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LA RUE DU BRUILLE (Suite)
Dans notre précèdent article , nous avons commencé à raconter l'histoire de la rue du Bruille. Outre l'Institut de Notre Dame des Anges , nous avons dit qu'il s'y trouvait un ancien couvent occupé par des soeurs religieuses appartenant à l'Ordre des "Redemptoristines". David QUENEHERVE ,collecteur de mémoire ,nous ayant communiqué l'adresse du couvent ,propriété de cet Ordre ,à ST RESTITUT(26),nous sommes entré en relation avec la Mère Supérieure . Cette dernière a consenti à nous communiquer quelques renseignements sur l'ancien couvent de Saint Amand , ainsi que quelques photos d'archives de l'intérieur des bâtiments. Il s'agit de photos rares . C'est avec honneur et plaisir que nous présentons , racontée par les descendantes spirituelles , ""L'HISTOIRE AMANDINOISE DES REDEMPTORISTINES "":
Historique du Monastère des Rédemptoristines de Saint-Amand-les-Eaux
si vous agrandissez cette photo ,en arrière plan , entre les deux cheminées vous découvrirez la Tour de ST AMAND;(à ne pas confondre avec l'arbre)
La plus jeune soeur est Soeur Marie Alphonsa, Marie Mélanie Sueur née à Landrecies. Elle a fait profession religieuse à Saint-Amand en 1884. En 1899, elle est choisie pour fonder un monastère de Rédemptoristines à Armentières. En 1901, la communauté part en exil en Belgique jusqu'en 1920. Ne pouvant revenir à Armentières, la communauté s'installe à Wargnies-le-Petit, puis est transférée à Saint-Restitut dans la Drôme en 1980.
L'habit des Soeurs est de couleur grenat avec le scapulaire et le manteau de couleur bleu ciel.
1° - L'Ordre du Très-Saint-Rédempteur, ou des Rédemptoristines, a été fondé en 1731, à Scala, dans le Royaume de Naples, sous l'influence de Mère Marie-Céleste Crostarosa, qui en rédigea les Règles avec la collaboration de saint Alphonse de Liguori.
Parallèlement à l'Ordre des Moniales et avec l'aide de Mère Marie-Céleste Crostarosa, saint Alphonse fonde pour les hommes, en 1732, la Congrégation du Très-Saint-Rédempteur. L'apostolat des missionnaires rédemptoristes est soutenu par la prière des rédemptoristines.
Au fur et à mesure que les missionnaires rédemptoristes élargissaient leur champ d'apostolat, ils invitaient leurs soeurs rédemptoristines à venir fonder des monastères. C'est ainsi qu'en 1831 les rédemptoristines sont à Vienne ( Autriche), en 1841 en Belgique et en 1875 en France, à Saint-Amand-les-Eaux.
Le monastère de la rue du Bruille fut construit à partir de 1875, à l'arrivée des soeurs. Il fut peu à peu agrandi selon les besoins et les finances. La chapelle fut construite vers 1885.
Mais en 1901, les lois françaises obligent les religieuses à s'exiler. En quelques semaines il fallut trouver une maison pour accueillir la Communauté, composée alors de 26 rédemptoristines. Dans l'urgence les soeurs louent une propriété à Kain-la -Tombe (Belgique), au diocèse de Tournai, par la suite elles en achèteront une autre. Ce ne fut pas une fondation en terre belge, mais un refuge d'exil, en espérant toujours un retour possible en France. Il faut noter que leur exil n'avait pas tari l'arrivée de jeunes françaises désirant partager la vie des rédemptoristines.
2° - Que devient le monastère après le départ des soeurs le 25 septembre 1901 ?
Grâce aux familles des soeurs et à des amis fidèles, les biens immobiliers de la communauté ne furent pas spoliés, et les uns et les autres firent tout leur possible pour assurer l'entretien des bâtiments.
En 1906, le monastère est loué pour loger les grands séminaristes de Cambrai. Pour combien de temps ? Pas de traces dans les quelques documents que nous possédons.
Pendant la guerre 1914-1918, les troupes allemandes occupent le monastère et y établissent une prison.
En 1920, l'hostilité vis à vis des communautés religieuses étant moindre, la communauté put envisager son retour à Saint-Amand. Il fallut restaurer la Chapelle et les bâtiments laissés en piteux état par les troupes allemandes.
Guerre 1939-1940 : avec l'invasion allemande, la ville de Saint-Amand fut évacuée vers le 19 mai 1940. Les Soeurs partirent en 2 ou 3 groupes sur les routes espérant trouver un refuge momentané dans l'une ou l'autre communauté religieuse. Après bien des péripéties, et le nord de la France étant complètement occupé par les troupes allemandes, les s?urs reprennent la route de Saint-Amand et apprennent la destruction complète du monastère par un bombardement le 6 juin 1940. Elles sont accueillies dans 3 monastères de Rédemptoristines en Belgique puis, en France à Wargnies-le-Petit.
Les soeurs gardèrent toujours l'espoir de revenir un jour à Saint-Amand, un début de reconstruction a même lieu, mais en 1949-1950, pour diverses raisons elles durent renoncer à ce projet. Presque toutes les soeurs choisissent d'être intégrées au monastère des Rédemptoristines de Wargnies-le-Petit (Nord). Ce dernier monastère a été transféré dans la Drôme en 1980, à Saint-Restitut. C'est là que se trouve la "poignée" d'archives qui a échappé à l'incendie de Saint-Amand ; les chroniques de la communauté furent transportées par les Soeurs comme un bien précieux lors de l'évacuation.
3° - Nous avons donc peu de photos de l'ensemble du monastère de Saint-Amand .
Vous avez l'autorisation de les publier pour St Amand. Sr Michelle (secrétaire) (photos propriétées des Soeurs de ST RESTITUT(37)
.
1)Sur la photo, la soeur la plus ancienne est Soeur Marie Joseph : fondatrice du monastère de Saint-Amand. Née le 22 mars 1836, à Roubaix, Marie Wattine est entrée au monastère de Malines (Belgique) en 1856. Devenue Soeur Marie Joseph, elle a été choisie pour fonder le monastère de 1875.
2) Intérieur de l'ancien couvent de ST AMAND-LES -EAUX;
D'autres congrégations de soeurs religieuses vécurent à ST AMAND , citons les Augustines , les soeurs de St Vincent de Paul (rappelez vous avec leur grande "cornette" sur la tête ), les bénédictines . Toutes au service de la population en générale , mais surtout envers les familles déshéritées , les orphelins , . Nous les avons découvert dans les hôpitaux au service des malades ,ou à domicile ,en tant qu'infirmières. La où elles se trouvent , elles proposent leur aide , Rendons hommage à leur dévouement sans faille.
DERNIERES MINUTES:Le 19 décembre 2008, Gérard DASSONVILLE ,membre de l'Historial ,découvre que le séminaire a servi d'abri aux élèves du séminaire ST THOMAS de SOLESMES. Voici la teneur de son courrier :
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RUE DE LA LONGUE -SAUX
Autrefois appelée "Rue Traversière " :rue qui attend des maisons. Elle suivait extérieurement les remparts et reliait le Château
MALPAIX à la porte d'Orchies. On peut envore voir maintenant ,limitant un jardin , un mur qui doit être un vestige du rempart bâti en grosses pierres du pays. Il est à remarquer que dans certains
anciens plans ce nom de LONGUE-SAULT (ou LONGUE SAULS)est donné à la rue des Murs. Il est à croire que ce fut , au début, une seule et même rue que l'érection des remparts , puis leur
disparition , modifia quelque peu dans son cours. C'est dans cette même rue que fut crée une tannerie par Pierre LABY ,qui fut ensuite transférée hors de la ville ,tandis qu'à son emplacement
s'élevait une rubannerie. (Photo Lucien :année
2007)
RUE DERRIERE LES MURS
ou RUE DES MURS
D'aprés le plan de "ESSAI SUR ST AMAND" par Dom Floride GOSSE , cette rue portait le nom de
"rue du Bacq".Y a t'il correspondance avec un sieur Georges du BACQ ,tanneur dont nous parlent les archives ???Les prévosts et les échevins reprochaient à cet industriel de recueillir
de nombreux animaux morts à la suite de l'épidémie de 1744 et d'encombrer les cours d'eau avec leurs cadavres.
Le nom de "rue des Murs" signifie sans doute que la dite rue devait se trouver derrière les remparts ,qui reliaient le château MALPAIX à la rue d'Orchies. Au fil de temps , cette rue porte parfois le nom de rue de "la Longue Saulx". On peut alors imaginer que ces deux rues n'en firent qu'une . (Photo Lucien ,année 2007)
RUE DE
L'ELNON
Cette rue est de création récente , puisqu'elle remonte à la fin du siècle dernier . Comme on le sait L'ELNON(voir les cours d'eau) venant de Lecelles , allait se jeter dans la vieille scarpe prés du cimetière en suivant ,en ville , un cours presque rectiligne, qui limitait les jardins de l'Abbaye. On décida de déverser l'Elnon dans le Décours et de boucher la partie du petit cours d'eau devenue inutile. A son emplacement , on construisit la rue qui , sur l'iniative d'un sieur G.DESCAMPS , reçut le nom de l'affluent disparue. Cette rue fait la jonction avec la rue de Tournai ,avec les rues des Fèves et Lecelles. (Photo Lucien ,année 2007)
.Notre correspondant Marcelin G.....a habité cette rue. Il mentionne qu'à droite se trouvait la ferme appartenant a la famille DUBOIS. A son époque ,elle était occupée par le fermier BECUE. A gauche ,il ressort que ce petit logement était une "petite Aubette" que les douaniers occupaient surtout la nuit. Ces derniers venaient en vélo.Sur chaque porte bagage ,il y avait un ""lit Picot ""en bois, pour permettre a son propriétaire de se reposer entre les gardes
RUE DE LECELLES
Cette rue se trouve dans le prolongement de la rue des Fèves et a l'intersection de la rue d'ELNON ci-dessus. Elle relie ST AMAND a LECELLES . Son histoire est liée a la caserne des douanes qui s'y trouvait . L'aubette citée ci-dessus est toujours existante .La caserne est disparue ,mais il s'y trouve encore quelques maisons ayant abritées les familles des douaniers.
La rue de Lecelles a sa jonction avec la rue de l'Elnon avec l'Aubette
Photos Lucien du 23 mars 2011
La rue de Lecelles et sa caserne des douanes.Cartes propriétées de Denis PAVAUT . Installées avec son autorisation.
Au vingtième siècle ,on trouve des traces de la Douane sur la Place centrale.Puis rue des Murs où ils restent quelques habitations qui remplacèrent les bureaux et garages. La Douane de ST AMAND termine sa carrière Rue DAVAINE . Sa dissolution entraîna le départ des douaniers vers VALENCIENNES. La caserne des Douanes fut vendue au profit de la commune.
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ci-contre Feu le Président Pierre BECUE fondateur de
l'historial:
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