Pour évitez les répétitions , une page de liens et adresses a été créée.Si vous trouvez un oubli ou une erreur
,bien vouloir m’ informer :
Nous vous rappelons qu'en cliquant sur "liste complête" ,vous pouvez lire l'article que vous
recherchez. Amélie DESSE ,responsable du fond ancien de la Médiathèque ,prépare le mois de
la Caligraphie (en mai).Vous êtes intéressé(e),contactez la :
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
Cet article est édité avec la participation de Jean Marie AUBRY demeurant à HEPPIGNIES (B)dont il est "HISTORIEN". Editeur , des photos font parties de sa collection et sont publiées avec son autorisation
. MME Georges CORDIER née DORÉMIEUX ,demeurant à PARIS ,est associée à l'histoire des chaîneries .Elle est la
petite fille des DORÉMIEUX chaîneurs à ST AMAND LES EAUX.
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
Tout les amandinois (presque tous)connaissent l'ensemble des chaîneries qui ont animé la ville ; notamment la chaînerie DOREMIEUX . Jean Marie AUBRY nous apprend qu'en sa commune ,il y a eu des chaîneries crées au départ par les DOMRESMIEUX (écrit avec l'intonation du village).
Vers le milieu du XIX ème siècle ,un dénommé Jean Baptiste DEMARET , d'HEPPIGNIES ,partit à ANZIN (Nord-France) comme briquetier-saisonnier pour la Compagnie des Mines .Celle-ci avait été créée par Jean Jacques
DESANDROUINS ,Seigneur D'HEPPIGNIES et autres lieux ,en 1757, le 19 novembre .La signature officialisant cette Compagnie a été faite au Château de l'Ermitage à CONDÉ/ESCAUT (Nord-France)en
présence du Duc de CROY ,propriétaire du dit lieu. La Compagnie Minière a vécu de 1757 à 1949
.
Jean Jacques DESANDROUINS le Duc Emmanuel DE CROY
Jean Baptiste DEMARET épouse une française Augustine Honorine TISON ,le 22/11/1849 à
ANZIN(nord).Il apprend le métier de chaînier (chaîneur).Ici deux version voient le jour : 1)il fonde une famille et reste dans son pays d'adoption ; 2)Il retourne dans son pays et termine ses
jours chez son fils Vincent .(Jean Marie AUBRY n'a aucune affirmation sur l'une ou l'autre affirmation). Lequel Vincent né à ANZIN (59) le
4 juin 1855 ,désirant travailler pour son propre compte ,est revenu à HEPPIGNIES en 1868.Dans une grange ,propriété de son oncle Thevenier , sise au lieu-dit "Au Murtunia"; il commence à
faire des "clawettes" (clavettes),puis des petites chaînes qu'ils revendaient à des usines ,mais aussi à des charbonnages , comme le faisaient d'autres cloutiers de la commune
.
Au cours des années 1882/1885, il épouse Léona THEVENIER née à HEPPIGNIES le 22/12/1859
(de Jean Baptiste et Elisabethe EVRARD).Vincent décide de monter une fabrique de chaînes plus importantes .Son premier atelier se révêlant trop petit et peu spacieux. Il fait
alors appel à un de ses beaux frères français ,Elie WILLOT ouvrier qualifié dans la création des chaînes ;il était l'époux de la soeur de Vincent , Palmyre DEMARET.
Les deux couples co-habitèrent au Château "PIRMEZ" que Vincent avait acheté
.
L'activité a été maintenue par une trentaine d'ouvriers sur plusieurs petites
forges . En plus de cette activité industrielle , les deux familles occupaient leur temps à la culture et l'élevage de bétail. A l'époque ,cela était commun.
La petite usine grandi très vite .VINCENT ,malgré son sens des affaires , ne la contrôle
plus.Il faut exporter les produits finis pour maintenir son outil de travail.
Arrivent , les frères DOMREMIEUX(intonnation du village), venus de la région
du Nord de la France (Saint Amand Les Eaux). Les DORESMIEUX (André-Paul ...)y possèdent de multiples usines de clous ,de chaînes et de fonte .Nantis de capitaux , ils proposent à Vincent
DEMARET de constituer ensemble une SOCIÉTÉ ANONYME en vue de construire une grande fabrique de chaînes , à HEPPIGNIES ,dont il en serait le Directeur . Cette fabrique verra le jour vers
1894.
De nos jours , il reste quelques bâtiments ,dont cet ensemble qui contenait un banc d'épreuve
en long et les deux ateliers de chaînes .Les ancres étaient fabriqués dans des anciens ateliers plus petits ,disparus de nos jours .
Mai 2007 -Photo : J.M AUBRY -Le vieux bâtiment d'épreuve en long et l'un des ateliers de
fabrication de chaînes. Ci-dessous :les fabricants d'ancres.
EXTRAIT DU CONTRAT ENTRE DEMARET ET LES DORESMIEUX:
Référence :Etude notarial ERMEL -acte 337 du 3 juillet
1903.
""Acte du 3 juillet 1903 ,un contrat signé en bonne et due forme est signé entre Vincent DEMARET Directeur
d'usine demeurant à HEPPIGNIES (BELGIQUE) et lequel a déclaré avoir vendu ,sous les garanties ordinaires.........a la Société Anonyme de fabrique de
chaînes et pièces de forge de HEPPIGNIES ,prés de FLEURUS ,constituée par acte du notaire soussigné en date du 1er juillet 1898,publié aux annexes du moniteur belge en date du 20 juillet
suivant sous le n°2984....Pour laquelle accepte MR.André DOREMIEUX ,industriel dt à SAINT AMAND(France )ini intervenant en qualité d'administrateur délégué de la dite Société et comme se
portant fort de MR. LAMBINET Adhémar ,ingénieur dt à AUVELAIS. Paul DOREMIEUX ,maître de forges ,demeurant à ST AMAND, formant avec eux le Conseil d'Administration de la dite Société desquels
il promet ratification.
Une propriété située à HEPPIGNIES ,lieu-dit "les Trous des Vignes", comprenant maison d'habitation
,cour ,jardin ,prairies , tenant à la rue de l'église et.............et dans laquelle proprié se trouvent les constructions comprenant bancs d'épreuve ,salle de machine , chaudière
................ Rectification: Le Conseil d'Administration se compose des dits André DORESMIEUX ,Adhémar LAMBINET , Charles DORESMIEUX rentier
demeurant à VERSAILLES,au lieu de Paul DORESMIEUX ,maître de Forge à ST AMAND (France )pour lequel il se porte fort................... Fait et passé à FLEURUS en l'étude , en présence
de...............................témoins requis.
Revenons sur le contrat ci-dessus. Vincent DEMARET n'avait pas saisi toute la
portée d'une clause .Cela devait lui apporter bien des mécomptes ,quelques années plus tard. Tout , même le château ,donc la maison familiale , serait la propriété de la nouvelle Société .Quand
elle apprit que son époux avait signé cet acte ,son épouse Léona THEVENIER lui fit d'amers reproches et lui dit ceci : ""VOS AVÉ VINDU L'PIA D'L'OURS ,NOS SER ON BÉ RADE A L'HEUCH"
.
(Vous avez vendula peau de l'ours et nous serons bientôt à la porte de notre maison ) La suite donna raison à MME DEMARET .
Les affaires sont prospères ,mais les dissensions éclatent entre les frères et cousins
DORESMIEUX ,ainsi qu'avec les familles DESMARET pourtant tous associés . En 1903, Vincent DEMARET laisse le château et la fabrique aux DORESMIEUX. Avec le dédommagement reçu ,il se fait
construire une demeure et une fabrique de chaines à sa mesure , à proximité du cimetière central d'HEPPIGNIES .
L'usine DORESMIEUX fonctionna jusque la guerre 14/18,mais à l'approche de cette
dernière ,les frères repartent à ST AMAND et rejoignirent l'Armée Française .Les envahisseurs allemands vont s'emparer des usines de HEPPIGNIES ET ST AMAND. Une partie des machines sont
démontées et emportées vers l'Allemagne.
A la reprise du travail , en 1914 , les Sociétaires français ne réapparurent à l'usine ,ni au
village. Plus tard , un héritier des DORESMIEUX donna la place de directeur général à un courcellois. Au final , le château et l'usine furent rachetés par les héritiers de Vincent
DEMARET .Une nouvelle Société vit le jour. On y fabriquait des chaines de toutes expèces ,des ancres ,des grappins,des boulons ,des sonnettes de Houillère ,des pièces de forge ,etc....De
140 à 160 ouvriers y ont été occupés . L 'entreprise disposait d'un banc d'épreuve de 100 tonnes ,d'une longueur de 30 m.En 1930, ils reçurent la Médaille d'Ord d'ANVERS. Les
dirigeants pouvaient être fiers de se dire ""Fournisseurs de l'état Belge ,du Ministère des Colonies,de la Marine et de la Ville d'ANVERS" .
Un trés bref résumé des chaineries d'HEPPIGNIES
Jean Marie AUBRY
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
Cet article est susceptible d'être modifié. Pour un commentaire, pour publier une photo ou une suite , contactez moi :
ptitloup6@hotmail.fr
Vous appréciez ce blog, communiquer son adresse à vos amis et connaissances:
http:historial.amandinois.over-blog.com ou sur : htpp://www.francegenweb.org/blog,2006/08/05/159-1-historial-amandinois
(clic sur à consommer sans modération)