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10 février 2007 6 10 /02 /février /2007 10:45

 

       Cette page constitue la suite de l'histoire des rues . Auparavant il nous apparaît  nécessaire de donner quelques conseils pour faciliter la lecture du blog aux visiteurs. A l'ouverture ,le dernier article apparaît . Sur la partie droite de votre écran ,vous pouvez constater les articles en ligne. Cliquer sur liste complête . Tous les articles s'affichent au centre. Choisissez celui que vous désirez . En cliquant dessus,L'article apparaîtra au centre. Vous ne serez plus obligé(e) de naviguer d'un coin à l'autre de votre écran       Bonne Lecture.

                                           LA RUE DU GRAND REPAS

    Dans l'appellation de cette rue on a cru voir l'équivalent de repas, festin et une allusion à une coutume du Moyen Age qui consistait dans le fait que les grandes fêtes de l'Eglise ,les habitants prenaient leur repas sur le seuil de leur demeure. Créant ainsi une cordialité entre les voisins. Cette coutume revient sous notre République actuelle , mais elle s'appelle désormais : "la fête des voisins".

   Une autre explication a été donnée, le mot "Repas" serait pris pour "Repau" ,refuge et se rapporterait soit à un ancien refuge de l'Abbaye ,soit à un reposoir qui servait lors des processions. La Révolution dépatisa beaucoup de rues.La rue du Grand Repas devint la "Rue des Brebis", peut être en raison des Bergeries qui pouvaient s'y trouver(Notes de Paul FASSIAU). Au n°10 de cette rue , la Poste s'installa ,alors qu'elle se trouvait auparavant Rue Thiers aux n°41 ou 43. Depuis quelques années , elle y est revenue.La rue des Brebis prit alors le nom de la rue de la Poste.

   Cette rue fut le siège de plusieurs industries.Avant la Révolution ,on trouvait la clouterie CARLIER, une des premières de la ville. De 1820 à 1870 aux N° 6 à 12 l'huilerie de Pierre NICOLE (il possdait place de l'Eglise une salinerie). De 1838 à 1848 ,aux n°3 à 17 , une filature de coton comportant 24 métiers appartenant à un sieur DUBIEZ; son successeur BIEUSART ,aprés la vente de la filature ,y installa le premier moulin à vapeur de la ville . Il y ajoint une scierie . Le tout fut vendu en 1870.

   Photo Lucien

 

RUE DE GUERRE 

                                                   RUE HENRI DUNANT en 2007

        Ce fut à l'origine un simple passage pour permettre à la garnison ,de la Place D'Armes, de se rendre rapidement au Château MALPAIX . Cette rue s'appela aussi "ruelle Carolus". Et ce en raison d'un sieur Charles DUQUESNES ,dit "Carolus" qui habitait à l'angle de cette rue avec la rue d'Orchies et qui était fabricant de cordes. photo:lucien

  Au fond de cette rue ,on peut apercevoir la Maison de retraites de la rue du Bruille ,dont nous aurons l'occasion de parler.

    RUE DE PAIX

Rue John Fitzgeral KENNEDY (en 2007)

           Photo:Lucien        année 2007                          

   En opposition avec la rue de la guerre , ces deux rues sont séparées par la rue d'Orchies. En arrière plan , la rue du Petit Repas .

                                           

                                                            

                                                   LA RUE DU PETIT REPAS

                La photo de cette rue et son historique sont en attentes.

 

                                                           RUE DU HAUT PONT

 

       C'est l'ancienne drève du Haut Pont,simple chemin qui conduisait à NIVELLE, partant du Clos où s'élevait une colonne à la gloire de Louis Bonaparte .  Ce fut en en 1861 , que le conseil municipal commença à étudier le projet d'un nouveau cimetière, pour remplacer l'ancien devenu trop petit et surtout trop prés des maisons. L commune acheta un terrain (2 hectares 76) à DAVAINE-VANAUTREVE, et on prévoya pour le travail total un emprunt de 50.000 frs de l'époque.La construction d'une route  et la préparation du terrain demanda encore de l'argent. La nouvelle nécropole n'ayant pas été bénite , beaucoup de familles catholiques ne voulaient pas y déposer leurs défunts. Curieusement , lorsque l'on reprend les chroniques de l'époque , à l'ouverture du cimetière , il y eut une longue période sans aucun décès ne se produisit en ville. On aurait dit  que personne ne voulait inaugurer ce quatrième cimetière. Monsieur Maurice BOUCHART ,à qui nous devons nous devons de trés nombreux renseignements (notes de Paul FASSIAUX) précise qu'enfin mourut un sieur Jeannotqui fut le premier enterré dans la nécropole du Haut Pont. Cela fit un certain bruit dans la commune ,si bien que pendant de longues années l'habitude fut prise d'appeler le nouveau cimetière :"le cimetière Jeannot".Le 11 février 1897 , le conseil municipal s'associa à la" Société des Anciens Sous Officiers" pour décider l'érection d'un monument aux morts de la guerre 1870-71. Ce monument exécuté par M.ROUGEFORT que l'on avait d'abord prévu comme dvant être élevé place de l'église , fut finalement érigé au milieu du cimetière.(ci-dessous,l'entrée de la rue Haut Pont ,à partir du carrefour appelé ""aux Champs Elysées"", photo :Lucien)

   

                                                 LE JARDIN PUBLIC

 

         C'est l'emplacement de la partie centrale de l'Abbaye fondée , au plus tard en ""639"" par ST AMAND et reconstruite entièrement par l'Abbé DUBOIS de 1630 à 1672: le moine AMAND ci-dessous :publié avec l'autorisation de MR.MERESSE Président du Club  AMANDICUM. Dessin de Bernard SZUMLANSKI

    statue du Moine "Amand" à St Amand

 

 

 

 Le moine AMAND,statue conçue par Bernard et Carole SELLIER .Cette statue est installée dans le jardin de la ville.(voir le site de ST AMAND LES EAUX).

  






Ci dessus portrait de l'ABBE DUBOIS extrait d'une "Notice sur la Tour" ,édité en 1925 par l'imprimerie Lecomte - DEBIENNE rue Thiers à ST AMAND.(avec l'autorisation de BOULOGNE Michel
)

    A la Révolution ,l'Abbaye fue vendue à un sieur PAIX  de DOUAI , marchand et receveur du district. La démolition de cette abbaye commença  en 1798 et en 1820 , elle se poursuivait encore. L église abbatiale fut vendue en 1798 à un acheteur fictif , MEURISSE de LILLE, qui prit comme commanditaire ,chacun pour un tiers : Charles DUBOIS , Albert LENGLE et Charles MORIVAL, pour 580.000 livres. Par la suite , le terrain fut transformé en jardin particulier par la famille PILETTE et un héritier de cette famille. René BROUTIN le vendit à la Municipalité le 27 août 1903 pour 32.250 f 35. C'est alors que l'on construisit le Théatre et le kiosque à musique.

                                                Collection :Françoise VIL

 

  

ci-contre le même jardin en 2007(photo Lucien)

 

 

 

 

 

 

 

 

                      

                       
                            LA RUE DES FEVES

 

      Elle portait autrefois le nom ancien de rue de Tournay ,dont elle est le prolongement naturel. En 1849 , à ST AMAND , le choléra fait de nombreuses victimes. Jean Baptiste DUPIRE fit le voeu d'élever une chapelle à Notre Dame du St CORDON si sa famille échappe au fléau. Au 1er et modeste édifice  qui existait alors  et qui attirait de nombreux pélerins , Jean Baptiste DUPIRE fit construire la chapelle actuelle . Elle fut inaugurée le 15 aoùt 1886. Notre Dame du St CORDON est trés vénérée à VALENCIENNES , sa statue sort de l'Eglise Notre Dame à Valenciennes , pour être emmenée en procession autour de la ville , chaque année en septembre , la veille de la braderie annuelle.

                                

  Photos Lucien (27.02.2007)avec l'autorisation de MR.DUPIRE Jean Lou,commerçant à ROSULT. Cette chapelle a la particularité d'être transmise de père au premier fils.Et quand il n'y a que des filles ???

 
Autrefois ,dans cette rue il existait une tannerie appartenant en 1833 à TALMANT-DAVAINE qui occupait 4 ouvriers. En fait , elle était la propriété de J.PLOUVIER. En 1893 elle passe sous le contrôle de Hippolyte WUIBAULT ,qui vendit son immeuble vers 1920 pour en faire un pensionnat de jeunes filles. L'école et le pensionnat  "JEANNE D'ARC""font parties de "" l'Institut Notre Dame des Anges ""à ST AMAND.Auparavant ,ces établissements scolaires se trouvaient rue du du Bruille dont nous parlerons dans notre prochain article .La tannerie possédait alors un moulin à écorce de chêne dit  " Moulin à rattes"",sans doute à cause de la présence fréquente des rats.De nos jours ,une partie de ces bâtiments s'étendent dans la rue du Moulin aux rats :

 à.......suivre

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9 février 2007 5 09 /02 /février /2007 21:42

 

 

 

   ....Suite de la rue de Tournai : ..où s'enfonçaient trois clous sans tête. Dans le milieu de la façade s'élevait dans une niche une statue représentant Apollon ,un bras tendu drapé et l'autre appuyé sur un arbre. C'était la reproduction de l'Apolon du Belvédère du musée du Vatican:      APPOLON-DU-BELVEDERE.jpg

  Représentation du dieu grec, la statue de l'Apollon du Belvédère est d'origine incertaine ; pour certains, elle serait une sculpture antique importée de Grèce, pour d'autres une copie du xvie siècle (en marbre italien) d'un bronze antique. Pour sa part, Michel-Ange, après avoir vu ce canon de la beauté, se serait senti « publiquement défié » à créer à son tour un chef-d'œuvre.

L'histoire de l'Apollon du Belvédère est également originale. Provenant de la collection personnelle du pape Jules II, la statue est attestée comme propriété du Vatican en 1509. Napoléon Bonaparte rapporte la sculpture de sa campagne d'Italie et, seize ans durant, l'Apollon est exposé au musée central des Arts. En 1816, l'Apollon réintègre définitivement la galerie du Belvédère au Vatican.

  


  ci-dessssous , la maison du "Percepteur" de l'Abbaye. Carte de la colection personnelle de Denis PAVAUT de ST AMAND-LES-EAUX. Une question se pose ,pourquoi l'expéditrice ou expéditeur a t'il écrit sur l'ensemble de la carte  ?????

 














 Le premier étage ,en pierres ,comportait aussi une niche en forme de coquille abritant un joueur de flûte.C'était la statue de MARSIAS l'inventeur de la flûte ,le malheureux rival du dieu Apollon que celui ci fit écorcher ,pour avoir osé se comparer avec lui ,dans l'art de manier cet instrument  ( notes de Paul  Marsyas au supplice, ?uvre romaine de l'époque impériale (Ier?IIe siècle)FASSIAUX):
  Athéna invente la flûte (????? / aulós, flûte double dotée d'une anche), mais elle la jette dès qu'elle s'aperçoit qu'en jouer déforme son visage (Alcibiade lui fera le même reproche). Marsyas la ramasse et devient rapidement un musicien expert.Il finit par défier Apollon, maître de la lyre. Le concours est présidé par les Muses et le roi Midas. Les Muses déclarent Apollon vainqueur. Pour punir Marsyas de sa démesure (????? / hubris, fait d'avoir défié un dieu), l'Archer le fait écorcher, et jette sa dépouille dans une grotte, d'où coule une rivière, qui prendra le nom du satyre. Le Marsyas se jette dans le Méandre. Pour avoir tranché en faveur de Marsyas, le roi Midas reçoit pour sa part une paire d'oreilles d'âne.Le concours entre Apollon et Marsyas, symbole de la lutte entre les influences apolliniennes et dionysiennes de l'homme, est un sujet favori des artistes antiques. voir WIKIPEDIA

Photo:MARSIAS au supplice  (1er et 2ème siècle)

 

 

  Les pignons à redans attestent que la construction date de l'époque de la Renaissance  Flamande  et le terrier de Bayart nous dit que ce ""manoir"" dits de trois quartiers et 18 verges "" appartenait à la Veuve Jacques MONNIER .Cette famille MONNIER était l'une des familles les plus honorables de la ville. Le manuscrit de DOUAI , recueil des inscriptions monumentales et funéraires du département du Nord  par le Chevalier W.De SARRS ,nous reproduit cette inscription :""Ici reposent honorables personnes Etienne MONNIER , marchand franc jurè de cette ville et demoiselle Louise BRIDOULT sa femme ,lesquels aprés fondé de l'huile à perpétuité devant le vénérable Saint Sacrement avec un obit annuel et enrichi cette église du St Rosaire  de plusieurs ornements et donné aux pauvres Chartriers et Hospital aucunes rentes , aprés 51 ans de mariage ,lui le 1er mai ,jour de l'Ascension 1636 et icelle le 21 décembre 1638,priez pour leurs ames"" 

 Leur descendant  Jacques MONNIER était encore vivant en 1642 (archives FF96),c'est lui qui dut construire la maison de la rue de Tournai (voir FF7 constuction de la maison). On trouve encore le 19 juin 1658  Etienne MONNIER ,élève de poésie,qui devint Officier dans l'Armée Royale ,commander les piétons qui vont à Tournay ,au REFUGE DE st amand, pour manifester en faveur de l'Abbé DUBOIS. En mai 1659, il commande le guet dévoué à l'Abbé.Il y eut également le moine forestier Laurent MONNIER qui obtint en 1626 ,à DOUAI ,le grade de licencié en théologie.Puni par l'Abbé DUBOIS ,il fut emprisonné en 1648,il revient aux honneurs avec Benoit LEGRAND, il meurt le 3 mai 1659.Enfin ,Michel MONNIER fils d'Etienne obtient un canonicat à l'église ST André de DOUAI. Nous pouvons supposer que la famille MONNIER louait l'immeuble au receveur de l'Abbaye(notes de Paul FASSIAUX)mais il n'a pas été trouvé trace de bail. 

 Le dernier receveur de l'Abbaye s'appelait J.B DELBROUCQUE ,il avait épousé Angélique BLAUWART dont la soeur Amélie était mariée à Séraphin WACHE notaire à ST AMAND. Chaque année ,dans la grande salle qui suivait la cuisine ,le eceveur donnait un grand diner aux fermiers occupant les cences de l'Abbaye et qui en profitaient ce jour là pour régler leurs fermages. Aprés la Révolution, la maison fut achetée par Jean Emmanuel VANAUTREVE ,un frère ,sans doute ,du VANAUTREVE qui créa une distillerie de genièvre rue Davaine.Il entreprit la même entreprise dans la rue de Tournay ,jusqu'à sa mort survenue en 1840. L'immeuble passe dans les mains de la famille BOUCHART , pour finir par pêtre achetée ,en 1902, par M.MEURISSE -SPELLE à la mort de Melle Pelagie BOUCHART.

   La rue de Tournay traverse le livron ,un petit canal de dessèchement.A cet endroit s'élevait la "Porte de Tournay", elle comprenait un bâtiment à 2 étages,barrant complêtement la rue et présentant une grande porte donnant sur un pont levis.Cette porte disparut en 1810.En 1340 , lors d'une insurrection des Amandinois ,les Anglais et les Hennuyers parviennent à abattre les murailles de la rue de Tournay.L'Abbé DUBOIS devait relever ces murailles qui existent encore partiellement et montrant les armes de l'Abbé. La rue comportait un grand nombre de fabricant de bas à l'époque où le métier n'était pas encore sorti de l'artisanat.A certaines époques de l'année , on voyait le long des murs des quantités de bas tendus sur des formes en bois. On trouvait dans cette rue la bonnetterie HUBERT-POIVRE.Le nommé PILETTE y avait installé un moulin à huile, en 1820 il sollicité l'autorisation d'y joindre une machine à vapeur.Mas déjà ,à cette époque , il est curieux de constater les doléances des voisins quji s'opposaient à cette installation qui leur paraissait devoir être la source de nombreux inconvénients pour eux .

                   

                          Armes de l'Abbé apposées sur ce reste des Murailles de l'Abbaye (Photos :Lucien)

100_0547.JPG

Cette ferme se trouve accolée à la muraille. Elle était la propriétée deL'Abbaye ; on peut y constater la présence des armes de l'Abbé. 2ème photo:entrée de la rue de Tournai en venant du centre ville.(photo:lucien)                                                          

                                                                                           
                                                                                                                                                                                                       &&&&&&&

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10 janvier 2007 3 10 /01 /janvier /2007 11:07

 

                                                             

  

   LA RUE D'ORCHIES

 

documentation LALOT Daniel

 

Au début du XII°siècle , c'était la rue "de Tavoye" .Il est assez difficile de trouver une explication à cette appellation(Paul FASSIAUX). On a cru y voir la raison dans le mot "Tovin" ou rue en pente.Cette rue descendait vers les remparts. D'aprés le terrier Bayart de 1663 , l'angle de la rue de Tournay était occupé  par l'hostellerie du "Lion d'Or ",qui appartenait au XVIII ème siècle à STERLIN-BAR ,négociant en vins. L'immeuble fut vendu ,comme bien d'émigré , à F.STIEVENART  De Valenciennes , qui le loua à Albert DUVAL ,directeur de l'Ets. THERMAL.   Ce dernier ayant du fuir devant les Autrichiens ,son établissement fut pillé par l'ennemi.C'est là que descendirent les commissaires du Gouvernement de La République ,venus à ST AMAND pour arrêter le Général DUMOURIEZ.       

  Source Wikipédia:   ......A partir de ce revers, il se voit en butte à de nombreuses attaques. La Convention, au sein de laquelle une foule d'accusations s'étaient élevées contre lui, décréta qu'il serait traduit à sa barre. Se voyant menacé d'être traduit à la barre de cette Assemblée, il accepte des ouvertures au prince de Cobourg, et lui propose de se joindre à lui pour rétablir la constitution, donnée par l'Assemblée nationale, et dissoudre la Convention. Mais ses projets ayant transpiré, la Convention envoya (2 avril) à son quartier général (au bourg de Saint-Amand), le ministre Beurnonville

.......le cochon de ST AMAND:au 10 de la rue d'Orchies ,boucherie de MR.DUVIVIER,le chaland peut apercevoir une sculture représentant deux singes sciant un cochon dans sa longueur. Une devise accompagne la scène : ""soyons d'accord". Il n'y a pas lieu d'être surpris pour celui qui connaît le patois local. Soyons d'accord égal scions d'accord : METTONS NOS FORCES EN COMMUN pour scier ce cochon.

                                        

 

      Cette oeuvre est due au Docteur Alexandre GOSSE qui l'aurait faire en 1736 pour prêcher la concorde autour de lui.Pendant longtemps, au cours d'une bagarre , il n'était pas rare d'entendre quelqu'un crier: mettons nous d'accord comme les singes de MR.GOSSE.

       N'oublions pas que lorsque le Dr GOSSE fait réaliser ce basrelief , c'est l'époque de CAGLIOSTRO et de alchimists et autres amateur du Grand art.

      ......Suite de l'histoire de la rue d'Orchies:Au numéro 30,ce fut autrefois la fabrique de meubles DELCOURT-OVERKAMP, puis vers 1895 la fabrique de bicyclettes MOREAU. Au N°32 vécut le juge de paix Louis DUBOIS ,oncle du célébre Préfet de Police ,sous l'Empire,le Comte DUBOIS (Source WIKIPEDIA:Louis Nicolas Pierre Joseph, Comte Dubois est un magistrat français, né à Lille le 20 avril 1758 et mort à Paris le 25 décembre 1847, qui fut le premier préfet de police de Paris.).C'est également dans cette maison que pendant l'occupation ennemie de 1815, le Commandant Hollandais VON BASEL avait fixé sa résidence. Cet immeuble appartint ,par la suite ,à PLICHON qui le transforma en banque . Banque qui fut cédée ,en 1832, à la banque PIERAR-MABILLE et Cie.

 Au n°66,vécut le peintre SALIGOT qui avait créé un atelier en installant un petit moufle (four)où il cuisait des assiettes de faïence et de porcelaine qu'il décorait lui même.A l'angle de la Place d'Armes se trouvait la "Porte d'Orchies"constituée par trois bâtiments encadrant un pont levis sur les fossés des remparts. En partant de la grand'place ,sur le côté gauche de la rue, au n°5 , en 1875 COUTELIER installa le premier salon de coiffure . Au n°7 ,RAOULT vendit le premier de la chaussure toute faite.

  La brasserie-hostellerie du "Mouton Blanc" avait une sortie sur la rue d'Orchies au n°13 que de nombreux amandinois ont fréquenté alors que l'on y trouvait "la Salle des Ventes" .En 1700 , l'immeuble appartenait à J.B DE VANDOSME ,de Valenciennes, qui le céda à DELCOURT-SOIL ; l'immeuble ,en 1737 ,passe à Claude DRUON-SOIL, puis à Nicolas et Pierre DUBOIS, puis à GAHIDE; tout ceci avant la Révolution.Aprés cette époque la brasserie du Mouton Blanc disparut, seul resta l'hôtel restaurant. En 1836 , au n°35 ,existait une distillerie de genièvre appartenant à Roger MAUDOUX. Elle fut reprise par son fils et continua jusqu'en 1870. La rue d'Orchies n'oublie pas que la ville de Saint Amand possédait de nombreuses faïenceries , certaines maisons ou commerces en portaient la preuve et ceci se retrouve encore dans les quartiers de la cité:

Ci-dessus ,l'ancien commerce DEVOCELLE qui proposait de la faïencerie et de la verrerie, photo Lucien août 2008.
 

 

 

RUE-D-ORCHIES--Place-du-Jet-d-eau.jpg

SIDONIE.JPG

 

       Sur la Place du Jet d'eau( collection Lalot Daniel) et Denis PAVAUT ,de nos jours on trouve la fontaine SIDONIE. La statuette qui la représente se trouvait ,auparavant , a l'entrée de la place de la ville.

 

on voyait aux numéros 55 et 57 , au XVIII ème siècle ,un immeuble important : c'était l'Hôtel des Archers. Le rez de chaussée était affecté à une boulangerie. Le premier étage était aménagé en salle de réunions des Archers qui y faisaient , paraît il , de longues libations. Une chronique ,de l'époque , assure même que la rue fut élargie à cet endroit pour faciliter les gambades de ces Messieurs,quand ils sortaient de leurs réunions. L'hôtel était un cadeau de l'Abbé de ST AMAND qui avait installé également un berceau pour le tir dans le jardin.En retour ,il exigeait qu'une fois l'an , les Archers l'accompagnent , à cheval , à TOURNAY et lui fassent un présent pour lui rendre hommage. Les Archers lui apportaient une pyramide en bois couverte de dragées et de pâtisseries et en retour l'Abbé offrait ,comme prix de tir, des assiettes d'étain et des services en argent.  Note de : MR.SEROUART,Président des Archers à ST AMAND :L?accès au jeu d?arc se situait en règle générale dans les cafés qui étaient souvent le siége des compagnies, confréries et société de tir à l?arc. L?aire de tir, comportant un berceau à chaque extrémité, était divisée en deux sur sa longueur, une partie en espace de tir, l?autre pour le passage des tireurs. Ces derniers tiraient à partir des berceaux où venaient se ficher leurs flèches. Ces deux espaces étaient séparés par des " wardes ", gardes constituées de planches d?environ 40 à 50 cm de large, posées verticalement pour éviter qu?une flèche déviée puisse atteindre un joueur circulant dans le passage parallèle. Telle était la configuration du jeu d?arc en salle. Le berceau est le mot désignant la cible .

 Comme son nom l'indique, il y eut sur cette place un jet d'eau qui dut être remplacé par une pompe lors du débordement du torrent du Clos.Pour terminer la rue d'Orchies , au n° 105 se trouvait la bonnetterie DELARRE-LESAGE qui a occupé jusqu'à une cinquantaine d'ouvriers ente 1860 et 1875.

 

                                                         LA RUE DE TOURNAI

     Cette rue s'appelait autrefois ""rue des Febvres"".De nos jours  , seule la déviation de cette rue vers Lecelles a conservé ce nom. L'historien COURMACEUL a cherché  l'explication de cette dénominatin dans le mot "fébvre" -fève aurait comme origine l'existence ,dans cette rue , à une époque ancienne de nombreux marchands de grains ; soit dans le mot ""faber-ouvrier,artisan. Il y avait au XVIII°siècle un grand nombre de fabricants de bas dans cette rue.

   Au XVIII° , il y avait une brasserie appartenant à Séraphin WACHE qui fut maire de 1802 à 1807.Il reprit par la suite une charge de notaire. On y trouvait également la brasserie de l'Abbaye qui fut vendue comme bien national à DEROO et passa successivement à DERUDER et à M.MOUTIEZ . La guerre de 1940 a fait disparaître un immeuble historique dont la façade avait été classée par la Commission des Beaux Arts : ""La Maison du Receveur de l'Abbaye"". Paul FASSIAUX ,notre principal inspirateur a retrouvé ,en son temps,quelques notes inédites de l'Abbé DESILVE: ""la façade était remarquable .Le rez de chaussée présentait une porte charretière surmontée de la date de 1647 et à côté une curieuse petite porte surmontant une écusson. Au dessus des portes se trouvaient en guise d'armes ,un coeur en relief où s'enfonçaient trois clous sans tête. ""  .............

 Cet article paru dans la Voix du Nord ,mentionne les destructions survenues en 1940  dans la rue de Tournay.

....à suivre dans le prochain article ,les articles sont limités en octet .

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23 novembre 2006 4 23 /11 /novembre /2006 22:37

 

 

              Aprés avoir conté les cours d'eau de la commune de ST AMAND LES EAUX, voyons l'histoire de quelques rues anciennes qui ont joué un rôle important pour l'Industrie de la cité.  

          Nous signalons que nos sources sont tirées depuis L'ECLAIR  ST AMAND (journal disparu avec son créateur), hebdomadaire créé par feu Paul FASSIAUX . Quelques exemplaires ,précieux , ont été sauvés par les responsables de L'HISTORIAL AMANDINOIS . Paul FASSIAUX a tiré ses renseignements dans les archives de la ville  et aux Archives Départementales à LILLE. Paul FASSIAUX a probablement utilisé les mémoires laissés par Dom GOSSE Floride ,chanoine et trésorier à l'Abbaye de ST AMAND . Dom GOSSE était le frère du Docteur Alexandre GOSSE (spécialiste des eaux thermales) et qui a laissé un écrit sur les Rues de St AMAND qui s'intitule ""ESSAI SUR ST AMAND"" (vers 1635).

 

                                   Voyons la définition d'une rue par WIKIPEDIA:

 

La rue est :un espace de circulation dans la ville, structurant les quartiers. Elle dessert les logements et les lieux d'activité économique, ce qui en fait une voie du réseau urbain ; un espace d'échange (commerces). Elle se distingue des autres voies urbaines (voirie) comme les allées, les cours ou les boulevards et avenues par sa relative faible largeur notamment, et par l'absence de contre-allées.Une rue particulièrement étroite peut être qualifiée de ruelle. Une rue ne possédant qu'un point d'entrée est une impasse ou un cul-de-sac. La ou les voies permettant d'accéder à l'entrée d'une rue sont ses tenants, la ou les voies situées à l'autre extrémité de la rue sont ses aboutissants.Il peut y avoir une séparation des flux de circulation par type d'usagers :trottoirs pour les piétons, ou rue dédiée : rue piétonne ; aménagement cyclable pour les vélos ; chaussée pour les véhicules motorisés, éventuellement scindée en voies réservées aux bus et voies non réservées ; rails pour le tramway.
 

 .                                                                      RUE DE CONDE

                                                         


                                                  ACTUELLE rue LOUISE DE BETTIGNIES



 

   demeure de la famille

DE BETTIGNIES ,anciens faïenciers.

 

Photo Lucien:25.11.2006

                                              

Photos Lucien: 25 novembre 2006 (à doite la façade de l'hôpital)

    C'est la rue la plus ancienne de ST AMAND-LES-EAUX. Les historiens ont beaucoup épilogué sur son nom d'origine : rue dite d'Estelle ou d'Estraielle . En 1789,elle s'appelait rue des Trayelles(archives FF13).Certains ont voulu y voir "Stratelle",cette rue ayant été pavée avant les autres (le travail du pavage des rues de la ville a commencé vers 1650,sous l'influence de l'Abbé Nicolas DUBOIS et de son frère Michel,grand Maire).) D'autres noms lui furent attribués , puis finalement cette  rue fut appelée Rue de Condé ,probablement pour deux raisons.La première parce qu'à son entrée , était érigée une porte d'entrée de la ville ,porte appelée "Porte de Condé ". La deuxième , parce que cette artère conduisait en direction de la route menant à la ville de Condé. Débaptisée , cette rue porte le nom de notre héroïne locale Louise De BETTIGNIES née le 15 juillet 1880 ,dont on peut apercevoir sa maison natale  sur la photo jointe. (PAUL FASSIAUX fait un récit détaillé sur cette rue de CONDE ,notamment sur ce qui s'y trouvait dans le passé: usines, propriétés de riverains  ,histoire de cours d'eau disparue.Voir nos articles précèdents)

 

                                                 LA RUE DAVAINE

                                                 Rue du Docteur Casimir DAVAINE

                                  Photocopie d'archives:marché aux poissons

                 La rue Davaine au cours de la guerre 14/18.Photo   communiquée par  Françoise VIL (collection personnelle)

 

 DUCROT-rue-Davaine.jpg Une procession religieuse dans la rue DAVAINE; au premier plan MR.DUCROT (en garde suisse)concierge des Ets DEVAUX. (portrait de famille ,avec l'autorisation de Camille DUCROT dt à FLINES)

 

       Au moyen âge ,on l'appelait  "Quiesverue" ou Quiefverue", Courmaceul (historien)croit y voir comme éthymologie Kief :""homme relevant du Châtelain"". C'est dans cette rue que se trouvaient les manoirs des familles MALPAIX et DEMOLLE. Courmaceul ajoute que l'on peut interprêter le mot quiesve comme principale rue ou rue du chef, et accrédite son opinion en disant que le nom de la rue du Prévost ,qu'elle prit par la suite , correspond aussi au chef des magistrats .municipaux. D'autres auteurs ont expliqué l'origine de ce nom par "quiesfre"à deux carrefours, enfin on a pensé au mot quifue:carvin ou rue basse ,cette artère de la ville étant placée dans un bas fond et souvent innondée.


      C'est à partir de 1400 que l'on commence à l'appeler RUE DU PREVOST et ce jusque 1900, date à laquelle on lui donna le nom de la rue Casimir DAVAINE ,en souvenir du grand savant qui y était né. A l'entrée de la rue ,du côté de la rue Thiers, se trouvait autrefois le marché au poisson (photo d'archives). Le 9 juin 1920, le conseil municipal décida de le transférer dans la ruelle vers la scarpe et vota un crédit de 500 francs pour construire un toit destiné à protéger la marchandise. Les ""taquins"" ,de l'époque ,dirent que "on se rapproche de la scarpe ,pour y jeter plus facilement le poisson avarié.". La "marée" , à cette époque, devait passer par Valenciennes avant de parvenir à ST AMAND , elle manquait alors ,bien souvent ,de fraîcheur.


    C'est dans cette rue que qu'un hollandais ,VANAUTREVE, acheta un immeuble en 1795 et qu'il y cra une distillerie de genièvre  qui fut continué par son gendre Benjamin DAVAINE , dont l'un de ses fils ,Casimir s'illustra par ses travaux médicaux et ses découvertes qui ont permis de le considérer comme un précurseur immédiat de PASTEUR .£,; tandis qu'un autre fis ,Emmanuel-Napoléon devait acquérir ,également ,une célébrité méritée comme ingénieur en chef des pont et chaussées par ses travaux dans le département et les ouvrages qu'il publia.

Monument dédié à Casimir DAVAINE

 

     C'est dans cette rue que l'on trouvait également la maison DECOURRIERES-BOUCHART tanneur jusque 1830,puis ce dernier installa une clouterie-chaînerie  de 18 forges occupant 150 ouvriers . La fabrique donnait à la fois sur la rue du Prévôt et la rue du Grand Repas. Du même côté Mabille GIBON avait créé une des premières chaîneries de ST AMAND ,avec 2 forges et 50 ouvriers.

   Sans précision , l'Abbé DESILVE dit qu'il existait une école de filles dans cette rue du Prévôt en 1757 et qui avait été tenue par MME Jacqueline EVRARD. Dans cette même rue ,avant la révolution, figurait   l'établissement des ""Orphelins Bleus""dont on fait remonter la création en 1645.Ce nom d'Orphelin bleu était dû à la couleur du vêtement que l'on donnait à ces déshérités de la vie.( Notes de Paul FASSIAUX:la maison qui leur était affecté contenait un tableau de J.de MONTIGNY et une peinture de Roger WAGNER.On sait que ce dernier avait décoré l'Abbaye de nombreux tableaux et en particulier de grandes toiles représentant la vie de ST BENOIT; L'établissement des Orphelins bleus disparu à la Révolution :ses biens furent confondus avec ceux des orphelins.   

   Au moyen âge ,une ruelle et un aqueduc unissaient la rue du Prévôt avec la rue du Grand Repas, ce dernier fut couvert par décision du conseil municipal du 06 février 1866.Enfin , à l'extrémité de la rue Davaine ,dans le terrain de l'usine DOREMIEUX  ,s'élevait autrefois ,prés des bords de la vieille scarpe ,le château MALPAIX. C'était une demeure seigneuriale appartenant à la famille des MALPAIX, composée de deux corps de bâtiments, formant un T ,flanqués de tourelles avec un dôme plus élevé ,servant de lanterne.

Quand on fortifia la ville ,le château fut relié aux remparts et devint le pivot de la défense.On traça alors ,en ligne droite , la rue de la Guerre et la rue de la Paix. Aprés la démolition des remparts ,on affecta le Château de 1737 à 1783 à une école  qui fut dirigé d'abord par un sieur LAROCHE, il eut comme successeurs DUMONSELLE ,puis André Joseph POTIER. La ville acquis l'immeuble vers 1737.La propriété fut transformé en atelier pour filer du lin de 1784 à 1786. Devant les impayés de la ville,les anciens propriétaires reprennent le château .Mai le 6 octobre 1810 ,elle décidait d'y installer les femmes de l'hospice.

En 1815 , le château fut occupé par les troupes anglaises et Hanovriennes . Puis ,à la même époque ,la Maréchaussée s'y installa pour une nouvelle fois, elle avait déjà occupé les lieux en 1790 et 1794. En 1820, l'immeuble revint entre les mains du propriétaire de l'époque, François DESCAMPS. Les propriétaires affectèrent l'immeuble à une fabrique de chaînes .Ce furent Hubert Dida  DESCAMPS (dit Mamilotte ) et NUEZ -DESCAMPS (dit Médar) qui créèrent les deux premières forges à chaînes. En 1826, DOREMIEUX-MIROUX et TISSON rachtèrent l'immeuble pour y créer une chaînerie importante . Le vieux Château MALPAIX disparut pour toujours. Ci-dessous ,la chaînerie DOREMIEUX à l'emplacement du Château MALPAIX:

                                                     

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                           LA RUE PIERRE MATHIEU DUMOULIN

            Au début du XIXème siècle , la ville avait aménagé la "Promenade du Clos" .Il n'existait aucune voie de communication directe entre cette avenue et la Grand Place .Seul , un chemin étroit passant entre les jardins de propriétés particulières  reliait l'antique "promenoir des moines " à la place , en passant sous la voute de l'échevinage (ancien hôtel de ville)où on n'avait pas encore eu la malencontreuse idée de construire l'escalier monumental actuel qui déforme complêtement ce bel édifice de la renaissance.(notes de Paul FASIAUX)

 Collection personnelle

 Photo:lucien

 

   La municipalité BRUNEAU-FLOUR (1878-188) acheta les terrains particuliers qui se trouvaient derrière l'échevinage (16 janvier 1885 , achat d'un terrain LENGLE  ,etc..) et put réaliser le boulevard de nos jours. BRUNEAU-FLOUR donna à la nouvelle avenue le nom de Pierre DUMOULIN , membre des cinq cents ,qui ,par son attitude énergique ,avait sauvé de la destruction la tour et l'échevinage. Ces monuments étaient appelés à disparaître en même temps que l'Abbaye toute entière et ce malgré les protestations du conseil municipal qui aurait voulu utiliser une partie des bâtiments comme bureaux de la Mairie , logements des Gendarmes ,etc.. 

 Le Conseil des Cinq-Cents est une assemblée législative française qui, avec le M.DUMOULIN.JPGConseil des Anciens, fut instituée par la Constitution de l'an III, adoptée par la Convention thermidorienne en août 1795 et mise en vigueur le 23 septembre 1795. Après le coup d'État du 18 Brumaire qui mit fin au Directoire, le Conseil des Cinq-Cents fut dissous par Bonaparte. Le Conseil des Cinq-Cents siégeait dans la salle du Manège (rue actuelle de Rivoli).Source: WIKIPEDIA 

 

   L'avenue traverse dans toute sa longueur le terrain où s'élevait autrefois l'Abbaye. Il n'en reste qu'un seul vestige :le groupe de maisons situé prés du passage qui mène au théâtre .Ne quittons pas l'Avenuesans rappeler que l'école placée derrière l'hôtal de ville date de l'acquisition ,par la municipalité ,le 21 avril 1880 d'un jardin appartenant à M.FOURMEAUX-DESMOUTIERS.(Cette ancienne école a été transformée en bureaux pour la Mairie et l'hebdomadaire "La Vie Amandinoise" . Nombreux furent les jeunes "conscrits" qui passèrent dans ses murs lors de leur visite médicale en vue de leur future incorporation militaire . Lucien ) 

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                                                 PLACE DE L'EGLISE

                 RUE DERRIERE L'EGLISE

         Cette place est située sur une hauteurque nos ancêtres avaient appelée ""Mont des Cornets"". Elle était complêtement différente de celle que nous connaissons de nos jours. La 1ère église "ST MARTIN" (dont les premières fondations remontent aux environs de la création de l'Abbaye ,de même que la seconde qui la remplaça à la fin du XI° siècle) était orientée perpendiculairement à l'axe de l'église actuelle. Le chevet de l'église faisait face à l'hôpital .La rue de Valenciennes longeait alors la façade de l'hôpital , laissant un grand espace pour le développement de l'église. Autour de cet édifice , et principalement par derrière ,s'étendait le cimetière de la ville.

        La seconde église tombant en ruines ,on entreprit de 1783 à 1791 ,la construction de l'église actuelle. Au cours des fouilles nécessaires pour son édification , on découvrit des patères ,des lacrymatoires ,etc..(La patère est une coupe à boire évasée et peu profonde.Une patère est aussi un porte-manteau mural, de même forme)(un lacrymatoire).On supposa qu'à  cet endroit existait auparavant un temple ou un cimetière païen, donc avant que la région soit évangélisée. Les objets découverts furent transportés à l'Abbaye de Cysoing où ils disparurent. Dés lors ,ne pouvant étudier ces objets , on ne peut certifier  si une population existait bien avant la création de l'Abbaye .La place de l'Eglise était couverte de maisons jusqu'à la rue Thiers qui s'appelait alors ,dans cette portion, ""rue du pont de la scarpe"".La rue de Radepont  (rue de Valenciennes)venait joindre la place  à l'endroit où se trouvait une pompe et où s'élevait ,au moyen âge, un calvaire en pierre appelé "Croix de la Bove ou Croix d'ETTON"".              

      Photo de collection                                       7 décembre 2006 (lucien)             Ci-dessous , entrée de la rue THIERS(autrefois rue du BOURG) à partir de la place  de l'Eglise. (collection Françoise VIL de ST AMAND)                                                     

                                                                                                       

 

 

 

 

 

A certaines époques de l'année ,un marché aux bestiaux avait lieu à cet endroit  et ST ETTON était invoqué pour lutter contre les maladies du bétail.(St ETTON est décédé à DAMPIERRE ,en 1669, mais la tradition affirme que l'intéresssé serait décédé à FUCHAUX ,prés de DOMPIERRE/HELPE(59)Dans cette dernière commune ST ETTON est fêté chaque année par les agriculteurs et herbagers ,à voir sur:http://perso.orange.fr/prothieracge/sat/histoire/etton/saint.htm 

   A chaque nomination d'un nouvel abbé ,ce dernier venait , au lendemain de sa nomination  en grande pompe, à la croix del Bove pour affirmer les droits de l'Abbaye sur la terre contentieuse , rive droite de la Sarpe . Cette terre fut revendiquée ,pendant des siècles , par les Comtes du Hainaut et qui , finalement , en 1490 était passée sous la juridiction de l'Abbaye.

    Parmi les maisons qui occupaient l'emplacement de la place , on a pu relever la Brasserie de Nicolas RICHART, existant encore en 17883; une maison occupant la rue de Radepont(rue de Valenciennes) occupée par des maîtresses d'école dont les dernières représentantes furent Catherine DESILVE et sa soeur .Une maison appartenant aux  Chartriers faisant face à la rue "Derrière l'Eglise". Avant la révolution ,cette dernière s'appelait: "rue De Desoubs DE LATTRE". Dans la langue du Pévèle ,"lattre" veut dire "cimetière. C'était une rue trés fréquentée , elle était un chemin naturel pour se rendre à l'église ST MARTIN qui y avait son entrée principale. Un certain temps ,elle fut appelée  ""rue d'en BAS DE L'EGLISE"".Quelques petites industries existaient autour de l'ancienne place de l'église ,dont la Tannerie DORCHIES-CHEVAL ,disparue en 1837et la salinerie de NICOLE au N°23(une étude de notaires s'y établit ,disparue de nos jours)Citons encore la brasserie de Pierre DUEZ et JB DESCAMPS ,achetée le 11 thermidor an II par LOUVET comme bien d'émigré. L'immeuble devait passer par la suite pour devenir la Pâtisserie ANARD (disparue de nos jours ,mais les anciens amandinois doivent s'en souvenir). L'Eglise ST MARTIN est un véritable musée constitué par les ouvres d'art de l'Abbaye, elle doit être étudiée séparèment.La place de l'église fut dégagée des immeubles qui la recouvraient , elle fut garnie d'arbres ,formant une double rangée de chaque côté de la route conduisant à l'église. Ils furent abattus vers 1885.

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      LA RUE DE VALENCIENNES

 

    La rue de Valenciennes  s'appelait , autrefois, la RUE DE RADEPONT (à ras du pont). Elle part de la place de l'Eglise et jusqu'au pont de Valenciennes , actuellement. Dans le passé ,elle allait jusqu'à l'ancienne Scarpe. Cette rue nous conduit dans le quartier du Moulin des Loups où autrefois les condamnés étaient conduits vers le mont du gibet ,en empruntant la "Voie Dolente" (la voie des douleurs".)

      La rue de Valenciennes a été une rue commerciale importante :industrie du textile ,cafés nombreux ,commerces divers , un école ,proximité de l'hôpital et même cette rue conduisait au cimetière central implanté alors en centre ville. C'était une voie importante pour le passage des véhicules ,charrettes, transportant  les marchandises vers le port situé sur les bords de la Scarpe. Rappelons que le transport des marchandises ,par péniches , fut pendant longtemps un moyen privillégé.

     L'Industrie la plus importante fut les Ets.DEVAUX (à voir dans l'aticle traitant du textile): Cet établissement a fait place à des habitations de type HLM. Il reste des Ets.DEVAUX ,les anciens bâtiments exploités autrefoispar la Société  "Protemo".  La commune en a acquis les biens et plusieurs projets sont en cours d'élaboration.

    L'ancienne école Sr Joseph ou ST MARTIN ,selon les uns ou les autres ,(ex propriété du Clergé) est maintenant propriété de la commune. Divers projets sont en cours d'élaboration (destruction , modification des structures ??). 

                          Documentation fournie par Daniel     LALOT (St AMAND)

 Mes-images-quatre-0466.JPG

       Sa  démolition permet la création d'immeubles modernes.(livraison :1er trimestre 2012)

A quelques pas de là ,en remontant vers l'église, on trouvait  l'ancien collège  communal créé en 1803 et détruit au cours de la dernière guerre. Photo (lucien):le rond point ci-dessous a été créé en 1994


 Sa démolition permit d'ouvrir un passage qui mène ,actuellement ,vers la Cité Cordonnier,le centre de secours, le terrain de sport et la piscine. A noter que l'actuelle caserne des pompiers se trouve sur l'emplacement d'un terrain vague qui servait à une Société de dressage de chiens.


En remontant vers le centre ville ,nous trouvons la place du 11 novembre ,autrefois appelée "Place de l'Hospice" :

Cette photo représente l'hospice dans l'arrière plan. Les habitations furent détruites au cours de la guerre 14/18 (cartes de la collection René ETIENNE(ancien correspondant de la VOIX DU NORD

Cette place subie quelques modifications sitôt aprés: Puis la municipalité décida ,vers 1920/1922 ,un monument aux morts dédié à la mémoire des amandinois morts pour la France:

 

De nos jours ,les bâtiments ont fait place à une maison de retraite moderne.

 

photo:Lucien

Le monument aux mort a été supprimé. Une partie des statues le composant a été transférée au nouveau "mur de la mémoire " implanté derrière la salle associée jouxtant le Théatre:

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos:lucien

Des bâtiments les plus anciens ,il reste aussi la Maison du Doyen

 

(derrière l'église).Elle est toujours la demeure du plus ancien prêtre en exercice et de ses assistants.  Que dire encore de la rue de Valenciennes : et bien que cette rue était faite de pavés . Dans le temp passé ,elle était empruntée par les piétons , les cavaliers , le tramway ,les véhicules hyppomobiles. Les petits commerces y étaient florrissants . Place du 11 novembre ,ce porche provient de l'Abbaye ,à la suite des dégradations subies lors de la Révolution :(source:MR.ETIENNE)

 

 

A suivre: LA RUE D'ORCHIES 

 

photo:lucien

ptitloup6@hotmail.fr

 

 

 

 

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21 septembre 2006 4 21 /09 /septembre /2006 18:27

 

                                                                                        

 

          L'industrie de ST AMAND  a été  prospère grâce à l'eau produite par les cours d'eau qui traversaient la ville , le bois de la Forêt , les diverses cultures agricoles. Le transport des marchandises a pu se faire ,à travers la commune ,par les nombreuses rues menant vers les voies de grande circulation , aux lignes de chemin de fer LILLE-VALENCIENNES , ST AMAND-CONDE (cette ligne traversait la forêt) , la voie navigable de la Scarpe. Il nous paraît  normal de faire connaître à nos visiteurs notre cité: ci - dessous Plan de la commune en 1665(PLAN détenu au fond ancien de la médiathèque de ST AMAND LES EAUX)

 

         

  Ce résumé ,et ceux qui vont suivre ,a pu se faire grace au travail historique effectué par DOM GOSSE , par l'historique effectué par feu Paul FASSIAUX Directeur et journaliste à "L"ECLAIR AMANDINOIS" (journal disparu ) et par les relevés effectués par les historiens de ST AMAND : feu Serge MORIAMEZ et MR (feu)et MME PAUWELS. 

 

        

LES COURS D'EAU DE SAINT-AMAND-LES EAUX

           La ville de ST AMAND a été construite dans un marais, à une époque où la région conservait encore les traces de l'invasion maritime ; la mer s'était retirée lentement  de notre sol aux temps préhistoriques ;mais encore à la fin du XVIIIème siècle ,le golfe de l'Escaut s'étendait jusqu'à ANVERS et la marée se faisait sentir jusqu'à TOURNAY. Le sol était seulement à 15 mètres au niveau de la mer ,et par suite des méandres de la Scarpe les innondations étaient très fréquentes à ST AMAND. Une chronique ancienne affirme que lors de l'innondation du 17 avril 1745 on circulait en bateau dans certaines rues de la ville et sur la place de l'Abbaye. Le réseau hydrographique de ST AMAND est compliqué,car il comporte la SCARPE avec différents bras et affluents , puis des canaux de déssèchement. 

 

                                                    UN PEU D'HISTOIRE

 

LA SCARPE ou ESCARPE:Cette rivière arrose ARRAS,DOUAI,MARCHIENNE, elle pénêtre à ST AMAND ,par les écluses de MARILLON ; ces écluses furent à l'origine de dissentions , pendant des siècles ,entre les amandinois et les habitants en amont de la Scarpe(MARCHIENNES,RACHES,ORCHIES ,COUTICHES,etc...).La ville de ST AMAND tenait là les eaux trop hautes et les dits villageois étaient souvent innondés. Vers 1330,les villageois des communes ci-dessus détruisient les écluses du Marillon ,exaspérés par les innondations qu'ils subissaient. L'Abbé THEODOR (1325-1342) Seigneur de St AMAND ,porta plainte devant le parlement qui condamna les manifestants à reconstruire l'écluse et à payer une amende . Un peu plus  tard  ,l'Abbé Jacques SOUDAN(1362-1367) prescrivit pour l'avenir de tenir les écluses ouvertes toutes les semaines à partir du samedi jusqu'au dimanche soir. De plus ,les écluses devaient être ouvertes quatre jours consécutifs à trois époques  de l'année: Noël ,Pâques et Pentecôtes. Derrière l'écluse du Marillon ,se trouvait le moulin de la ville . Vers 1694 ,on transporta écluse et moulin au Château de la Motte, à l'extrémité du clos. A la sortie des écluses , la Scarpe se divisait en trois bras. La Scarpe elle même que l'on nomme à présent "la vieille Scarpe" qui traverse la ville en son milieu ; le Manquet à gauche , la Mérette à droite  qui décivait un demi-cercle autour de la cité, pour venir ensuite rejoindre le cours de la Scarpe. Ci-dessus ,l'écluse de ST AMAND.Cet édifice ne sert pratiquement plus..Le gabarit de la Scarpe ne répond plus au passage des péniches modernes.(photo : lucien)

                                          

                                                                           LA VIEILLE SCARPE


     Elle passait alors sous le terrain du chemin de fer et venait déboucher dans la rue de la Scarpe. Elle traversait ,en partie ,le jardin de la famille Jules DAVAINE  où elle est couverte partiellement.Suivant une route , à peu prés parallèle à la rue Davaine , elle traverse la rue Thiers . A cet endroit ,la couverture de la rivière date seulement de 1900 environ. . Tantôt ouverte, tantôt à l'air libre ,la Scarpe traversait alors des propriétés privées pour déboucher au clos où elle servait de limites entre l'Avenue du Clos et la rue Mathieu DUMOULIN.  Puis ,elle coulait paresseusement à travers les prairies à proximité du cimetière de la ville. De cette vieille Scarpe partait un petit cours d'eau qui,partant de la Scarpe ,traversait la rue Nationale(de nos jours ,rue du 18 juin) pour aller se jeter dans le canal. C'était la dérivation de la Scarpe , que l'on appelait au temps de l'Abbaye  ""le canal Ste Aldegonde"" ,parce qu'il débouchait en face de la tour du même nom. Ce petit bras fut créé par l'intendant de Louis XIV pour faciliter aux bateaux la traversée de la ville et ,ainsi ,éviter le passage des bateliers dans le grand clos des moines. Nous devons dire que cette vieille Scarpe était assez large dans le temps passé. De plus ,les péniches n'avaient pas la taille qui leur est attribuée de nos jours.   Lors de la traversée de la ville , on déchargeait les marchandises sur des barques plus petites .Le halage était effectué par des "trailleurs" qui formaient une corporation importante:Il faut attendre le commencement du premier Empire pour voir construire ,à ST AMAND, des péniches de 100 tonnes ,dites péniches du "Nord Libre ""(Condé/Escaut.)           

               (photo:lucien)

   La Scarpe en 2006. Sur la partie droite ,la faîencerie FAUQUEZ a été remplacée par une zone verte.(photo personnelle) Pour complêter l'histoire de ces rivières , disons qu'au Moyen Age, les Abbés de St AMAND avaient de nombreux troupeaux de cygnes qui trouvaient leur nourriture dans tous les cours d'eau du  Tournaisis. Chaque année , le lendemain de l'Ascension ,on marquait les oiseaux pour reconnaître leur propriétaire. Les cygnes de l'Abbaye d'ELNON étaient marqués d'une crosse sur le côté droit du bec et de deux chevrons sur le côté gauche . De plus ,on leur coupait un ongle du pied droit.(Notes de PAUL FASSIAUX; histoire de l'Abbaye à voir au Fond ancien de la Médiathèque)  

                                                            

     LE MANQUET

 

        A l'écluse du Marillon ,nous suivons le bras occidental de la Scarpe: LE MANQUET. ce petit cours d'eau passe également sous le terrain du chemin de fer, il apparaissait  (il y a encore quelques années)le long de la rue du Marillon . Il est maintenant entièrement recouvert .On pouvait encore le voir prés de la rue Mériaux et venait passer sous la rue d'Orchies,prés de la Place Gambetta . Contournant le jardin du collège N.D des Anges  , il traversait la rue de Tournay, là où se trouvait un pont dit "Pont à Lion" avec la brasserie du même nom.(voir la rubrique des Brasseries).Le Manquet se dirigeait alors vers la Grande Place. Sur les cartes postales anciennes de Saint Amand , au fond de la place on voit encore ce cours d'eau bordé de grands arbres .Les jours des marchés , on y attachait les bestiaux .Des maisons recouvrent actuellement ce petit cours d'eau. 

 

                              

   (Photo:carte postale propriété de Michel BOULOGNE)

 

"le Manquet" circule sous le passage menant de la rue Mathieu DUMOULIN à la Médiathèque. Photo Lucien


 

                                                      LA MERETTE

   

   A l
'écluse du Marillon  ,nous trouvons également un cours d'eaux appelé ;LA MERETTE qui fut utilisé pour créer le canal de la Scarpe ,au moins juqu'au pont de VALENCIENNES; en 1829 , on agrandit son cours et celui de son affluent  :la BOEUVRENNE et ce pour aménager le canal actuel dont les travaux furent confiés à l'ingénieur BAYART DE LA VINGTERIE. La convention faite pour 58 ans autorisait le cessionnaire à percevoir un centime par tonne et par kilomètres pour les bateaux chargés et la moitié pour les bateaux vides , pour toute la partie de la Scarpe comprise entre DOUAI et MORTAGNE. 1500 ouvriers furent employés à cet ouvrage , et la chronique raconte qu'au cours des travaux on découvrit une tête de castor. Ce qui fait supposer que cet animal habitait notre région à une époque voisine de l'ère historique.   

 

 

    L'écluse fut construite à peu près à l'emplacement de l'ancienne écluse du Château de la MOTTE qui avait remplacé , en 1694, l'écluse du Marillon. De ce château ,il ne reste rien ,sauf quelques murs du Moulin (en 1947, notes de Mr.FASSIAUX)qui avait été vendu comme bien national à la Révolution aux frères MASSEZ.

 

                                                    L'ELNON

          On sait que la charte qui consacra la fondation de l'Abbaye assignait à ST AMAND ,un terrain au confluent de la Scarpe et de l'Elnon. Le bourg naissant s'appelait alors ELNON VILLE . En 1792 ,les autorités d'alors  tentèrent de lui rendre ce nom. L 'ELNON est une petite rivière sortant d'un bosquet près de MOUCHIN; Elle circule dans les prairies de Lecelles  , forment plusieurs bras près du château D'ARZLEMONT(ancienne Marlerie) et allait autrefois se jeter dans la Scarpe ,près du cimetière.Dés la fin du XVIII° siècle ,on boucha sa partie inférieure qui bordait autrefois les murailles de l'Abbaye.  On créa alors la rue de L'ELNON qui suit , à peu prés, exactement le cours de cette rivière. Dés la fin du 18ème siècle , on fit déverser l'ELNON dans le DECOURS. A la fin du 19ème , on boucha a partie inférieure qui bordait autrefois les murailles de l'Abbaye.            

                                                        

                                                           LE DECOURS

    Pour remédier aux inondations ,dés le XVIIème siècle , les cinq abbayes : ST AMAND, HASNON, MARCHIENNES,FLINES et ANCHIN  avaient centralisé leurs efforts et nommé un ""Bailli des eaux""qui avait la direction générale des travaux.En 1751 ,un ingénieur royal :LAURENT , l'auteur du canal de ST QUENTIN(O2) , fit créer deux canaux parallèles à la Scarpe pour drainer tous ces petits affluents et ainsi déssécher les terres. Sur la rive gauche ,ce fut le DECOURS qui s'étire depuis SIN -LE-NOBLE(prés de DOUAI) ,jusqu'à BLEHARIES. En traversant le marais de la BRUYERE , il emprunte le SCEUW, un ancien affluent de la Scarpe. Le tracé du Décours fut modifié en 1925, quand on dut le déplacer pour l'établissement du Pont Supérieur de la Route de LILLE (familièrement appelé "Pont du Moulin Blanc) .

 

                                                            LA TRAITOIRE

         Sur la rive droite ,ce fut la Traitoire qui fut creusée en 1762 , elle part des tourbières de MONTIFGNY-en-OSTREVENT(59), passe à HASNON , où elle reçoit la petite Traitoire, qui lui amène les eaux du ""marais d'HASNON"".Elle traverse la route de ST AMAND-VALENCIENNES , au lieu-dit ""le Pantalon Blanc""(à une cinquantaine de mètres du rond point de "Notre Dame d'Amour", à l'entrée de la ville.Puis se dirige vers la route de Condé et se dirige vers MORTAGNE. Depuis quelques années , pour permettre la création de la rocade autour de ST AMAND et la création de nouvelles installations(Le Pasino) , cette petite rivière à été en partie détournée ou recouverte ).

                                                                LE LIVRON

 

           C'était u petit canal de déssèchementde terrain entre le Saubois et le Moulin de la Marlerie. Il passait à la porte de TOURNAY, séparant le jardin de l'Abbaye de la grande Vigne , et allait alimenter le ""bassin carré"" avant d'aller se jeter dans la Scarpe. Plus tard , on le fit déboucher dans l'Elnon aux ""pontes"" ,c'est à dire aux portes du Clos. En 1685 , l'intendant fit boucher l'aqueduc que l'Abbaye avait fait construire sur le Manquet, immédiatement en aval du Moulin du Marillon.Cet aqueduc reliait le Sceuw du Marais de la Bruyère  à la Scarpe , l'Abbé voulant éviter qu'elle vienne aussi grossir le Livron.

                                                              
                                                               LE PREUSS

        C'était un petit affluent de la vieille Scarpe qui coulait dans des propriétés particulières,entre la rue de l'Eglise et la rue Thiers.Il fut bouché un peu à la fois par les propriétaires des terrains qu'il traversait.

                                             LA FONTAINE SAINT MARTIN

        Elle comence à AUBRY , longe le chemin de fer de Vicoigne(RAISMES) jusqu'au Monts des Ermites(Il s'agitd'un trés ancien terril dont il ne reste de nos jours que la partie basse recouverte par de la végétation),puis vient se jeter dans la Traitoire un peu au dessus de Notre Dame d'Amour.Son cours comportait 5 à 6 kms.

 

LA GRANDE ET LA PETITE HAMAIDE 

      
    Ce sont encore deux petits affluents de la Scarpe qui sortent du bois d'HASNON.


                                                           &&&&&&&&&&&&&&


        Comme on peut le constater , SAINT-AMAND-LES -EAUX ne manquaît pas d'eau. Et il est certain que la ville a connu des innondations .Néanmoins ,il  faut reconnaître que ces eaux ont bien désservi l'industrie alimentaire et industrielle de la commune. De nos jours ,l'eau est encore bien exploitée , notamment par les Thermes et l'exploitation des sources. Mais il faut protéger ce bien inaliènable , il est déplorable de voir flotter ,dans la Scarpe ,des détritus de toutes natures laissés par des promeneurs et même par des pêheurs, ce qui est un comble.


       Nous poursuivrons cette ""petite histoire"" en rapportant celle des rues les plus anciennes de ST AMAND LES EAUX. En attendant , nous vous rappelons que vous pouvez participer à l'élaboration ou à l'amélioration de ce blog en y apportant vos souvenirs ,vos photos ( Toutes les sources sont citées). Contact: ptitloup6@free.fr

 

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    http:// historial.amandinois.over-blog.com ou
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         Vous désirez assister l'association ,en devenir membre , contacter la :les mercredi matin au Siège: 42 rue Barbusse à ST AMAND,

  

                                                                                   ptitloup6@hotmail.fr

 

 

 

 

 

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20 août 2006 7 20 /08 /août /2006 09:25

 

 

 

          Notre vingtième article traite des Moulins à vent  qui furent nombreux dans cette bonne ville de SAINT-AMAND-LES-EAUX.   Ils participèrent ,largement , à l'industrie de SAINT AMAND ;Nos sources : Journal "l'ECLAIR" (Directeur :Paul FASSIAUX) collection de l'HISTORIAL  et Internet.

 

                                 

   ( Ci-dessus ,une reproduction du Moulin Blanc route de LILLE(photocopie fournie par Daniel LALLOT) 

                                                        (année 2006)

       Ici le Moulin Blanc( Photo :Association ""Les Amis du Moulin" ,Président :Claude NEF , membre de l'HISTORIAL AMANDINOIS. Si vous voulez en savoir plus sur son sauvetage ,allez sur le site de SAINT-AMAND-LES-EAUX.

                                                                1-PREAMBULE

    Depuis la plus haute antiquité , l'homme a trouvé le moyen de se procurer une force motrice  pour l'aider dans ses taches manuelles et il est même parvenu à se passer de  la force humaine . Il a utilisé des manèges mus par des chevaux  ,voir par des chiens ( et dans certains pays par des esclaves). Ces manèges reliés à des grosses meules qui broyaient les céréales récoltés .Il utisa le vent et l'eau pour actionner des moulins: (le vent Alizé :mythologie grecque)

 

.Les moulins à vent étaient nombreux à SAINT-AMAND ;la plupart construits en bois , étaient montés sur pivot pour permettre au meunier d'orienter convenablement ses ailes  , quant aux moulins en briques ,ils avaient généralement un toit portant les ailes qui tournaient au dessus du corps du moulin.

 

                                                                                &&&&&&&&&&&&&&&&&

 

            PHOTO: Le moulin de MAROILLES (Nord).Ce village situé dans l'Avesnois est trés animé ,il est connu pour sa célèbre brocante et sa course à pied qui génère de nombreux participants.   Nous vous invitons à visiter son site: www.maroilles.com                             

 

     Les moulins à eau étaient moins nombreux ,le faible courant de nos rivières ne permettant pas de créer une grande force . On employait des roues à aubes , dont la partie inférieure,seule ,plongeait dans la rivière. Une écluse placée en amont  permettait de créer un certain courant qui frappait les aubes inférieures et mettait la roue en mouvement. Contrairement au système précèdent , le propriétaire de la source du Clos avait installé une roue à aubes où l'eau venait agir sur les aubes supérieures de la roue; il recueillit une force insignifiante de 2 ou 3 HP.Avec la marche de la science ,tous ces moulins furent remplacés par des moulins à vapeur ou à moteur. De nos jours ,il nous reste le Moulin blanc(ci-dessus) et une réplique au 1/5 du Moulin des loups qui est pratiquement  installé sur  son emplacement d'origine.

                                                                                  2)MOULINS A EAU

         Paul FASSIAUX (Directeur du Journal l'ECLAIR ,d'où nous tirons nos sources)a retrouvé dans les archives de la ville et aux archives départementales ,trois moulins à eau. Le Moulin Del MOTTE qui remplaça le moulin du Marillon ; le moulin de la rue WACQ et le moulin de la source du Clos.

 

A) LE MOULIN DEL MOTTE :il avait remplacé l'ancien moulin du Marillon,sis prés de la "Grenouille"en 1694, Ce lieu dit doit rappeler certains souvenirs aux anciens amandinois !!)quand on avait changé les écluses de place.Sa roue à aubes était mue par le courant de la "Beuvrenne et il servait à broyer le blé. En 1793, il fut loué à André CHOTTEAU pour 2500 livres ;puis fut vendu pour 26.000frs aux frères MASSEZ; la suppression de la décharge en 1839 ,quand on creusa le canal ,amena la disparition du moulin qui se trouvait approximativement à l'emplacement des écluses actuelles. 

 

B)LE MOULIN DE LA RUE DU WACQ: c'était un des plus anciens moulins de la ville mu par la Mérette. C'était une propriété de l'Abbaye que la ville avait acheté en 1790 pour 4500 livres.Il était destiné à moudre du blé. Ce moulin fut racheté par BARBIEUX-JOSSON,qui y installa son tordoir ou moulin à huile.

                                                          3)MOULINS A VAPEUR ou A MOTEUR

     On trouve le moulin BOUCHART , le moulin blanc, le moulin BIEUSSART , le moulin PILETTE, le moulin CARLIER , le Moulin LECLERCQ.

 

                                                    LES MOULINS A VENT DE SAINT-AMAND

   MOULIN DU FAUBOURG DE ROUBAIX ou de LA MARLERIE:

   Ce moulin se trouvait à l'angle de la route allant vers le Saubois , était à l'origine un moulin à chanvre.C'était un moulin en bois qui appartenait à la famille NICOLLE et qui passa en dernier lieu à DUPREZ - PICART ,qui broyait du blé (fils de DUPREZ Joseph ,né en 1768,qui était meunier). Il fut démoli par une tempête terrible ,celle de la Chandeleur du 12 mars 1876 ,qui détruisit aussi le hall de  la gare de la petite vitesse. 

  MOULIN BASEZ-COLOMBAN : C'était un moulin en briques qui se trouvait au faubourg d'Orchies, à peu pès à l'emplacement d'une ancienne bonnetterie. En 1793 ,il était la propriété de François BASSEZ et broyait du blé. Il appartint ensuite à son fils Colomban BASSEZ-BOUCHART qui avait épousé la fille de BOUCHART-DEMORY brasseur dans la rue THIERS; le moulin fut démoli vers 1900.

MOULIN BLANC: C'est le seul moulin authentique qui nous reste(ci-dessus). Il fut construit en briques , en 1802, par VANLOOY, le fabricant d'huile dans la ruie Thiers.Il voulait faire mieux que son concurrent NICOLLE ,qui avait installé deux moulins en bois sur la route d'Orchies. VANLOOY avait voulu créer un superbe moulin pour y moudre le colza ,l'ooeillette ,etc.. Mais ses fils ne peurent continuer l'affaire et le moulin fut vendu à NICOLLE ; c'est dans ce moulin que l'on installé une des premières machines à vapeur: c'était une machine à balancier , les pistons avaient des segments à chanvre ;la chaudière en fonte était garnie de tubes en cuivre rouge. Par héritage ,le moulin passa à la famille DAVAINE-NICOLLE qui le vendit en 1905 à MR.FONTAINE qui le modernisa.Ce moulin est devenu la propriété de la commune de SAINT AMAND LES EAUX . Rénové ,il sert maintenant à diverses manifestations communales ou associatives. Une association " LES AMIS DU MOULIN" a été crée sous la Présidence de Claude NEF.

 

 

MOULIN DES LOUPS: (réplique du moulin des loups érigé à l'emplacement d'origine)il se trouvait sur une butte de sable à l'angle de la route départementale (Valenciennes-ST Amand) et la rue de la Colliniière. Il appartenait à l'Abbaye et fut évalué à 4500 frs en 1790. Il était pratiquement à l'emplacement des magasins de la Manufacture de faïences du Moulin des loups. Vers 1840, DE BETTIGNIES se rendit acquéreur de toute la propriété. A ce moment ,le maire NICOLLE désirait utiliser la butte de sable pour le pavage des rues. On décida de transporter ce moulin ,qui était en bois, de cette butte à un autre emplacement sur la gauche de la route de Valenciennes. A l'aide de treuils, on fit glisser le moulin tout entier sur un plancher improvisé et en huit jours de temps ,le moulin s'élevait sur son nouvel emplacement où il tourna jusque 1910 environ.eN 1857 ,ce moulin appartenait à J-B CARLIER en 1910 ce fut Martial CARLIER qui le fit démolir pour le remplacer par un moulin à moteur qui fut repris par la suite par M.MANOUVRIER. Ce dernier vendit son matériel à M.FONTAINE vers 1920.

                                                                                                 

         Ci-dessus ,une reproduction du Moulin des loups communiquée par LALLOT Daniel .  Ce dessin figure sur une estampe conservée au Musee de la commune.C'est à partir de cette estampe que la réplique a pu être construite.

 

LES MOULINS DU MONT DES BRUYERES: c'étaient des moulins en bois actionnés par le vent qui servaient à moudre leblé. L'un à peu prés à l'emplacement de la "Sablière"(actuel terrain de camping) appartenait à un sieur DINAN; un autre appartenait à un sieur COQUERIAUX ,était tout en haut du Mont et c'est celui qui vécut le plus longtemps.Enfin ,un troisième situé en réalité au Thumelart ,appartenait en 1857 à MERESSE-DUBIEZ; d'aprés un almanach de l'époque , il était en 1870 la propriété de Etienne POUTRE; le dit moulin fut victime d'un incendie peu de temps aprés cette date.

LE MOULIN PILETTE : Ce moulin a été édifié rue de Tournay pour produire l'huile de maïs , mais il peut être cité parmi les moulins à farine car son propriétaire l'employa momentanément pour broyer du blé , vers 1928 il avait remplacé les ailes par une machine à vapeur.

MOULIN DE LA RUE DU GRAND REPAS:  François BIEUSSART ,fut l'un des premiers à installer une machine à vapeur, il avait acheté le moulin et la filature de coton de DUBIEZ en 1848, à l'emplacement des n°3 à 17 de la rue du Grand Repas.Il  avait adjoint une scierie à son moulin. Mais il ne réussit pas e l'affaire fut vendue en 1870 par ministère de BOUILLAUX ,commissaire-priseur ; il y avait un machine à balancier de 15 HP ,un générateur , deux paires de meules ,etc...

MOULIN BOUCHART:BOUCHART-STERLIN avait acheté la brasserie CRUDENAER pour en faire un moulin.Il adapta une machine à vapeur à son moulin,mais ne tarda pas à  transformer son moulin en malterie.

MOULIN LECLERCQ: Achille LECLERCQ ,aprés l'arrêt du moulin BOUCHART ?onstruisit un moulin important rue de Marillon à l'emplacement de la fabrique de papier POCHET. Il dota son moulin d'un matériel moderne ,remplaçant les meules par des cylindres.

                                                                            LES NOUVEAUX MOULINS

                                                                                                 LES EOLIENNES

         Depuis quelques années ,vous pouvez remarquer ces nouveaux moulins à vent : les éoliennes. L'homme ,tout au moins celui qui veut protéger son environnement, s'intéresse aux sources naturelles de la terre. C'est à dire qu'il redécouvre les énergies qu'il a déjà exploité dans le passé : le vent , l'eau  ,la mer........... Nos nouveaux moulins à vent ne sont pas utilisés pour faire tourner une meule ,mais pour tirer de l'énergie électrique, voyez ci-dessous ce qu'en dit notre source ""WIKIPEDIA"""

Parc éolien de Calenzana, Haute-Corse           L'énergie éolienne est l'énergie du vent et plus spécifiquement, l'énergie tirée du vent au moyen d'un dispositif aérogénérateur ad hoc comme une éolienne ou un moulin à vent.  L'énergie éolienne est une énergie renouvelable, elle tire son nom d'Éole (en grec ancien ?????? / Aiolos), le nom donné au dieu du vent dans la Grèce antique .L'énergie éolienne peut être utilisée de deux manières :Conservation de l'énergie mécanique : le vent est utilisé pour faire avancer un véhicule (Navire à voile ou char à voile), pour pomper de l'eau (moulins de Majorque, éoliennes de pompage pour abreuver le bétail) ou pour faire tourner la meule d'un moulin

Transformation en énergie électrique : l'éolienne est accouplée à un générateur électrique pour fabriquer du courant continu ou alternatif, le générateur est relié à un réseau électrique ou bien il fonctionne de manière autonome avec un générateur d'appoint (par exemple un groupe électrogène) et/ou un parc de batteries ou un autre dispositif de stockage d'énergie .

 

 

 

    CONCLUSION:   quoiqu'il fasse en matière de modernisation , l'homme ne pourra se passer de la nature , il se doit donc de la préserver  pour le bien être de ses descendants .                                                 

      Notre prochain articles : les cours d'eau et petites histoires des rues de SAINT AMAND- LES- EAUX.

                                                                      &&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&

   Vous pouvez participer à l'élaboration de ce blog en nous communiquant vos observations , vos commentaires ,vos photos ,etc.. ,contacter nous  : ptitloup6@hotmail.fr

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15 août 2006 2 15 /08 /août /2006 17:12

 

 

 

         Nos sources sont toujours identiques, à savoir la collection de journaux anciens détenus ,en collection, par l"HISTORIAL AMANDINOIS" ,nos recherches sur Internet et l'aide d'amis possèdant de précieux renseignements , des cartes postales anciennes ,etc..Vous pouvez participer à la publication des articles figurant sur ce blog. Il vous suffit de nous adresser vos annecdotes ,vos photos ,vos souvenirs ,etc..

 

                                                                             CHAINERIES (suite)

 

    Dans nos chapitres précèdants , nous avons vu que SAINT-AMAND possèdait de nombreuses chaîneries plus ou moins importantes. Parmi les plus importantes citons celle de la famille DOREMIEUX. Rappelons que Charles DOREMIEUX était un quincaillier de LILLE ,où il résidait rue du Priez. Il était membre du Conseil Municipal et Administrateur des Hospices de LILLE. Il s'associa avec le nommé TISON ,ancien employé de la Maison VASSEUR , fabricant des clous ,des chaînes et des creusets ,au lieu dit ""La Bleuse Borne"" à ANZIN . Tous deux se sont adjoints à MAGHE   qui jouissait de la réputation d'être un excellent forgeron .Ils rachetèrent le château MALPAIX ( à ST AMAND LES EAUX )qu'ils démolirent  par la suite ,ils y installèrent des forges pour fabriquer des chaînes ,des enclumes ,des étaux et des creusets. Pour leurs besoins en fer ils installèrent un laminoir (voir l'article précèdent).

  
   En 1855,Charles et Louis DOREMIEUX(associés) envoyent leurs fils respectifs en ANGLETERRE ; Adolphe fils de Charles et Alfred fils de Louis ;et ce pour étudier la fabrication des chaînes de touage et de marine. Ils furent les premiers ,en France , à réaliser la fabrication des chaînes de 50 et 70 m/m de diamètre . Jusqu'en 1880 ,la Société se trouva entre les mains d'Adolphe DOREMIEUX et de son cousin Victor.  A partir de cette date , qu'elle devient la propriété d' Adolphe et de ses enfants.


HISTORIQUE DE LA CHAINERIE DOREMIEUX

                                 Par Pierre BECUE ,Président de L'HISTORIAL                                            

                                              (ancien cadre des Ets.DOREMIEUX)

 

     L'usine fut fondée en 1826 par Charles DOREMIEUX ,quincaillier à LILLE; la fabrication principale était alors les clous forgés , depuis le clou natissoir ,jusqu'aux carvelles(voir photo ,chapitre précèdent),c'est à dire toute la gamme du clou. Les premiers ouvriers se recrutèrent dans la région de CHARLEROI(B): à cette date l'emploi de la chaîne pour navires et le levage était inexistant, les câbles en chanvre étant seuls usités.

   Vers 1850,la fabrication de chaînes s'industrialisa et DOREMIEUX eu une usine moderne pour l'époque, le fer fut coupé à la cisaille ,le ventilateur remplaça le soufflet,des bancs d'essai furent installés , les sections du métal augmentèrent,les chaînetiers travaillèrent avec 1,2 ou 3 frappeurs , à cette date le plus gros diamètre fabriqué était 50 m/m. En 1872,DOREMIEUX fut le premier à fabriquer des chaînes soudées électriquement dans les diamètres de 2 à 10 m/m. En 1880, des laminoirs et des fours à puudler furent construits ,la production moyenne était alors de 15.000 tonnes de fers marchands et 3.000 tonnes de chaînes et ancres.

   Dés 1856,l'usine était spécalisée dans la fabrication de ""touage""et ce sont des milliers de kilomètres de chaînes qui furent placées au fond des fleuves d'Allemagne,d'Autriche et de RUssie(  le Danube,l'Elbe,Le Mein ,le Neckar et le Volga". En 1895 ,DOREMIEUX fabrique chaîne de 80 m/m pour le port de Toulon que les ouvriers ont appelé la "chaîne DREYFUS" qui était alors prisonnier à TOULON.voir le site du Capitaine DREYFUS sur Internet)

     Durant la guerre 1914/1918 ,les Allemands démontèret complêtement l'usine .Et les bâtiments détruit suivant la technique de la "terre brûlée".Aprés la guerre ,l'usine fut reconstruite et en 1932 a fourni les chaînes du "Normandie" d'un diamètre de 102 m/m                .

 Collection HISTORIAL

ci-contre :une couverture de catalogue de la
chaînerie DOREMIEUX.  (visible au siège de
l'historial)











ci-contre le hall des épreuves de DOREMIEUX (photo visible au siège de l'historial).Ce hall était installé dans un bâtiment du chateau MALPAIX qui fut détruit par la suite. Nous reparlerons de ce chateau dans un prochain article.Il appartenait à l'une des plus anciennes familles amandinoises.

        En 1932 , association avec la manufacture SIROT MESTREIT  installée depuis 1920 au bas du Pont de la Gare  et crée par Octave SAVOYE; vers 1962 , l'entreprise devint ""Manufacture de Chaînes et Ancres " de ST AMAND ,SIROT-MESTREIT et DOREMIEUX réunis. Le nom se réduisit ensuite à "Sirot-Mestreit" qui se transforma en Sirot Métallurgie,les Mestreit ayant quitté la Socié  et le sigle "S.M" devait être maintenu. En 1966,ce fût les premières chaînes de diamètre de 125 m/m et en 1976 première fourniture de 150 m/m.

     La recherche pétrolière ,en mer, vit la construction de plate forme qui avaient besoin pour se maintenir de 10.000 mètres de chaîne contre 600 mètres sur un navire d'où développement mondial de la production. L'arrêt de la construction des super tankers et des plates-formes amarrèes sur chaîne,les productions coréennes et japonaises ont rendu inutile ce matériel important et l'usine dut fermer en 1979.

 Pierre BECUE

 

Les DOREMIEUX, photo Thérèse CORDIER-DOREMIEUX ,collection historial














 les chauffeurs de DOREMIEUX en 1894

photos: collection de l'HISTORIAL AMANDINOIS

  Ci-dessus, les chaîneurs devant leur forge  , le travail manuel était pénible.

 LES FRAPPEURS

                                 Collection Historial,photo parue dans la Vie Amandinoise en 2006

  Trés vite ,les DOREMIEUX se sont modernisés et leurs chaines acquirent une solide réputation .Bientôt ,ils produirent leurs chaînes pour la marine Ils furent récompensés à de nombreuses reprises ,lors d'expostions de leurs produits:collection historial

                                 
                                     PLICHON- DAVAINE-CARLIER-MARITZ


    Un concurrent sérieux ,aux DOREMIEUX ,fut l'établissement fondé rue du Marillon par le nommé PLICHON qui possèdait également des petits ateliers à la Bruyère et au Moulin des Loups. Il possèdait également une clouterie à CHARLEVILLE  (08)qu'il vendit en 1850. La date de création de son usine remonte au 4 juillet 1837. Avec DOREMIEUX , il fut l'un des premiers à faire de la chaîne calibrée. En 1867, à l'exposition de PARIS , il obtient une médaille pour une chaîne qui servait à élever un ascenseur. C'était une simple cage où montaient les visiteurs ,c'était une grande innovation pour l'époque. (journal l'Eclair).PLICHON occupa jusqu'à 150 ouvriers.Son usine fut vendue à César et SIROT WAGRET de TRITH ST LEGER(59), qui était le frère de Jules SIROT fondateur des Forges et Laminoirs. Cette chaînerie disparue en 1912 avec sa fusion avec les nouvelles ""Chaîneries du Nord "".

               

Hyacinte DAVAINE-( collection Daniel THURU , ancien cadre de la chaînerie DAVAINE)et Henri DAVAINE créateur des machines à souder DAVAINE

   En 1835,ce fut Hyacinthe DAVAINE qui crée une chaînerie d'abord sur la droite de la Place Gambetta ,pui à gauche de la dite place. L'affaire se développa avec la fabrication de la chaîne électrique.L'affaire fut dirigée ,par la suite ,par Henri et Ernest DAVAINE et d'autres membres de la famille. La fabrication cessa rue Gambette ,lorsque le brevet DAVAINE fut vendu à MARIT qui installa une usine au Thumelart .Puis en 1995/96 ,MARIT s'installa sur VALENCIENNES et le bâtiment sert alors de dépôt. PHOTO:lucien



  De nos jours ,il reste à ST AMAND ,une seule chaînerie ,celle des Ets.CARLIER rue Roger Salengro ,à proximité de la Croix du Petit Dieu. A proximité de cette chaînerie , on trouvait ,jusque dans les années 80 , la galvanisation BERTRAND. On y fabricait une machine à laver "  LA PREFEREE" que de nombreux foyers amandinois et autres se dotèrent. On y galvanisait des bassines , des chaudrons et autres pières de ménage. La Galvanisation fut acquise par CARLIER qui agrandit ainsi ses ateliers.  Photo:lucien

  
      CHAINEURS-DES-ETS-CARLIER-001.jpg








   
         

  Des chaineurs de CARLIER prennent une pause .A gauche :BUISINE Jean (photo remise par son fils André --publiée avec son autorisation verbale )

 

 

   A l'emplacement d'une surcursale automobile ,au Moulin Blanc, se trouvait la chaînerie SAVOIE .Nous ne possèdons aucun élèment sur cette ancienne industrie. Aux visiteurs de cette rubrique ,nous faisons appel à leur mémoire.

    Des chaînes ont eu une triste réputation ,en leur époque, ce furent les chaînes des esclaves et celles des galériens ,nous ignorons si des chaîneries amandinoises participèrent à leur fabrication.

    

Les Galériens ou bagnard  et la chaîne entravant la liberté des esclaves -Photos :Internet



     &&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&

 

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10 août 2006 4 10 /08 /août /2006 22:05

 

          

     

    Nos sources :suite des recherches de Paul FASSIAUX ,directeur de L'ECLAIR ,journal du dimanche 18 janvier 1948  en dépôt à "L'HISTORIAL AMANDINOIS"".

    Nous avons vu comment était traîté le fer ,l'acier ,la fonte ,dans les laminoirs . Ces fabriques étaient chargées de livrer en matière première les chaîneries de SAINT-AMAND, ainsi que les clouteries .

                                                       

                    1)LES CLOUTERIES 

     Le clou est une tige métallique  pointue à un bout ,aplatie de l'autre.Il sert à fixer ou à suspendre( dictionnaire Larousse).Son origine est assez lointaine .Un clou peut se présenter sous plusieurs formes ,rond ,carré .Il était ,autrefois ,fabriqué manuellement.De nos jours ,les clouteries sont équipées de machines performantes. Ici des vieux clous retrouvés lors de fouilles ,ils servaient à ferrer les chevaux.    

Le travail du fer qui allait constituer, après la Révolution, l?une des activités les plus importantes de notre région, nétait que fort peu développé au XVIIIème siècle. Si l'on excepte les ferronniers, chaudronniers et maréchaux-ferrants que l'on rencontre dans chaque centre urbain, on ne peut citer que deux ou trois artisans qui forgent des clous destinés aux chantiers de construction de bateaux. L'implantation de cette industrie était rendue difficile, malgré l'existence de débouchés et la proximité des sources d?énergie, par la concurrence de la clouterie royale de Marly et surtout par la politique du conseil du Roi qui, pour lutter contre l'introduction frauduleuse des clous en provenance du pays de Liège, interdit l'installation de clouteries dans une zone de deux lieues en bordure des frontières. En 1745, le droit d?entrée sur les clous est multiplié par trois. La fraude s'accroît alors et les clous étrangers sont amenés jusqu?à des forges fictives installées à proximité de la frontière, puis revendus ensuite comme ayant été façonnés dans le pays.

 

Vers 1810, un maître « bacqueteux » Ferdinand DERVAUX contrôle quelques artisans. En fait, à cette époque, il ne s'agit pas encore d'une usine mais d?un coron de maisons. A l'intérieur de celles-ci est installée, au rez-de-chaussée, une forge individuelle avec son foyer, son soufflet et son enclume.

 

C?est en 1828 que ces artisans sont regroupés dans un atelier collectif et poursuivent les mêmes travaux. Toutefois, l'énergie nécessaire pour actionner les premières machines est fournie par un manège de ... boeufs. Ceux-ci laissent vite la place à une locomotive, puis à une installation électrique. Celle-ci transmet le mouvement à l'aide d'une forêt de courroie et de poulies.

 

http://www.astrosurf.com/astrolynx/fabclous.html  (découvert par Michel JORION)

 

        A la fin du XVII ème siècle ,SAINT AMAND  comptait cinq maréchaux ferrants qui forgeaient eux même les clous à ferrer  dont ils avaient besoin. C'étaient :Jean François BOULY, Jean Baptiste DUSSART dit "VILLARS",Denis ERONDART, Joseph GARIN et A.HELLIN. Deux personnes fabriquaient des clous: Antoine BOULY et Archange DUFRENOY. Dans le travail du fer,nous trouvons deux serruriers :B... et DE ST JEAN.

       Les premiers qui se spécialisèrent dans la fabrication des clous furent les BRIGODE   et les CARLIER. Bien avant la révolution,les BRIGODE fabriquaient des "CARVELLE",des "NELS ou NAILLE" ,des "PIQUETTES",etc...pour les deux chantiers de construction de bateaux qui devaient être continués par LEBLANC et SENNELAR. (je n'ai pas découvert sur Internet ou ailleurs à quoi pouvait correspondre des des nels ou naille et des piquettes (ici il ne s'agit pas d'un vin).Si vous trouvez la signification de ces mots ,faites moi signe ,Lucien)

Michel JORION généalogiste amateur a trouvé la signification des "carvelles": Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre :La carvelle est une sorte de gros clou de section carrée et de forme conique sur sa longueur ; elle est généralement utilisée en construction navale pour l'assemblage des bordés sur les membrures.Elle peut être en cuivre ou en acier galvanisé.Récupérée de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Carvelle »Catégories: Construction navale

 

Les BRIGODE étaient installés rue d'Estrelle (rue de Condé,rue Louise de BETTIGNIES de nos jours), presque en face du chemin du Marisson ,débouchant sur la chapelle ST ROCH.

    Les "CARLIER"installés au 28 rue de l'Ancienne Poste fabriquaient des clous et des petites chaînes avec du vieux fer qui provenait des armatures des anciennes fenêtres. Ils faisaient des clous à ardoises et des "boschettes" (??)dont ils abandonnèrent la fabrication avant la Révolution. Au début du XIX ème siècle ,il y eut un certain "GODRY" ,quincailler rue d'Orchies .Il installa deux forges dans son jardin qui communiquait ,par une ruelle ,avec la rue de la Longuesaux.L'hiver ,il occupait 12 ouvriers qui ,l'été,partaient faire des briques.

    Outre les clous carrés pour les péniches,les fabricants Amandinois produisaient des des clous de palissage vendus aux Horticulteurs de MONTREUIL-SUR-BOIS. Les cloutiers mirent logntemps à s'adjoindre à la fabrication des chaînes.

    Le "Château MALPAIX" contenait une clouterie appartenant à ses propriétaires Hubet DIDA-DESCAMPS dit "Mamilotte" et Nuez DESCAMPS dit "Midar" qui ,avec dix forges ,furent les premiers à se faire une spécialité avec la chaîne.  

  David QUENEHERVE , lors de ses recherches aux Archives Départementales ,à LILLE , a noté que cette propriété appartenait à mademoiselle Julie DESCAMPS, propriétaire, au début du 19e siècle. Vers 1807, les hospice s civils envisagent de l'acquérir et le projet est abandonné vers 1814. Dans un acte notarié du début du 19e consulté aux AD, se trouvait des clés rouillées de la propriété.Dans une note :Acte de justice de paix du 11 octobre 1810 a comparu le sieur Jean François DESCAMPS, jardinier et cultivateur demeurant rue du Prévost maison ditre Château Malpaix .On peut donc affirmer que le Château était situé rue du Prévost à ST AMAND LES EAUX   

LES CHAINERIES

 

   Le Préfet DIEUDONNE,dans son annuaire de l'an XII(1804) ,déclare qu'il y avait à MARLY-LEZ-VALENCIENNES ,une fabrique de chaînes occupant avec 54 forges 250 ouvriers . L'affaire datait de 1737 .Pendant la Révolution ,la fabrication ralentit.Puis à l'investissement de Valenciennes ,l'ennemi met le feu à l'usine qui ne fut jamais reconstruit. Le même annuaire  cite encore une affaire similaire à MAUBEUGE;l'on parle alors de 300 ouvriers . Une autre encore à LANDRECIES avec 9 ouvriers et quelques clouteries à DOUAI,CAMBRAI,LILLE,DUNKERQUE. l'annuaire est muet au sujet de ST AMAND , où la fabrication des chaînes semble dûe à l'arrivée d'ouvriers spécialisés :Anglais et Belges,au début du XIXème siècle.( en 1948,le journaliste Paul FASSIAUX assure qu'il reste ,parmi les châineurs ,des descendants de ces premiers pionniers )

  Pour occuper les ""sans travail"" ( on ne parle pas de chômeur ou de demandeur d'emploi ,à cette époque) et pour former des chaîneurs  amandinois , DESSEPRINGALLE Lescailliez ,conseiller d'arrondissement  que l'on avait surnomé le "maire philosophe",eut l'idée ,en 1828, de faire donner des leçons à une centaine de jeunes amandinois par les ouvriers étrangers. Ces derniers recevaient 13 francs par apprenti qui savait forger des clous. Plus tard ,la Municipalité exigea que les "Maîtres"cloutiers conservent leurs élèves aprés la "production "du "chef d'oeuvre" qui devait être déposé chez M.DUMOULIN receveur rue d'Orchies.Cette mesure était faite pour éviter des abus amenant la désertion des ateliers par les jeunesgens qui préféraient s'inscrire chez Louis BROUTIN pour haler ,à leurs tours respectifs  les péniches de MORTAGNE au fort de Scarpe.

   Internet;des haleurs de bateaux (photo volontairement réduite)                                                 

     Les premièrs chaîneurs étaient installés rue du Marillon,beaucoup travaillaient à domicile . Leur atelier constituait ,parfois ,la pièce principale et quelques fois même leur lit était installé au dessus du soufflet.

 (Photo Internet: musee.marechalerie. Le travail à domicile : le chaîneur allait au début de la semaine chercher le fer et le charbon chez l'usinier et il rapportait  ,quelques jours plus tard,les chaînes fabriquées.

 Soufflet de forge : photos aimablement adressées par Delphine BOURSELOT responsable du chantier médiéval ""Guedelon"",site:   www.guedelon.fr

 

  Ci-dessus, une reconstitution d'une forge au siège de L'HISTORIAL AMANDINOIS (photo :lucien le 05/09/2007)

Le premier chaîneur qui installa une usine fut ,semble t'il , Mabille GILLON .Il aurait commencé vers 1815. Mais l'autorisation de monter sa fabrique remonte en 1828(notes de Paul FASSIAUX). Il avait deux forges  en face de la distillerie VANAUTREVE-DAVAINE,rue Davaine.Il occupait 50 ouvriers. Nous relevons ensuite (Paul FASSIAUX) les autorisations suivantes: Etienne   M ABOTTE   ,autorisation en date du 28 février 1821. FLEURY  le 25 février 1821; François LENGLE du 29 juin 1826; Hubert DIDOT-DESCAMPS du 26 janvier 1826 ,Séraphin Louis DESPRET du 23 juin 1826 ; La Ve MIROUX & TISON en 1828; Antoine GODRY-ROSELEUX le 29 janvier 1829 ;NENEZ rue du Marillon en  1829   ;DESCOURIERES-BOUCHART ,qui avait une tannerie rue Davaine ,installa en face de chez lui (autorisation de 1828)une clouterie donnant également sur la rue du Grand Repas ,face au Château MALPAIX.

   DESPRE ET LENGLE étaient installé rue du Marillon ,à l'emplacement où se développera ,plus tard,la chaînerie PLICHON. Ce dernier possèdait également des petis ateliers à la Bruyère et au Moulin des Loups. Il était le fils d'un cultivateur .Il possèdait également une clouterie à CHARLEVILLE qui fut vendue en 1850. La chaînerie PLICHON de ST AMAND fut vendue à César et SIROT WAGRET de TRITH ST LEGER,frère de Jules SIROT (fondateur des Forges et Laminoirs).L'affaire fut repris ,en 1883,par un certain ISNARD,elle avait 39 ouvriers en 1896 et son Directeur était Oscar VILLERS, puis Mathieu VIVIN l'a racheta en 1905 ,il l'exploita sous la firme ""VIVIN et PIERANS"", puis "VIVIN-VITAL". En 1912,la châinerie  fusiona avec ""LES NOUVELLES CHAINERIES DU NORD"" et l'immeuble de la rue du Marillon fut cédé aux literies de Lecelles.

 Internet:une chaîne et ses maillons.En 1835,ce fut Hyacynthe DAVAINE  qui créa une chaînerie sur la place Gambetta ,puis la transféré rue Gambette, où, de nos jours , il reste quelques bâtiments et la résidence des descendants. (1) 

   Charles DOREMIEUX ,quincailler à LILLE ,rue du Priez ,membre du conseil municipal et administrateur des Hospices de LILLE ,s'asocia avec TISON ,ancien employé de la maison VASSEUR, fabricant à la "Bleuse Borne "(ANZIN) des clous ,des chaînes  et des creusets  (Ici un creuset contenant du métal en fusion)Ils  s'étaient adjoints MAGHE ,un excellent forgeron venant aussi des établissements VASSEUR. Ils rachetèrent le château MALPAIX ,qu'ils devaient par la suite démolir  ,puis installèrent des forges pour fabriquer des chaînes ,des enclumes, des étaux  et des creusets dont les plus importants approchaient les 500kg.

                                                                                          

 Photos: INTERNET:un creuset contenant du métal en fusion,une enclume et un étau.  Aprés trois années d'association ,TISON se retira et DOREMIEUX Charles s'associa avec son frère Louis ,en 1835 l'établissement compte 300 ouvriers. La fabrication manuelle des clous diminua avec l'apparition  des machines qui fabriquaient mécaniquement les clous. Les DOREMIEUX s'orientèrent de plus en plus vers la fabrication des chaînes. 

     Un parent des DOREMIEUX,Louis , avait aussi une fabrique rue de Condé ,qui fut cédé par la suite à Edmond et Albert BOULOGNE. l'affaire fut vendue à Armand BAUDUIN ,puis à Victor LEMAY qui avait 50 ouvriers en 1896. A sa mort ,vers 1930,la chaînerie devient la propriété des Anciens Etablissements LEMAY. De 1835 à 1850 ,on trouve encore les autorisations suivantes: DESCAMPS-SERGENT à la Bruyère (18/11/1835) ,Charles Simon NAVETEUR (01/11/1836), Alexandre MERCIER au Thumelart (13/01/1837), PRESEAUX à la Bruyère (03/10/1837) ;Louis Clabaut rue du Marillon (31/08/1838), THURIN à la Bruyère (09/11/1839), DESCAMPS-SALEMBIER à la Bruyère (01/03/1843) ,MENART- LE QUEUEX(11/07/1845), Henri MORIVAL à la Croisette (09/08/1850) .

    Selon une  statistique ,en 1830 il y a 143 personnes ,dont 10 femmes ,occupées à travailler la chaîne à ST AMAND; en 1855 ,on trouve 7 usines travaillant le fer , et occupant alors 412 ouvriers. En 1860,il semble qu'une crise affecte les chaîneries ,car on ne trouve plus que 243 ouvriers et en 1875 :270 ouvriers . Pourtant les outils s'améliorent et la marine est trés demandeuse de chaînes .Cette marine se développe grâce à l'ouverture du Canal de Suez ,la batellerie et les chantiers de constructions de bâteaux sont prospères.Les chaîneurs de ST AMAND abandonnent définitivement la fabrication des clous forgés.  Photo Internet:le canal de SUEZ

   A la fin du XIXe siècle ,de nouvelles usines s'implantent à ST AMAND; MEANS,un lillois,en 1846 ,ouvre une chaînerie sur la place , à gauche de la rue des Anges.A la même époque MALINGRE dirige 4 forges à clous,l'affaire ne dure que 3 ans. L'entreprise de M.EmileQUINEZ au faubourg d'Orchies .Vers 1930,par suite de la création du nouveaj pont ,l'usine fut déplacée de l'autre côté de la rue et devient la "Chaînerie Société DESCARPENTRIES Frères". M.LENGLE ,à la "Croix du Petit Dieu" fabriqua des chaînes ,puis transfèra son affaire à FRESNES/ESCAUT. En 1912, MM.BAUDET,H.CORDONNIER,C.LESAGE,C.BEAUREPAIRE et C.LEFEBVRE fondèrent au Faubourg d'Orchies ,la Sté des Nouvelles Chaînes du Nord, qui fusionna par la suite avec les Etablissements VIVIN .La chaînerie Armand BAUDUIN fut reprise par MM.BAUDUIN & BONNET ,elle était installée prés du Moulin Blanc. MM.FARDON et GALOIS s'installèrent à la Croix du Petit Dieu. Vers 1918,M.CHOQUET ,associé avec M.HUGUES de Rumegies eurent une chaînerie rue du Plat à l'eau(???).Il eut également la manufacture des Ets SIROT-MESTREIT ,près du passage supérieur de la route de Lille ,elle fusionna avec les Ets.DOREMIEUX.(1)

 (1)  Dans notre prochain article ,nous traiterons cette chaînerie ,ainsi que celle de la famille DAVAINE et CARLIER qui est la dernière chaînerie encore existante à SAINT-AMAND-LES-EAUX.Nous parlerons d'une chaîne qui fut célèbre en son temps, mais aussi de chaînes qui eurent triste réputation.

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31 juillet 2006 1 31 /07 /juillet /2006 11:25

 

 

 

                                                                       L'ACIER

 

 SOURCES POUR CET ARTICLE: Internet, WIKIPEDIA,Journal l'ECLAIR du 11 janvier 1948(n°2), photos de l'HISTORIAL .Nos remerciements vont également à MR.ALLOT Daniel, pour ses cartes postales anciennes et sa documentation sur les forges et laminoirs sises (autrefois)au Moulin des Loups .  

ORIGINE ET HISTOIRE 

 

 Au commencement était le fer... La fabrication du fer sur le continent européen date de 1700 avant Jésus-Christ. Elle est restée la même depuis cette époque jusqu'à la fin du Moyen Âge et consistait à chauffer simultanément du bois et du minerai jusqu'à obtention d'une pâte métallique qui devait être ensuite martelée à chaud afin d'obtenir du fer à l'état brut par l'élimination des impuretés qui pouvaient encore s'y trouver. Les quantités produites étaient faibles et le travail pénible.    

 Puis vint la fonte... Vers 1400 après Jésus-Christ est née la première génération de hauts fourneaux qui permit le développement du procédé de fabrication de la fonte. La fonte est un alliage dont la teneur en carbone est supérieure à 2,11% et dans lequel peuvent apparaître, avec la cémentite, des particules de graphite de formes diverses ; notamment en forme de lamelles, ce qui explique en particulier la fragilité des fontes. Ces particules peuvent être globularisées et la fonte dite à graphite sphéroïdale est alors ductile.  

 ... Et enfin l'acier ..A la fin du XVIII ème siècle, ce sont les scientifiques français Berthollet, Monge et Vandermonde qui sont à l'origine de la définition exacte de l'interaction existant entre le fer, la fonte et l'acier et qui mettent à jour le rôle tenu par le carbone au sein de cette relation. Ce n'est qu'un siècle plus tard, avec l'invention des fours de Bessemer, Thomas et Martin que l'acier pourra être produit en grande quantité. Grâce à son caractère polyvalent, ce métal est devenu l'élément clé de la révolution industrielle.    

Le premier mode de fabrication de l'acier fut celui de la cémentation, un processus qui visait à chauffer des barres de fer à l'aide de charbon de bois dans un four fermé de sorte que la surface du fer acquiert une importante teneur en carbone. La méthode dite au creuset initialement développée afin de retirer les scories de l'acier issues de la cémentation, permet de fondre ensemble le fer et d'autres substances dans un récipient (le creuset) composé d'argile réfractaire et de graphite. C'est par cette méthode que sont fabriqués les couteaux de Damas et de Toledo par exemple. (voir le site : http://www.couteaux.du.monde

Parmi les procédés plus récents, on trouve celui de Bessemer, à foyer ouvert à base d'oxygène plus généralement utilisé dans la sidérurgie actuelle, le four à arc électrique une innovation qui offre la possibilité de produire à grande échelle de l'acier de haute qualité.   

 

L'acier ainsi produit prend ensuite forme dans des laminoirs. Site Internet ; info-com : origine du fer                        

 

    Les plus anciennes fondeurs ,de ST AMAND, que Mr.FASSIAUX (directeur du journal l'ECLAIR) a retrouvé ,sont:

     EN 1828: MONCHIN rue d'Orchies ,fondeur en cuivre,cette affaire semble avoir été reprise par DEHAUT-THIRION 49 rue d'Orchies.

   EN 1829: Xavier LE KIEFFE et Pierre REMY installent une fonderie de fer et de cuivre au Moulin des Loups.En 1839 ,ils ont 3 ouvriers.Outre leur fonderie ,ils possèdent une fabrique de limes.Leur affaire fut mise en vente le 05 mai 1843.

   EN 1880 :nous trouvons la fonderie GRAVE & LENGLET ,à la "Croix du Petit Dieu" .L'usine est reprise par LENGLET,seul, puis son fils lui succède.Cette fonderie se transforme en chaînerie (actuellement la "chaînerie CARLIER et Cie).

   EN 1883 : Louis PERIN ,chef de fabrication à la fabrique de fer de MAUBEUGE ,crée une fonderie dans l'ancienne usine des fers à cheval le long de la scarpe.En 1896 , il emploie 19 ouvriers.La fonderie continua sous la direction de son fils Louis PERIN ,jusqu'en 1914.La guerre fit disparaître cette entreprise.

    Plus récemment MR.TASNON crée une fonderie à la "Croisette"",elle est appelée ""Sté A.des Fonderies de St AMAND"" .( nous sommes preneur de toutes informartions sur cette fonderie,notamment sur sa date de disparition ,et son importance dans le monde industriel de ST AMAND). 

   NOTA: avant de parler des laminoirs ,voyons les idustries diverses traitant le fer,le zinc ou tout autre minerai.    

   LE FER A CHEVAL: cette industrie est trés spéciale, une seule usine l'a représentée à ST AMAND. Elle se trouvait  le long de la scarpe, au lieu dit ""l'ALLUMETTE""( si quelqu'un peut ""allumer"" ma lanterne ,ce lieu dit m'est inconnu : lucien) .Cette entreprise était la propriété de MAGNAN-VAILLANT. En 1868, MAGNAN dépose un brevet pour son invention permettant de de faire mécaniquement les fers à cheval et l'année suivante ,il prend un autre brevet pour une lampe de sûreté destinée aux mineurs.

 

 LA GALVANISATION Indépendamment , à côté de ces fonderies et laminoirs ,nous trouvons des ateliers de galvanisation.Il faut attendre 1815,pour voir le premier atelier ,de ce genre,à ST AMAND. Sur ce premier atelier ,nous avons peu d'informations. En 1891,les frères PAINTIAUX crééent un atelier de galvanisation  rue Mériaux,avec une fabrique d'articles ménagers. En 1883,on signale les frères DUBOIS avec une affaire du même genre ,rue de la scarpe.

   LACQUEMANT-GEROINE ,installé rue du bruille ,fabriquait des tuyaux pour l'aération des mines.Son gendre DEBUINE transporte l'affaire ruelle des Hurlus(??)... Il y a également l'entreprise FLEURY ,rue du Marillon ,FILLEMOTTE-VERGIN ,en 1900,près du chemin de halage. Par contre ,vers 1920,HOTTEN et COPIN fondèrent sous l'appellation ""STE AMANDINOISE DE CONSTRUCTION ET DE GALVANISATION" ,une nouvelle affaire à la Croix du Petit Dieu.Cette entreprise se transforma en "GALVANISATION AMANDINOISE", le dernier Directeur en fut Bertrand MANOUVRIER ,fils du cardiologue Paul MANOUVRIER qui fut Maire de St AMAND LES EAUX. Cette entreprise se trouvait près de la chaînerie CARLIER. On y fabriquait des ustensiles ménagers galvanisés,tels que seaux ,brocs,bassines (des bacquets,comme l'on dit chez nous)et même des machines à laver le linge .Ces dernières portaient le label ""La Préférèe", les parois et le tambour étaient en tôle galvanisée , puis par la suite ils furent émaillés .La Société était également propriétaire d'un atelier situé,en face ,dans la même rue.Là ,on y fabriquait des sommiers métalliques.Ces deux entreprises disparurent vers 1950/1955 .

     Michel JORION,ancien amandinois ,nous signale un petit atelier de galvanisation située rue des anciencs faïenciers FAUQUET à ST AMAND-LES-EAUX. Elle appartenait à la famille BODET .Cette "galvanisation" disparait vers 1950/1955.Les bâtiments ont été détruits pour faire place à une voie d'accés au magasin "Champion"actuel.La famille BODET demeurait ,rue Barbusse,dans une superbe propriété:

 ( photo:lucien)

 

 

   LES TAILLANDERIES:cette dénomination était donnée aux industries fabriquant des objets en fer à bord taillant: faucilles, faux, parties tranchantes des moulins à écorces, des tordoirs ,des fouloirs ,des moulins de meuniers.Une statistique de 1815 signale trois établissements de ce genre. En 1839, on trouve :Ve CHOQUET, COUDOUX Pierre Joseph. 

 

   LA ZINGUERIE: C'est un certain Jules DUBOIS qui introduit cette industrie à ST AMAND. Il incita le sieur BLOCH de  Bruxelles ,à acheter en 1891  la fabrique de noir animal de la sucrerie de la rue du Marillon.En 1896,86 ouvriers sont employés pour traier les déchets de zinc ,pour éliminer les impuretés et refaire du nouveau métal.Les étrangers ,arrivant à ST AMAND ,voyaient des hautes flammes se dégageant des hauts fours ,ils croyaient alors à des incendies.Les directeurs successifs furent :

DUBOIS,WUILLOT,MERLIN père avec un chimiste M.GODCHAUX,qui fut remplacé par M.TIRIARD. La concurrence amena la fin de cette industrie ,en 1939,à la mort de son dernier directeur Jean MERLIN. 

LES FORGES & LAMINOIRS DE SAINT-AMAND-LES-EAUX  Cette industrie appellé "fonderie",au XVe siècle,consiste actuellement à chauffer dans un four ,jusqu'à la fusion ,de la mitraille assemblées en "masses", de façon à obtenir des lingots qui ,passés aux laminoirs donnent des fers d'un profil déterminé. Notre ville a connu deux laminoirs importants . Le laminoir de la famille DOREMIEUX (nous en reparlerons lorsque traiterons les chaîneries)et celui de MR.SIROT Jules  .

                                                                                 

 

                   Photos: Collection Historiale: 1)La chaînerie DOREMIEUX ,à l'emplacement du chateau MALPAIX ,a l'extérieur les chaîneurs,A droite derrière la haute cheminée ,le bâtiment contenant le laminoir.                                                                                                                                                                                                                                                                                                .  

           

    Jules SIROT-WAGRET fonde, vers 1870 ,un laminoir ,sur un terrain de 6 ha     dans lequartier du Moulin des Loups .Il place son affaire en société anonyme ,sous la dénomination  ""FORGES ET ACIERIES de SAINT AMAND"".L'affaire est prospère.De 11 ouvriers en 1873,elle passe rapidement à 155 en 1875, 221 en 1877  , 

291 en 1896. L'usine fut trés endommagée durant la guerre 14/18 .A sa reconstruction ,du matériel moderne a été installée ,ce qui permit de réduire la main d'oeuvre pénible du four à "puddler"  (Le puddlage est un procédé inventé par Henri Cort (1784). Ce procédé consistait à décarburer la fonte dans un four à réverbère afin d'obtenir du fer. Cette technique maintenait séparées la fonte et la source de chaleur. Aucune impuretés ne venait cotoyer la fonte en fusion) (voir Internet: ""la route du fer)  .Jules SIROT était un "maître des Forges", propriétaire de nombreuses usines dans la région Valenciennoise ,notamment de la Boulonnerie de THIANT. Il possédait une superbe propriété (existante encore de nos jours)sise à proximité de l'usine. 

 

                   (collection:MR.LALLOT)

      Cette résidence est encore appelée ,familièrement,le "Château SIROT)

COMPLEMENTS GENEALOGIQUES (par David QUENEHERVE,généalogiste:

Jules Florent Alexis SIROT est né le 17 février 1843 à Valenciennes,
fils de Joseph SIROT et Julie Henriette WAGRET.Il est mort à Aire le 12 février 1918.Il avait épousé Célina Mélanie FENEULLE Plusieurs enfants dont Ferdinand Pierre Camille SIROT décédé en 1880.Une fille marié à HILST, industriel."Maître de forges, président du conseil d'administration des forges et laminoirs de Saint-Amand, ancien député, et ancien conseiller général du Nord, ancien maire de Saint-Amand"

 

 

   Aprés la 2ème guerre mondiale ,l'activité fut abondante ,mais l'activité baissa au fil du temps ,faute de s'être modernisée l'entreprise dut fermer les portes.En 1966, les Forges et Laminoirs furent repris par la Société Métallurgique de L'Escaut(""METAL ESCAUT"") et en 1967 , les Forges et Laminoirs fermèrent      définivement.De nombreux ouvriers rejoignirent leur nouvelle entreprise .Les bâtiments ,sauf le laminoir à bandes, fut occupé par des petites entreprises ,dont une seule est encore présente ( pour peu de temps ,la ville a acquis l'ensemble des terrains et bâtiments,la direction de l'entreprise envisage un déménagement  ). D'autres bâtiments  furent détruits .                             

(les forges et laminoirs avant sa destruction à la guerre 14/18,carte postale de la collection

de MR.LALLOT)

 FORGES-ET-LAMINOIRS.jpg

la rue Henrie Durre:Avant le 1ère guerre

ci-contre:les Forges détruites en 1918(source:méiathèque)

  

Mai 2006

                         

                                                                                         

 

 

 

 

 

 

Collection Françoise VILLE; l'homme en châpeau est ,peut être ,MR.SIROT Jules directeur des Forges et Laminoirs.

     

 

 

                                       Le train à bande réversible et le train rail ébaucheur(ci-dessous)

       ce qui reste du laminoir en 2006,une friche.                                                                  

                     

  1)1 four à l'usine VALLOUREC de ST SAULVE,2)coulée d'acier en fusion ,dans la même usine.(Photos:Michel JORION ,ancien lamineur à VALLOUREC , ST SAULVE)

 VIE OUVRIERE :  il est dit que les ouvriers aimaient le travail bien fait; les produits fabriqués dans cette entreprise étaient renommés . Avant sa destruction en 1914, l'entreprise avait 400 ouvriers, dont un nombre important à l'entretien. C'était l'époque où une péniche appartenant à l'un des plus importants actionnaires (Georges MOREAU) faisait sans cesse la navette ST AMAND-AUBERVILLERS où l'usine avait un important dépôt. Les Forges et Laminoirs fournissaient alors les boulonneries Ardennaises , les chaîneries ,les usines métallurgiques et même des vignerons importants en Algerie(SOURCE :MR.LALLOT Daniel).Le travail des ouvriers était pénible  ,avec la chaleur et des plafonds des bâtiments extrêment bas. L'été le travail était ,parfois arrêté.(la canicule de 2003 et 2006 a été l'objet de précèdents)la déshydratation était importante. A la sortie de leur poste ,les ouvriers se précipitaient dans l'undes huit cafés se trouvant à proximité immédiate.Chaque ouvrier avait le sien et sa bière ,l'un la Bouchart, l'autre la "Corbeau"( bière fabriquée à Lecelles),et l'autre encore "La Motte Cordonnier"",etc..

  

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27 juillet 2006 4 27 /07 /juillet /2006 21:25

 

                                                                              

 

1)LE GENIEVRE  

 

            Tous les anciens amandinois savent qu'il a existé une ,voire plusieurs distilleries de Genièvre dans notre commune . Cette boisson alcoolisée (de 40 à 49° selon la provenance) était consommée régulièrement par les ouvriers (avant et aprés la prise de travail) .Les bistrots,cafés,estaminets,restaurants ,brasseries étaient nombreux à proximité des usines ,chaineries et forges . Par exemple ,auprés des "Forges et Laminoirs" de MR.SIROT ,rue Henri DURRE , pas moins de sept(7) bistrots se disputaient la clientèle.            Certains étaient plus fréquentés que d'autres , car aprés la première consommation ,le ou la propriétaire (ou les serveurs)versait  une ""rasade"" gratuite ou laissait  la bouteille d'alcool sur la table des ouvriers. Ceux ci n"hésitaient  pas à se servir largement par la suite. L'ambiance de ces établissements était trés bonne,même si parfois ,le soir ,une bagarre se déclenchait ici ou là :pour une dame ou une partie de cartes perdues ! 

         Donc avant leur travail ,les ouvriers allaient prendre une ""bistouille"" .Pour ceux qui l'ignorent ,la "bistouille" se prend dans une tasse de café . Au départ ,la cabaretière ou le cabaretier remplit la tasse d'un café fort. Le convive en consomme une partie ,puis complête la tasse par une "rasade" d'alcool ;ce dernier peut etre du Genevièvre ou du rhum. Une autre façon de consommer l'alcool est ce que l'on appelle ""faire un petit canard"".          

(photo:lucien :un ptit canard avec du genièvre ou du rhume, le genièvre de HOULE titre 49°)

 Une petite cuillère est disposée au dessus de la tasse de café ,on y dépose un morceau de sucre sur lequel est versé l'alcool . Une fois l'alcool absorbé par le sucre  ce dernier est dégusté lentement ; où bien on le prenait à la " rincette".On consommait le café ,puis on versait dans la meme tasse l'alcool ,en le faisant tournoyer on ""rinçait"" le reste de café.

     Un peu d'histoire sur le GENIEVRE:  Source: la distillerie de WAMBRECHIES(Nord) :  

    Internet: www.wambrechies.com/fr/geniev/histo.htlm    

  et un site intéressant et curieux à voir: aupaysdeschtis.free.fr/Gastronomie/Genievre.php

 

    (production de la distillerie WAMBRECHIES  )                           

   L'alambic et l'alcool de grain

 

 

 

L'alambic est une invention égyptienne qui date de l'an 3000 av.jc. Il servait à fabriquer des parfums et du maquillage notamment (khôl : le fard à paupières). L'alambic fonctionne dans un but "sérieux" (l'alcool est utilisé comme médicament) au 3ème siècle ap. jc. Cette invention se transmet en Europe grâce à la religion.Les Irlandais apprennent par les Egyptiens le procédé de la distillation et de l'alambic. Ensuite, des moines irlandais transmettent ce savoir aux Hollandais, par l'intermédiaire de St Patrick dit-on et de St Colomban en Hollande. Parallèlement, les Arabes depuis l'Espagne ont aussi transmis ce savoir faire en Europe occidentale. C'est de là que viendrait l'orthographe et la prononciation des deux mots :    

 

AL AMBIK : le vase, d'où l'alambic.
AL KHÔL : l'alcool.

 

 

  • Les baies de genévrier  
    Le genièvre, une boisson vieille de plusieurs siècles  
  •  L'origine du genièvre :Les alcools de grains distillés étaient très populaires en Hollande au 16ème siècle. Le genièvre tel qu'on le connaît naît dans l'officine de l'apothicaire De la Boe, chimiste, alchimiste, savant renommé et professeur à l'Université de Leyde. Sylvius ramène la teneur en alcool de l'eau de vie de grain et y ajoute le parfum des baies de genévrier. Il vend cet alcool sous le nom de Genova, comme remède
    contre les lumbagos et les courbatures (1595).
         A la fin du 16ème siècle la distillerie Bols aux Pays-Bas commence à produire son genièvre. Dans les pays sans vigne les eaux de vie (et les bières) remplaçaient le vin. Au 16ème siècle l'eau de vie cesse donc d'être essentiellement un médicament pour devenir une boisson de consommation courante.
      Le Genova arrive jusqu'en Angleterre, mais étant lourdement taxé il entre petit à petit dans la clandestinité à la fin du 17ème siècle. Le genièvre est rallongé avec de la térébenthine et d'autres "toxiques" pour au final donner ce que l'on appelle aujourd'hui "gin". Cet alcool n'a plus rien à voir avec le genièvre hollandais et encore moins avec le genièvre français pur grains. Le genièvre en France :Dès le 16ème siècle, des distilleries liées à la présence d'une agriculture céréalière sont signalées dans les contrées traversées par l'Escaut. Ces distilleries utilisent l'orge, le seigle et le blé comme matières premières. Au 17ème siècle le genièvre dit de `Schiedam' est importé en Flandres. Au 18ème siècle déjà les marins de Dunkerque et de Boulogne recherchaient particulièrement les étapes dans les ports hollandais "afin d'y faire dégustation et amples provisions de cette boisson de Schiedam qu'on disait si digérable".
      C'est en 1775 que la première distillerie de genièvre est créée en France, à Dunkerque. Dans la région dunkerquoise, on comptait au début du 19ème siècle 11 distilleries de genièvre et 31 alambics de 30 hectolitres chacun, dont les drêches nourrissaient 1000 têtes de bétail (et qui fournissaient assez d'engrais pour 500 hectares de terre).Au début du 20ème siècle, une centaine de distilleries dans la région Nord-Pas de Calais produit une eau de vie de grain parfumée aux baies de genévrier. Le genièvre est devenu en quelques années la boisson préférée des ouvriers du textile ou des mines de la région. C'est alors un produit très populaire, consommé la plupart du temps le matin pour se donner le courage d'aller à l'usine ou de descendre dans la mine
    .

                                          LE GENIEVRE A SAINT- AMAND  

                En 1805 ,un hollandais ,VANAUTREVE (pourrait s'agir de Jean VANAUTREVE,selon David QUENEHERVE),arrive à SAINT -AMAND. Il achète la demeure et la faiencerie de FLESCHER ,rue Davaine,dont les biens étaient mis en vente ,comme biens nationaux. (source:L'ECLAIR de ST AMAND,n°44 du 02/11/1947).  A l'exposition d'AMSTERDAM de 1835,il parvient à battre les meilleurs genievres hollandais. Benjamin-Casimir DAVAINE épousa sa fille Catherine Louise VANAUTREVE(1778/1821), il continua la fabrication du genièvre qui resta toujours dans sa famille,entre les mains de ses descendants succesifs.

                Son fils,Jules DAVAINE-BOUCHART né en 1816 reprit la succesion,tandis que ses frères,Casimir ,comme médecin, Napoléon comme ingénieur, s'illustraient dans le domaine scientifique

                                     .                                                   (photo lucien:Casimir DAVAINE)

     

 DISTILLERIE-DAVAINE.JPG

La distillerie fut ensuite la propriété de Eugène ,Casimir et Jules DAVAINE. Benjamin DAVAINE avait créé un moulin à ventpour broyer le seigle;il disparait avec la découverte de la machine à vapeur.DAVAINE traitait alors directement les seigles dans sa distillerie.                                                                       source Médiathèque

 

 

 

 

  Photos :Daniel Thuru (collection personnelle) .A la braderie de LILLE  Bruno BARBIEUX appartenant au forum de Généalogie de ST AMAND-les-EAUX  a eu la chance d'acquérir une

publicité identique. Il s'est empressé de faire connaître et de partager sa découverte ,en nous faisant parvenir la photo de cette affiche publicitaire.

 



Ci-contre un verre au nom de Eugène DAVAINE ,distillateur. Verre en possession dans la famille de GUISLAIN Dominique de ST AMAND. Photo: Françoise RICCO ,documentaliste de l'Historial.      Ce verre se trouve dans la famille GUISLAIN depuis plusieurs générations de cabaretiers.Il est dit qu'Eugène DAVAINE possèdait un verre , à son nom ,dans chaque débit de boissons qu'il approvisionnait de ses boissons.                      

 

   Ci-dessus,une publicité parue en 1925 dans une Edition émise par l'imprimerie Leonte & Debienne ,notice concernant la Tour et l'hôtel de ville (colection personnelle de Michel BOULOGNE de ST AMAND)

   

   

               

Un autre VANAUTREVE ,son frère sans doute,Jean-Emmanuel ,marié à Anne Marie DECOURRIERE,avait aussi ,en 1819, une distillerie rue de Tournay,dans l'ancienne maison des receveurs de l'abbaye.Le 07 août 1818,il demande l'autorisation de créer une brasserie. Aprés sa mort, l'affaire fut vendue le 07 juillet 1846 et la maison fut acquise par MADOUX qui la céda ,à son tour, à BOUCHART-MADOUX.

               Nous avons retrouvé dans les archives (Paul FASSIAUX) l'autorisation qui était renouvelée à VANAUTREVE ,en 1818,de fabriquer du Genièvre. Elle lui fut accordée à la condition de traiter uniquement des grains étrangers (Pourquoi ??).

               En 1815,il existait un autre distillateur de genièvre qui appartenait à un sieur DESILVE. Il était installé dans la rue du Boufentiau (ancienne rue Impériale ,puis Nationale et de nos jours :rue du 18 juin).

               Roger MADOUX avait ouvert une distillerie en 1836,au numéro 35 de la rue d'Orchies.Un certain Emile ROGER reprends la distillerie de ROGER-MADOUX, il y installe une machine à vapeur le 1er septembre 1853.Aprés 1870,on ne trouve plus trace de cette distillerie. D'autres distilleries ont existé de façon trés éphèmère:BEILLIARD-ROMBERT ,72 rue d'Orchies; Pierre CHIRET-MASSART ,dans la même rue. En 1844, il est noté la vente de la distillerie de HOCK Constantin,existant depuis 1833 au n°31 de la rue de Condé(rue Louise de BETTIGNIES de nos jours). Vers 1890,Emile LESAGE ,installé ruelle du Cinéma (pas trouvé) ; DEBOVE qui est propriétaire d'une vinaigrerie sise rue Davaine ,aurait aussi distillé du genièvre. Enfin Eugène BARBIEUX ,installé rue du BRUILLE ,fabriquait une liqueur ""l'ERMITE"",dont il arrêta la fabrication en 1914. Lorsque la distillerie DAVAINE arrête ,la production fut poursuivie à HERGNIES ,sous la même appellation.( nous sommes intéressé pour toutes informations concernant la date d'arrêt de la distillerie Davaine et la personne ayant reprit l'activité sur HERGNIES). De nos jours ,dans le Nord Pas-de-Calais ,il reste trois distilleries de genièvre: LOOS,WAMBRECHIES et HOULE.

RAPPEL : l'abus d'alcool est nuisible à la santé ,à consommer avec modération.

 

                                                        &&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&

 

 

 

                                                        DISTILLERIE DE BETTERAVES

      En 1855,il y a à ST AMAND,deux distilleries d'alcool de betteraves,produisant 5.000 hectolitres par an. (les distilleries de genièvre sortent ,la même année ,1800 hectolitres). Nous avons relevé (Paul FASSIAUX)l'entreprise de BAUDRAIN-DOUCHY et Cie. Son principal concurrent était la Société  DESSE-TALMANT et Cie.Le successeur de cette société  fut LEMER-TALMANT en 1868, il possèdait également une sucrerie au Thumelart. Ces distilleries disparurent en même temps que les sucreries.

                                                  LAITERIE

    En 1829,VANESSE et consorts fondent une laiterie , 42 Faubourg 'Orchies.Leur but :ramasser du lait dans la région, de le pasteuriser et de l'expédier vers ROUBAIX.Ils durent cesser leur activité ,n'ayant pas trouvé assez de lait  pour faire tourner leur installation.

                                                            LES MALTERIES

    Une""malterie""est une fabrique de malt tirée à partir de l'orge germée artificiellement ,séchée et réduite en farine.Ce malt est utilisé pour la fabrication de la bière. C'est donc souvent auprés des brasseries ou à l'intérieur même de ces établissements que l'on trouve une malterie. La première malterie amandinoise fut crée par Casimir BOUCHART,qui avait acheté la brasserie CRUDENAER, au 42 du faubourg d'Orchies. Vers 1880 ,avec le directeur SINOT , on construisit les ""tourailles ""( lieu où l'orge est mis à germer) .Plus tard la malterie passe sous le contrôle de René BOUCHART ;puis la Malterie devient ""MALTERIE FRANCO BELGE"".Elle a comme directeurs successifs  Léo CANIPEL et AUDONNEAU. En 1918 , les Allemands prirent ou détruisirent tout le matériel. L'immeuble fut vendu et la fabrication du malt fut concentrée dans l'usine de PROUVY mieux outillé et profitant de L'Escaut.

      DREYFUS de Valenciennes ,avait acheté la tuilerie BERTECHE,sise rue de la Scarpe et en avait fait une malterie pneumatique. René BOUCHART acheta l'affaire, puis décid d ramener toute sa fabrication à PROUVY ( déjà les délocalisations !) ,l'immeuble fut cédé à la manufacture de faïence du Moulin des loups en 1910.

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      Nos prochains articles :les Forges et Laminoirs , les chaîneries , les moulins de ST AMAND LES EAUX et petite histoire des rues de la ville.

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