirez assister "l'HISTORIAL AMANDINOIS" ,devenir membre de l'association ,contacter la: 42 rue Barbusse ,59230 SAINT-AMAND-LES-EAUX (les mercredi matin),Vous appréciez ce blog, communiquer son adresse à vos amis et connaissances:  

 

                                    http:historial.amandinois.over-blog.com ou sur :htpp://www.francegenweb.org/blog,2006/08/05/159-1-historial-amandinois(clic sur "à consommer sans modération) 

   Vous aimez la généalogie ,amandinois et habitants des villages des environs, consultez et faites vous aider sur le groupe:http://fr.groups.yahoo.com/group/saint-amand-les-eaux/    Nicole ,Yvette,David ,Raymond ,Pascal,Alain et tous les autres membres se feront un plaisir de vous aider .    

 

   Ami du "Pou du ciel" ,n'hésitez pas à visiter le site de Thibaut CAMMERMANS  http://pou.guide.free.fr/index.htm                                                                          

                                                                                                 ptitloup6@hotmail.fr  

 

 

 

 

 

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25 mai 2006 4 25 /05 /mai /2006 16:48

 

 

                                                             

 

              Charles BOUILLY ,secrêtaire de l'historial , prête son concours pour ce 9ème ARTICLE .  Il connait trés bien l'histoire du  ""Pou du ciel""  ,dont l'association possède un exemplaire. Chouchouté ,par les membres de l'Association ,cet appareil est exposé une à deux fois par an ,exceptionnellement sur demande de groupes (scolaires ,séniors).

  Le créateur de cet  avion est Henri MIGNET :

       Ingénieur radioélectricien ,il se passionne pour l'aviation et passe rapidement Ingénieur aéronautique. Il est né prés de SAINTES (CHARENTE MARITIME) le 19 octobre 1893 . Il est décédé le 30 août 1965 à AIN HARROUDA(Maroc) . Passionné d'aviation ,il a conçu et construit des aéronefs  , dont le premier "Pou du ciel". . Il s'est marié ainsien 1926 avec Annette TRIOU qui fut assassinée le 10/12/1944 ( Source : WIKIPEDIA ,liens : Internet)  .A sa mort ,la presse lui a rendu largement hommage:

      Inutile d'entrer dans le détail de la vie d''Henri MIGNET ,ceux -ci sont largement commentés sur Internet  . Nous dirons que trés vite il s'intéressa à l'aviation . En 1912 ,il construit son premier planeur , en 1920 un appareil motorisé ,  ainsi de suite jusqu'à la construction du "Pou du Ciel" . Ce dernier effectuera son premier vol le 10 septembre 1933 . 

       En 1934 ,il expose le "Pou du Ciel" au 14ème salon de l'aéronautique à PARIS . Cet appareil est équipé d'un moteur  AUBIER - DUNNE ,construit dans les ateliers de ST AMAND . EN 1932 ,au SALON DE LA MOTOCYCLETTE à PARIS , Henri MIGNET a fait connaissance avec les sieurs AUBIER et DUNNE .Ces derniers exploitent une petite industrie d'équipements motorisés pour motos et autres, à SAINT-AMAND ( la commune est devenue officiellement ST AMAND LES EAUX en 1962) .Cet rencontre donnera lieu ,pendant quelques années ,à une collaboration étroite entre les trois hommes.

 


   MIGNET  construisit de nombreux avions qui portèrent aussi le nom de "POU DU CIEL".

    Pourquoi ce nom de Pou du ciel , vous pouvez le savoir en lisant le livre ci-dessous :

 

 

        

 


      (Renseigner vous ,votre Médiathèque ou bibliothèque en possède,peut être un exemplaire) 

    Une question nous interpelle ! Pourquoi ce nom ?? Qu'est ce que le POU a avoir avec un avion??

             Un pou est un petit insecte qui parasite la pilosité et, en particulier, les cheveux chez l'homme ou les mammifères .(source WIKIPEDIA ) Donc rien à voir avec un insecte volant ou un avion comme le Pou du Ciel :    

                                                                         


                                           (image volontairement réduite)

                                            (Photo: HISTORIAL)

                              Comment enlever ce POU du ciel de la tête ??


          Ce ""POU DU CIEL"" est équipé d'un moteur construit par une entreprise Amandinoise ,dont bien peu d'habitants se souviennent.  Il s'agit de l'Entreprise AUBIER - DUNNE dont les ateliers se trouvaient 17 place de l'Eglise. Par la suite ,elle emménagea rue de Condé ,actuelle rue Louise de BETTIGNIES:                                                                                 

 

"Qu'est ce que le POU a avoir avec un avion??"   
Bonjour
Le nom "Pou-du-Ciel" vient de l'analogie avec le surnom de la célèbre Ford T, le "pou de la route", renommée  pour sa tenue de route: "comme un pou, la Ford T s'accroche littéralement à la route". Le Pou-du-Ciel, grâce à sa formule particulière d'ailes en tandem, ne "décroche" pas (terme d'aviation), et donc "s'accroche" littéralement au ciel.
La Ford T était populaire, simple, fiable et économique. De même le Pou-du-Ciel.
Et comme le déclarait Henri Mignet lui-même en 1935, en parlant du caractère tenace de ce petit animal, "souhaitons-lui de se multiplier de même".

Commentaire émis par AMAIH et reçu par courriel le 31/07/2007


 

 

 

                                                

    

 photos :Charles BOUILLY. Entrée des ateliers ,les ateliers ,la façade principale                                

        Vous êtes un ancien employé de cette société , ou visiteur de ce blog , vous possédez des photos montrant des anciens au travail , contacter nous . Vous pouvez ,par votre expérience ,nous en dire plus.

                                                                                                                           

 Dans notre prochain article ,nous vous en dirons un peu plus sur cette entreprise  disparue   .       

                                                                 

INFORMATION :  LE POU DU CIEL SERA ,EXCEPTIONNELLEMENT, VISIBLE AU QUARTIER             DU MOULIN  BLANC A ST AMAND LES EAUX , LE  : .....   nous vous  informerons de la date de sa prochaine exposition publique.                                             

  Allez ,suivez moi pour la suite ............

                                                                                                       ptitloup6@hotmail.fr  

 

 

 

 

 

 

 

 

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23 mai 2006 2 23 /05 /mai /2006 22:04

 

                                                 

   

             En page d'accueil ,nous vous avons parlé du ""POU DU CIEL "" .Il s'agit d'un petit avion . ""L'HISTORIAL AMANDINOIS"" en possède un exemplaire .   Mr.Charles BOUILLY a été nommé  ""Chevalier de la Tour"" le dimanche 15 octobre 2006.  Passionné d'aviation, il nous invite à découvrir l'histoire de ce "Pou du Ciel" qui a été équipé d'un moteur destiné normalement à équiper des motocyclettes .

  

 

Nous ne pouvons parler d'avion ,sans faire un retour dans l'histoire de l'Aviation.        Il apparaît que l'homme a toujours envié les oiseaux  ,lui aussi voulait quitter l'attraction terrestre.

       La légende Crétoise veut que : ICARE ,fils de Dédale , avec lequel il s'enfuit du Labyrinthe de Crête ,au moyen d'ailes faites de plumes et fixées avec de la cire. Mais s'étant élevé trop haut  dans le ciel et ,la chaleur du soleil ayant fait fondre la cire , il tomba dans la mer . (dictionnaire LAROUSSE):

 

    (Musée RODIN à PARIS)

         Quelques temps plus tard , les historiens accordent une large place , pour la conquête du  ciel à : Léonard  De VINCI . Il est peintre et inventeur .

 

 

 Des croquis ,des desseins, représentant des machines volantes lui sont attribués. 

        Au 18 ème siècle apparurent les ballons équipés d'un panier ,gonflés ,ils permettent à l'hommede s'élever dans le ciel , mais les vents en sont maîtres . En 1783 ,apparaissent les ballons dirigeables .(source WIKIPEDIA).Ce n'est vraiment qu'à partir de 1880 que sont créés les premiers appareils permettant de quitter  , à l'aide d'un moteur ,le sol terrestre. Ces appareils n'étaient pas encore appelés : avion . Le premier décollage ,officiel ,a eu lieu le 09/10/1890 ( source WIKIPEDIA)Sur internet ,vous trouverez de nombreux sites vous contant l'histoire complête de l'Aviation.

      Le monde entier s'intéresse à cette conquête . Des machines volantes sont signalées en Amérique ,en Angleterre ,en Allemagne et bien entendu en FRANCE. Les foules se déplacent , làou une machine volante est en démonstration. Cette machine prend petit à petit le nom d'avion.

     Aujourd'hui ,à peine si nous levons la tête lorsqu'un avion passe au dessus de nous. Mais ,audébut du 20ème siècle ,c'est un évênement . La presse signale les passages des avions ou la représentation de que l'on appelle de nos jours un meeting :

 

                                                                                          ( Photo N°2: 10 décembre 1906)

    Source: ""L'UNION AMANDINOISE ""- Fond ancien de la Médiathèque de St AMAND-LES-EAUX .     Ici ,nous pouvons rendre hommage au regretté Serge MORIAMEZ . Il nous avait dit : ""Avec un ami ,nous nous sommes empressés de récupérer ces vieux journaux .Ils étaient entreposés à l'ancienne prison de Valenciennes "" . Serge nous a laissé un bel héritage d'histoire .

                                                                                                          

  

Dans les foyers ,dans la rue ,dans les demeures , on lit , avec intérêt , cette grande aventure de l'Aviation. A l'occasion de la grande braderie de Septembre 1911 , la municipalité amandinoise organise une grande fête .En cette occasion , seront présents des avions  . ( photos : ""L"UNION AMANDINOISE-Médiathèque de SAINT AMAND LES EAUX)

                                                                                                                  

      

 Photos: annonce du programme de la braderie de septembre 1911. Un atterrissage et un décollage remarqué.     A l'occasion de cette braderie ,une polémique a eu lieu . Les aviateurs viendront ou ne viendront pas:                                                                                                                            

             Des hommes , courageux et passionnés , ont laissé leurs traces dans le ciel et sur terre :

   

Clément ADER ,Santos DUMONT , Louis BLERIOT , LINDBERGH ,les frères WRIGH, etc , etc . N'hésitez pas ,il existe de nombreux sites vous rapportant l'Histoire de l'AVIATION .

  De nos jours ,l'AVENTURE continue .Il y a toujours des avions . L'homme se déplace ,dans le ciel ,à l'intérieur de satellites ,aprés que ceux - ci ont été propulsés par des fusées . Aprés la terre ,il veut conquérir l'espace et les lointaines planêtes . Quelle témérité ,mais aussi quel orgueil . Où s'arrêtera t'il .

                            (hommage à AMSTRONG sur la lune)

 

     A 380                      ARIANNE 5                          SATELLITE EUROPEEN  ( cette conquête du ciel  , tréscoûteuse , passe ,maintenant , par une entente entre les pays formant l'EUROPE)

    Une entente entre le créateur du    "Pou du ciel":  Henri MIGNET et deux industriels de notre ville a permis à notre cité de participer ,modestement , à l'aventure de l'AVIATION . MR.BOUILLY ,.secrêtaire de l'HISTORIAL, se fera un plaisir de vous conter , comment cela s'est il passé   ?? ( notre prochain article ).

                                                      

                                                    &&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&

         Vous désirez participer à l'élaboration de ce blog en nous faisant part de vos suggestions ,de vos remarques ,en nous adressant des photographies d'époque se rapportant au sujet traité ,Contacter nous : ptitloup6@hotmail.fr      

  Vous désirez assister l'""HISTORIAL AMANDINOIS"",devenir membre de l'association ,contacter la: 42 rue Henri Barbusse 59230 ST AMAND LES EAUX 

 Notre prochain article: suivez le "Pou du Ciel" avec son pilote :

    

 

 

  ptitloup6@hotmail.fr  

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20 mai 2006 6 20 /05 /mai /2006 16:35

 

                                                    

 

        Jusqu'au début du 18ème siècle , pour manger,les gens de petite fortune  utilisaient des plats en bois ou en terre cuite. Les nobles et les bourgeois utilisaient des plats en or ou en argent.  Louis XIV ,par ses nombreuses guerres ,ruine la France . Pour renflouer les caisses de l'état, il signe "L'EDIT DU CONTROLE DU LUXE" qui a pour but de réquisitionner les orfèvres .

       Cet édit de 1674 met un impôt sur la ""Vaisselle du peuple'' ,il est suivi par un arrêt le 3 décembre 1689 ,obligeant tous les argenteries à déposer leur vaisselle d'or et d'argent à l'hôtel de la Monnaie,à PARIS.

 De par cet édit ,il permet la fabrication de la faience et de la porcelaine. C'est ainsi que l'Industrie de la faience prit son essor. Les premières porcelaines françaises furent produites en 1693 par les frères CHICANEAU ,faienciers à ST CLOUD .( voir le livre de Jean CARPENTIER ,ci-dessous)  

  

                                                        UN PEU D'HISTOIRE

 


        Depuis le Xème siècle ,les Arabes avaient en ESPAGNE des fabriques de poteries recouvertesd'un vernis plombifère et auquel ils substituèrent ,plus tard , une glacine blanche et opaque. Cette matière était à base d'oscq d'étain qui dissimulait le ton jaunatre de l'argile.   Lorsque les "PISANS" ( habitants de PISE ,d'Italie en toscane) font la conquête des iles Baléares ,ils trouvent établies dans la plus grande partie d'entre elles ,appelée MAJORQUE, desfabriques Mauresques de faience stannifère. Les produits  ,qu'ils ramenèrent chez eux , furentappelés ""MAIOLICA"". Ce nom ,encore aujourd'hui , traduit en italien le mot : faience.

      Les italiens imitèrent ces produits et au début du 15ème ,un homme de génie : LUCA DELLA ROBBIA (1338-1450) en fit de véritables oeuvres d'art. Tant par la beauté des émaux que par l'excellence du modèle.    La céramique prit un grand développement en Italie et les fabriques d'URBINO,GUBBIO ,CASTELDURANTE et VIZZARO devinrent célèbres. La ville ROMAGNOLE FAENZA fut un grand centre de de production qui alimente presque tous les pays étrangers.

   (source : Fond ancien de la Médiathèque de ST AMAND LES EAUX,voir le livre  ""L'INDUSTRIEDE LA FAIENCE DANS L'ARRONDISSEMENT DE VALENCIENNES"" par Jean CARPENTIER,docteur endroit. Livre édité par Camille ROBBE -imprimerie 98 rue Léon Gambetta à LILLE -édition 1920). Ce livre traite ,en particulier ,toutes les faienceries ayant existées dans notre ville.)

        L'origine de la faîence pourrrait provenir d'Italie et daterait des années 1550 .Introduite en France  dans la Provence ,dans le village de MOUSTIERS ,cette production devient florissante à parti de 1679 : (source WIKIPEDIA :fr.wikipedia.org/wiki/faience_de_Moustier (le lien ne fonctionne pas toujours)


                                  LES FAIENCERIES AMANDINOISES

 

                       FAIENCERIE-MDL-copie-1.jpg

 Ci-dessus ,une carte ancienne retraçant  l'histoire de la Faïencerie à ST AMAND -Les-EAUX . Cette photo est prise à partir de la rue Henri DURRE. A droite les magasins .En arrière plan :les bureaux.( Carte adressée par Edith PATRIX du Mt des Bruyères).Cette partie de la faïencerie donnait sur la rue Henri Durre. Les grilles sont disparues aprés la seconde guerre et remplacée par un mur trés haut.Deux  portails y étaient insérés.L'un pour l'entrée et sortie des camions livrant ou emportant les livraisons de marchandises , le second pour l'entrée des ouvriers et ouvrières.La conciergerie était occupée par les soeurs Eléonore(nonore) et Marie BRODINGHIEN . Une autre conciergerie se trouvait rue de la Collinière ,tenue par un membre de ma famille,cette entrée était réservée au passage des trains à vapeur qui livrait les matières telles que le charbon nécessaire au four ou de l'argile pour la fabrication de la faïence.De même ,des wagons étaient amenés à vide et repartaient avec des faïences finies. 

 

        En 1670 , une faiencerie s'installe à TOURNAI .

       La  1ère industrie de la faience ,dans notre ville ,prend naissance en 1705 . Elle est la propriété de Nicolas DESMOUTIERS .  ( est il originaire de MOUSTIERS , les noms des étransgers étant souvent précèdés de ou des :en provenance de ....)

 

     (collection personnelle MME BAUDUIN)

                                                                                  

 

Puis ,une seconde manufacture s'installe ,elle est dirigée par les membresde la famille FAUQUEZ . La commune de SAINT-AMAND est choisie en raison de la voie d'eau ,des routes et de la proximité de la forêt fournissant le bois de chauffage pour les fours.(source:MUSEE DE LA TOUR,à ST AMAND LES EAUX , nous vous recommandons sa visite .De superbes faiences y sont exposées)

   Ces manufactures furent suivies par d'autres , comme le montre la carte ci-dessous .

 

              (voir L'ACTIVITE FAIENCIERE A SAINT-AMAND ,édition de L'HISTORIAL)

.     

              La faiencerie LEBACQZ  ET BOUCHART , située  rue des Faienciers FAUQUEZ .A          l'origine elle appartient à la famille FAUQUEZ.

 

       (source:carte de collection)

 

 

     Sur la rive gauche ,une usine qui devait appartenir aux Forges et Laminoirs .(si vous possédez des renseignements plus précis  ,n'hésitez pas à nous les communiquer). Sur la rive droite , les faienceriesFAUQUEZ . Les bâtiments ont été détruits , pour faire place à un espace vert . L'immense grue abattue .Cette grue se déplaçait sur desrails ,sur toute la longueur de la rue. Les rails ont été longtemps recouverts de bitume ,ils ont été enlevées lors de la réfection de la chaussée . De cette Manufacture ,il reste quelques maisons autrefois propriétés de la famille FAUQUEZ. Sur une partie de terrain ,a été installé le super-marché "CHAMPION".

                                                                                25 Mai 2006 


Commentaires et photo de LALLOT Daniel: (LES GRANDS ETABLISSEMENTS)

 

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    La faiencerie "L"AMANDINOISE" ou faiencerie de la Gare pour les Uns , MAYER pour les autres:A son emplacement actuel ,se sont installés les ETS ENVAIN :

(en arrière plan ,ce qui reste de cette faiencerie )

( nous sommes preneur si vous possédez des photos de cet établissement ; ou des documents-même publicitaires .A une certaine époque il a existé des papiers-buvard vantant le mérite des établissements.Si vous  en possédez , prêtez les nous .Une fois scannés ,nous vous les rendons et les mettons en ligne ,avec votre accord .)

--- ci -contre ,la passerelle surplombant la ligne SNCF. A l'origine de la faiencerie ,il y avait un passage à niveau. Cette passerelle permettait aux ouvriers de passer de la Rue Barbusse ou de la rue FAUQUEZ  à la faiencerie .

         

Photo:passage à niveau qui séparait la rue du Marillon(ancien nom de la rue Barbusse) à la rue conduisant à la faiencerie de la gare. 

  (ci-dessous ,collection personnelle MME BAUDUIN) 

                 

                                           (chaque série de vaisselles portait un nom)                                                       

  La Manufacture CERANORD ou "LE MAROC" était situé chemin des Hamaides ,à ST AMAND. Pourquoi cette appellation le Maroc ??? Il est dit qu'un régiment de Tirailleurs Marocains aurait cantonné dans ces lieux ,au cours de la libération de ST AMAND en 1944. Qui peut nous en dire plus. Les bâtiments sont occupés actuellement par deux entreprises.

 Ces trois manufactures ont tous un point commun , à savoir la proximité de la rivière "LA SCARPE".

Cette dernière alimentant l'entreprise et  servant à livrer par péniches, les matières premières permettant la fabrication de la faience. Ces péniches assurant également les livraisons des produits finis.                        

                            (tirée de notre généalogie)

  

 Deux manufactures appartiennent à un groupe . Il s'agit du groupe des Faienceries du "Moulin des Loups ". L'une ,""LA CARIOTTERIE "" produisait des carreaux de faience . La seconde ""La Vieille" produisait  de la vaisselle.

La première était située ,à proximité de la scarpe et de la gare SNCF ,rue des Faienciers FAUQUEZ.Détruite ,elle a laissé place à une supérette et un garage. Seules subsistent quelques habitations..             

La faîencerie du Moulin des Loups ,familièrement appelée ""La Vieille"". A l'emplacement du super marché LECLERC. Ci-dessous ,une vue partielle des toits (source Historial).:cette photo a été prise à partir de la rue de la Collinière à SAINT-AMAND-LES-EAUX :

En contre bas ,la ligne SNCF Lille-Valenciennes. En premier plan ,le mur de protection (+ 3M ), derrière se trouvaient les stocks de charbon .Au rez de chaussée de ces batiments, le décor ;au premier étage la préparation des pochons et des moules destinés à fabriquer les différents produits. Entre le mur et le batiment ,une cour traversée par une voie de chemin de fer. Cette ligne allait jusqu'à hauteur de ""la voie Dolente"",un hangar accueillait les marchandises. Puis ,un aiguillage permettait au train de repartir en laissant les wagons ou d'emprunter une seconde ligne se dirigeant vers la rue Henri Durre .Elle s'arrêtait à hauteur des magasins de l'usine.(souvenirs de notre jeunesse ,ma mère y étant concierge)


 

 

 la machine a réguler la vapeur',   du "MOULIN DES LEUS"  

 

 

  La poursuite de l'activité de la faïencerie du Moulin des Loups se poursuivit à l'usine d'Orchies. Le 13 février 1988 une grande vente de faïence venant de l'Usine du Moulin des Loups eut lieu à l'usine d'Orchies. Grace à MME DHOTE Andrée nous pouvons vous présenter l'affiche publicitaire annonçant cette vente .Cette affiche est parue le 8 février 1988 dans la Voix du Nord:

 

 

 

                     

Outre la carriotterie ,la manufecture du Moulin des Loups , le groupe possédait une manufacture à

ORCHIES et HAMAGE , où l'activité faiencière s'est poursuivie à la fermeture du Moulin des Loups: (collection MME BAUDUIN,ici la série Régence)

                                                  

L'usine de PROVINS ,fournissait la matière  première : l'argile. Avant sa disparition ,pour le bi-centenaire de la Révolution Française ,la Manufacture d'ORCHIES a émis une série spéciale ,que nous vous présentons :(collection de MME CAMBIER:

                         

Les grande manufactures disparues , il restait  un atelier de fabrication de faîence ,rue du Bruille :ROYAL DECORS : mais ,hélas ,la concurence et la mondialisation sont passées par là .

                                                           

  Des petits ateliers ont existé dans notre commune ,notamment à la "Croisette " .  (qui peut nous en dire plus ?)Voici la réponse de Michel JORION  (ancien amandinois)demeurant  42370 RENAISON :

L'atelier de faïencerie de la croisette (M Quitton ) je ne suis pas certain de l'orthographe , il achetait du biscuit et en faisait le décor , cet atelier était situé dans un premier temps en face de la fonderie MÉRIAUX ; disparu pour faire place au rond point ainsi que la ferme BEAURY ; puis il a déménagé rue de la fontaine bouillon , je pense qu'il est encore possible de trouver des personnes qui y ont travaillé .
J'ai travaillé en 72/ 74 à la faïencerie de la gare le directeur était le père du docteur MEUNIER ; 

    Chaque Faiencier avait l'habitude signer ses oeuvres :  

1)signature de l'un des décorateurs de DESMOUTIERS, 2)signature de DESMOUTIERS , 3)celle de FLESCHER ,associé de DESMOUTIER.(source :fond ancien idem)

                                                              

 


                                                               &&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&

  

 

 

COMMENTAIRES DE MR.LALLOT Daniel : (photo : carte postale de sa collection personnelle)L’usine fut construite en 1898 , rue de la Scarpe avec toutes les commodités de transport par eau , fer et route. C’était une faïencerie dont les promoteurs furent Monsieur BOUCHART , frère de Monsieur René BOUCHART ,propriétaire de la faïencerie du Moulin des loups, administrateur de la brasserie BOUCHART et Monsieur LEBACQZ. 

  L’usine prit le nom de Grands Etablissements Céramiques et devint  bientôt l’égale des autres faïenceries de Saint-Amand. En 1914/1918 ,elle subit d’importants dégâts ,moins cependant que la faïencerie de la gare qui fut totalement incendiée. Une fusion fut donc décidée entre les deux établissements et la production reprit dans les locaux de la rue de la Scarpe , tandis qu’on reconstruisait la faïencerie de la rue de la gare .Cette fusion étant réalisée ,Mr.Louid DUVOIS ,père ,en devient Président.. 

     La production était en grande partie , axée sur la faïence (vaisselle ,vase…),mais il existait également un département de produits sanitaires, peu important à l’origine ,mais qui se développa sensiblement vers 1925. Quand la faïencerie de la rue du Marillon  fut reconstruite  ,celle – ci se consacra en priorité à la vaisselle ,tandis que l’autre usine (que l’on continuait à appeler « les grands établissements »)avait pour activité principale les produits sanitaires.

    Ce fut la grande époque de la faïence  , qui dura jusqu’en 1950,seulement interrompue par la guerre 39/45, au cours de laquelle on manquait de matières premières et de charbon.    Avec Ceranord , installé chemin des Hamaïdes (LERC en 2006),la production amandinoise atteignit un pourcentage du tiers environ de la production totale française

 

                                                                                           &&&&&&&&&&&&&

Rappel:une suggestion ,une remarque sur cet article , contacter nous.

 Vous désirez assister l'Historial Amandinois  ,devenir membre de l'Association ,contacter la :42 rue Henri Barbusse (les mercredi matin) , Notre prochain article : LE POU DU CIEL .

 N'oubliez pas :la calligraphie , renseigner vous à la Médiathèque .

 

 

                                                                                   ptitloup6@hotmail.fr

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18 mai 2006 4 18 /05 /mai /2006 14:00

   

                                                    

      

 NOS SOURCES  :  Nos articles font références au journal L'ECLAIR  ST AMAND (édition de novembre 1947) , Directeur feu Paul FASSIAUX qui possèdait son imprimerie Rue Roger SALENGRO . L'HISTORIAL a pu sauvegardé une quarantaine d'exemplaire remis par des collectionneurs. La Médiathèque possède d'anciens journaux dont les titres étaient déjà : "La vie Amandinoise". Nos recherches ne nous ont pas permis de découvir d'éventuels descendants de MR.Paul FASSIAUX .

                                                     &&&&&&&&&&&

       Nous avons vu comment l'homme se protégeait du froid ou du chaud. Mais que mangeait il ? Comment mangeait il ? : l'homme se nourissait d'insectes ,d'herbe , des produits de la chasse ou de la pêche et plus tard des produits de sa récolte (blé ,orge etc.... )En évoluant , il apprit à produire des légumes. Ses besoins alimentaires sont constants.

       Pour manger , à ses débuts , l'homme utilisait ses doigts pour apporter sa nourriture à sa bouche . Il n'y avait alors aucun ubtensile pour l'aider dans cette démarche. Il est passé des milliers d' années avant qu'il utilise une assiette ,une cuillère ,un couteau ,une fourchette. Ses premiers plats furent consttuées par des feuilles , du bois , par la suite en terre  ou en argile .Au moyen âge on mange dans des plats en métal  et au fur et à mesure des plats en étain , en argent , même en or pour les familles les plus riches. Fin du 16ème on recouvre les poteries et les plats en terre cuite sont recouvertes d'une matière qui ,aprés re-cuisson , en font des plats lisses et présentables , c'est l'avênement de la céramique ;puis la faïence fine voit le jour. Petit à petit des ateliers , puis des usines s'installent en France .La fabrication industrielle s'installe durant de longues années. 

                                   

                                                LA CERAMIQUE (source WIKIPEDIA)

 

Premier « art du feu » à apparaître (avant la métallurgie et le travail du verre), la céramique désigne l?ensemble des objets fabriqués en terre cuite qui ont subi une transformation physico-chimique irréversible au cours d?une cuisson à température plus ou moins élevée.généralités Le mot céramique provient du grec ancien ??????? / kéramos, qui signifie « terre à potier », « argile ». Il a donné son nom à un quartier d'Athènes, le Céramique.On peut distinguer trois branches de la céramique :

  • la céramique utilitaire, principalement la poterie, la plus ancienne des formes de céramique (elle est antérieure au travail des métaux) qui utilise les terres argileuses comme matériau de base ;
  • la céramique d'art qui a dérivé de la précédente, et délaisse la fonction utilitaire pour se centrer sur la valeur décorative ou esthétique;
  • la céramique industrielle, particulièrement développée au XXe siècle, elle utilise des matériaux à base d'oxydes, de carbures, de nitrures, etc.

Un matériau céramique est solide à température ambiante et n'est ni métallique, ni organique. Les objets en céramique sont réalisés par solidification à haute température d'une pâte humide plastique, ou agglutination par chauffage (frittage) d'une poudre sèche préalablement comprimée, sans passer par une phase liquide ; par extension, on désigne sous le terme « céramique » les objets eux-mêmes ainsi fabriqués.

 

                                                                 LA FAIENCE( par WIKIPEDIA)

 

La faïence est une forme de céramique à base d'argile, recouverte d'une glaçure à base d'étain qui lui donne son aspect bien particulier. La faïence est l'une des plus communes et des plus anciennes de toutes les techniques utilisées en céramique. Il ne faut pas confondre la faïence, la poterie ou la porcelaine.

 

 

 

                                                           LA PORCELAINE (par WIKIPEDIA) 

La porcelaine est une céramique fine et translucide produite à partir du kaolin.

Le terme « porcelaine » vient du coquillage éponyme, nommé ainsi par sa ressemblance avec la vulve de la truie (porcella : truie en latin). Lorsque les italiens ramenèrent la porcelaine de Chine au XVe siècle, ils crurent qu'elle était faite de ce type de coquillage broyé, et le nommèrent donc 'porcellana', porcelaine en italien. Ehrenfried Walther von Tschirnhaus et Johann Friedrich Böttger ont trouvé la façon de la faire en 1708 alors qu'ils travaillaient pour la manufacture de Meissen en Allemagne. Les premiers échantillons de Kaolin furent introduits en France par le Père d?Entrecolle en 1712. Enfin bien plus tard en 1765, on découvre les gisements de kaolin à Saint-Yrieix-la-Perche au sud de Limoges, ce qui permettra enfin de créer en France la porcelaine chinoise.

Les techniques de fabrication de la porcelaine atteignent leur perfection en Chine au XIIe siècle. Les Britanniques, pour porcelaine, disent d'ailleurs China ou Bone china pour désigner une porcelaine plus tendre en vigueur au Royaume-Uni. La porcelaine de Limoges (France), mondialement connue depuis le XVIIIe siècle, faisait partie des porcelaines les plus fines et les plus réputées. Citons aussi les porcelaines allemandes et polonaises. La porcelaine fait partie des arts du feu.

                          WIKIPEDIA A CONSULTER SANS MODERATION-CLIC SUR  LES LIENS            

            

  Paul FASSIAUX note que SAINT-AMAND fut à peu prés la seule ville de France où l'industrie céramique se perpétua depuis le début du XVIII° siècle jusqu'à nos jours (1947 ).Tandis que les célèbres faïenceries de ROUEN, SINCENY,MOUSTIEZ , etc..,ont vu  depuis longtemps s'éteindre leurs fours et les fabriques modernes ne remontant guère tout au plus à la Révolution.

  Avant 1850, ST AMAND  compte 30 faïenciers . Ce chiffre ne semble pas important . Cependant l'arrivée des machines à vapeur produisant de l'électricité va donner un ressort à toutes les industries amandinoises. Le 9 juin 1873 , un recencement donne dans un établissement produisant de la céramique 120 ouvriers. Ce chiffre augmentera au fil des années de l'implantation des usines et de l'augmentation de la population. Dans les années 1950 ,on compte quatre faïenceries industrielles  ,et une usine fabricant des carreaux de faïence , comptant chacune de 800 à 1000 ouvrieres ,ouvriers. Dans notre prochain article , nous dévelloperons ces industries.

 

 La machine ci-contre était installée dans la faïencerie du Moulin des Loups .Une partie de l'usine fut occupée par un super marché qui ,pour ses besoins de stationnements , demanda à la Municipalité de déplacer cette machine . Elle se trouve remisée dans les ateliers municipaux , dans l'attente d'une décision permettant de lui rendre une nouvelle vie. 

                                        L'une de vitrines de l'HISTORIAL;    

       

                                                               &&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&


      Vous désirez assister "l'HISTORIAL AMANDINOIS" ,devenir membre de l'association ,contacter la: 42 rue Barbusse ,59230 SAINT-AMAND-LES-EAUX (les mercredi matin), Vous appréciez ce blog, communiquer son adresse à vos amis et connaissances:  

 

                             http:historial.amandinois.over-blog.com ou sur :htpp://www.francegenweb.org/blog,2006/08/05/159-1-historial-amandinois(clic sur "à consommer sans modération) 

   Vous aimez la généalogie ,amandinois et habitants des villages des environs, consultez et faites vous aider sur le groupe:http://fr.groups.yahoo.com/group/saint-amand-les-eaux/    Nicole ,Yvette,David ,Raymond ,Pascal,Alain et tous les autres membres se feront un plaisir de vous aider .    

 

   Ami du "Pou du ciel" ,n'hésitez pas à visiter le site de Thibaut CAMMERMANS   http://pou.guide.free.fr/index.htm                                                                           

                                                                                                                                                                                                                                                                                ptitloup6@hotmail.fr

                                                                                                                                  

                                                                                                                                 

 

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