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LA RUE DU GRAND REPAS
Dans l'appellation de cette rue on a cru voir l'équivalent de repas, festin et une allusion à une coutume du Moyen Age qui consistait dans le fait que les grandes fêtes de l'Eglise ,les habitants prenaient leur repas sur le seuil de leur demeure. Créant ainsi une cordialité entre les voisins. Cette coutume revient sous notre République actuelle , mais elle s'appelle désormais : "la fête des voisins".
Une autre explication a été donnée, le mot "Repas" serait pris pour "Repau" ,refuge et se rapporterait soit à un ancien refuge de l'Abbaye ,soit à un reposoir qui servait lors des processions. La Révolution dépatisa beaucoup de rues.La rue du Grand Repas devint la "Rue des Brebis", peut être en raison des Bergeries qui pouvaient s'y trouver(Notes de Paul FASSIAU). Au n°10 de cette rue , la Poste s'installa ,alors qu'elle se trouvait auparavant Rue Thiers aux n°41 ou 43. Depuis quelques années , elle y est revenue.La rue des Brebis prit alors le nom de la rue de la Poste.
Cette rue fut le siège de plusieurs industries.Avant la Révolution ,on trouvait la clouterie CARLIER, une des premières de la ville. De 1820 à 1870 aux N° 6 à 12 l'huilerie de Pierre NICOLE (il possdait place de l'Eglise une salinerie). De 1838 à 1848 ,aux n°3 à 17 , une filature de coton comportant 24 métiers appartenant à un sieur DUBIEZ; son successeur BIEUSART ,aprés la vente de la filature ,y installa le premier moulin à vapeur de la ville . Il y ajoint une scierie . Le tout fut vendu en 1870.
Photo Lucien
RUE DE GUERRE
RUE HENRI DUNANT en 2007
Ce fut à l'origine un simple passage pour permettre à la garnison ,de la Place D'Armes, de se rendre rapidement au Château MALPAIX . Cette rue s'appela aussi "ruelle Carolus". Et ce en raison d'un sieur Charles DUQUESNES ,dit "Carolus" qui habitait à l'angle de cette rue avec la rue d'Orchies et qui était fabricant de cordes. photo:lucien
Au fond de cette rue ,on peut apercevoir la Maison de retraites de la rue du Bruille ,dont nous aurons l'occasion de parler.
RUE DE PAIX
Rue John Fitzgeral KENNEDY (en 2007)
Photo:Lucien année 2007
En opposition avec la rue de la guerre , ces deux rues sont séparées par la rue d'Orchies. En arrière plan , la rue du Petit Repas .
LA RUE DU PETIT REPAS
La photo de cette rue et son historique sont en attentes.
RUE DU HAUT PONT
C'est l'ancienne drève du Haut Pont,simple chemin qui conduisait à NIVELLE, partant du Clos où s'élevait une colonne à la gloire de Louis Bonaparte . Ce fut en en 1861 , que le conseil municipal commença à étudier le projet d'un nouveau cimetière, pour remplacer l'ancien devenu trop petit et surtout trop prés des maisons. L commune acheta un terrain (2 hectares 76) à DAVAINE-VANAUTREVE, et on prévoya pour le travail total un emprunt de 50.000 frs de l'époque.La construction d'une route et la préparation du terrain demanda encore de l'argent. La nouvelle nécropole n'ayant pas été bénite , beaucoup de familles catholiques ne voulaient pas y déposer leurs défunts. Curieusement , lorsque l'on reprend les chroniques de l'époque , à l'ouverture du cimetière , il y eut une longue période sans aucun décès ne se produisit en ville. On aurait dit que personne ne voulait inaugurer ce quatrième cimetière. Monsieur Maurice BOUCHART ,à qui nous devons nous devons de trés nombreux renseignements (notes de Paul FASSIAUX) précise qu'enfin mourut un sieur Jeannotqui fut le premier enterré dans la nécropole du Haut Pont. Cela fit un certain bruit dans la commune ,si bien que pendant de longues années l'habitude fut prise d'appeler le nouveau cimetière :"le cimetière Jeannot".Le 11 février 1897 , le conseil municipal s'associa à la" Société des Anciens Sous Officiers" pour décider l'érection d'un monument aux morts de la guerre 1870-71. Ce monument exécuté par M.ROUGEFORT que l'on avait d'abord prévu comme dvant être élevé place de l'église , fut finalement érigé au milieu du cimetière.(ci-dessous,l'entrée de la rue Haut Pont ,à partir du carrefour appelé ""aux Champs Elysées"", photo :Lucien)
LE JARDIN PUBLIC
C'est l'emplacement de la partie centrale de l'Abbaye fondée , au plus tard en ""639"" par ST AMAND et reconstruite entièrement par l'Abbé DUBOIS de 1630 à 1672: le moine AMAND ci-dessous :publié avec l'autorisation de MR.MERESSE Président du Club AMANDICUM. Dessin de Bernard SZUMLANSKI
Le moine AMAND,statue conçue par Bernard et Carole SELLIER .Cette statue est installée dans le jardin de la ville.(voir le site de ST AMAND LES EAUX).
Ci dessus portrait de l'ABBE DUBOIS extrait d'une "Notice sur la Tour" ,édité en 1925 par l'imprimerie Lecomte - DEBIENNE rue Thiers à ST AMAND.(avec l'autorisation de BOULOGNE Michel
)
A la Révolution ,l'Abbaye fue vendue à un sieur PAIX de DOUAI , marchand et receveur du district. La démolition de cette abbaye commença en 1798 et en 1820 , elle
se poursuivait encore. L église abbatiale fut vendue en 1798 à un acheteur fictif , MEURISSE de LILLE, qui prit comme commanditaire ,chacun pour un tiers : Charles DUBOIS , Albert LENGLE et
Charles MORIVAL, pour 580.000 livres. Par la suite , le terrain fut transformé en jardin particulier par la famille PILETTE et un héritier de cette famille. René BROUTIN le vendit à la
Municipalité le 27 août 1903 pour 32.250 f 35. C'est alors que l'on construisit le Théatre et le kiosque à musique.
Collection :Françoise VIL
ci-contre le même jardin en 2007(photo Lucien)
LA RUE DES FEVES
Elle portait autrefois le nom ancien de rue de Tournay ,dont elle est le prolongement
naturel. En 1849 , à ST AMAND , le choléra fait de nombreuses victimes. Jean Baptiste DUPIRE fit le voeu d'élever une chapelle à Notre Dame du St CORDON si sa famille échappe au fléau. Au 1er et
modeste édifice qui existait alors et qui attirait de nombreux pélerins , Jean Baptiste DUPIRE fit construire la chapelle actuelle .
Elle fut inaugurée le 15 aoùt 1886. Notre Dame du St CORDON est trés vénérée à VALENCIENNES , sa statue sort de l'Eglise Notre Dame à Valenciennes , pour
être emmenée en procession autour de la ville , chaque année en septembre , la veille de la braderie annuelle.
Photos Lucien (27.02.2007)avec l'autorisation de MR.DUPIRE Jean Lou,commerçant à ROSULT. Cette chapelle a la particularité d'être transmise de père au premier fils.Et quand il n'y a que des filles ???
Autrefois ,dans cette rue il existait une tannerie appartenant en 1833 à TALMANT-DAVAINE qui occupait 4 ouvriers. En fait , elle était la propriété de J.PLOUVIER. En 1893 elle passe sous le
contrôle de Hippolyte WUIBAULT ,qui vendit son immeuble vers 1920 pour en faire un pensionnat de jeunes filles. L'école et le pensionnat "JEANNE D'ARC""font parties
de "" l'Institut Notre Dame des Anges ""à ST AMAND.Auparavant ,ces établissements scolaires se trouvaient rue du du Bruille dont nous parlerons dans notre prochain article .La tannerie
possédait alors un moulin à écorce de chêne dit " Moulin à rattes"",sans doute à cause de la présence fréquente des rats.De nos jours ,une partie de ces bâtiments s'étendent dans la rue du
Moulin aux rats :
à.......suivre
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